Un cas d’école ...
Est-ce qu’une cantine (appelée improprement scolaire ... pourquoi ?) relève de la législation scolaire, laquelle émane je pense du ministère de l’éducation nationale et ne concerne que le fonctionnement de l’éducation scolaire.
Les cantines étant gérées par les municipalités, on ne voit pas bien ce qu’il y a de « scolaire », si ce n’est qu’elles accueillent des enfants des écoles ... publiques la plupart du temps, et d’écoles privées parfois, et assez rarement.
Mes enfants ont connu cette situation en école primaire. La capacité du restaurant scolaire et le personnel permettaient d’accueillir également les quelques dizaines d’enfants de l’école privée. Le maire et la municipalité ne voyaient pas pourquoi cette structure municipale, gérée par la municipalité n’aurait pas pu servir à tous les enfants scolarisés dans la commune.
Bon sens républicain et logique, égalité devant la gamelle « la cantine pour tous » ... au même tarif que pour les enfants du public évidemment, pas de discrimination !
J’avoue qu’avec 3 enfants, d’âges assez rapprochés, scolarisés à l’époque, l’économie sur l’année était assez appréciable, une aubaine dans notre budget serré. Pour ceux que cela choquera, je dirais puisque les questions tournent autour de financements de ceci ou de cela, était-ce du rôle de municipalités de subventionner les repas des enfants des écoles ... ? Si l’on admet que oui, pourquoi pas pour tous les enfants scolarisés dans la commune ? un peu comme pour les restaurants universitaires qui sont accessibles à tous les étudiants, quelles que soient les études poursuivies.
A propos de la Réforme des rythmes scolaires, avant de dire qu’il y aurait violation de la loi Debré (?) il faudrait déjà que cette réforme soit applicable.
Comme les enseignants ne prendront pas en charge ces activités périscolaires, il faudrait recruter massivement pour toutes les communes de France, une personne par classe quasiment, pour une heure par jour, au mieux 4 jours par semaine.
Une école de 10 classes (250 à 300 enfants), 10 personnes donc !
Je sais bien que le taux de chômage est important , mais qui acceptera de faire un « job » pareil (payé au lance-pierre) avec un contrat de travail aussi pourri ? il faut être disponible à ces heures « périscolaires » (15h30 - 16h30 ?) , se déplacer pour une heure de travail ...
Avec une quinzaine d’heures de travail mensuel cela n’ouvrira même pas droit à la Sécu !
Et charge aux communes de recruter ? sur quels critères d’ailleurs ?