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En réponse à :


L’immigré 27 décembre 2012 10:55

@Pelletier Jean :
Sujet très intéressant. J’adore la nature et les recherches scientifiques qui y sont attachées. Merci à vous.
À ce que je sache, les arbres restent les éléments centraux des écosystèmes, quand il y en a, des arbres. Leur fin signifie inéluctablement la nôtre.

« Il existe un lien entre le réchauffement climatique et l’apparition de champignons, de bactéries ou d’insectes parasites à l’origine de la mise en danger de nombreux arbres. »
C’est normal, certains de ces parasites ne se développent que sous certaines latitudes (climat tropical, par exemple) et si les mêmes conditions sous d’autres latitudes sont réunies alors ces mêmes parasites s’y développeront à leur tour.

Un autre problème aussi est le comportement des touristes. Ils visitent un pays donné et trouvent une plante ou un animal qu’ils affectionnent et la ou le ramènent chez eux.
La plante est arrosée dans leur jardin et finit par s’y adapter et envahir le lieu en perturbant l’écosystème de manière, parfois, irréversible. Pour détruire la plante, on est obligé de faire appel à un entomologiste qui ira chercher un insecte ou sa larve pour la manger (une chenille, par exemple) parce que la plante étouffe la croissance des autres plantes. C’est justement un entomologiste qui m’en parla.
Pour l’animal, c’est pire. L’exemple du python importé aux États-Unis par des touristes irresponsables est éloquent : je vis un reportage où un python s’attaquait à un alligator (probablement de taille moyenne ou jeune) par simple constriction (c’est sa méthode d’attaque avant toute consommation). Avant le python, l’alligator n’avait qu’un seul prédateur : l’être humain. Éliminer tous les pythons est impossible, d’après ce que j’avais entendu. Le problème des abeilles est pire encore. Je ne raconte pas tellement les conséquences seraient désastreuses pour l’homme : la pollinisation par leur fait est indispensable, c’est-à-dire, vitale, pour de nombreuses espèces de plantes. Je m’arrête là.

Bref, quel que soit le sentiment affectif qu’on éprouve pour un être vivant (végétaux ou animaux), il est plus responsable de le laisser là où on l’a trouvé.

Désolé si je suis hors-sujet, j’ai dit ce qui m’a paru juste : on ne peut préserver la nature, dans notre intérêt, qu’en la laissant tranquille.


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