On a besoin de noblesse quelque part ; les pauvres, les riches.
Les riches portent Rollex (Ho ! quelle horreur, moi le pauvre je préfère Blancpain, comme quoi...) roulent Cayenne, se ghettoïsent dans des quartiers réservés et se reproduisent entre eux. C’est leur marque de noblesse.
Les pauvres n’ont plus de signes de noblesse. Ce sont des gueux, roturiers qui mendient auprès d’un patron généralement riche. L’infortune et la dépendance les obligent à s’humilier auprès d’organismes d’aide ; aide à bouffer, aide à l’emploi : faut bien survivre.
Pourtant, il existe bien une noblesse des laborieux : un patron ne parle pas de la même façon à un Compagnon du Devoir et à un ouvrier sélectionné à Pol Emploi.
Elle est là la noblesse. Je suis sûr qu’un jour elle renaîtra.