Encore une chronique de la bien-pensance, du politiquement correct et du conformisme idéologique couché dans un ton moralisant qui colle aux dents comme un caramel mou. Professeure de vertu, notre Rosemar excelle dans les discours moralisateurs. Imbue de pieuses pensées, sa mièvrerie fade et recherchée va de paire avec une facilité déconcertante de mauvaise foi. Son impayable manie de proférer des lieux communs avec la conviction d’être l’incarnation de la subversion, de l’audace, en se croyant, sans doute en toute sincérité, en train de grimper sur une barricade, poitrine nue et offerte aux mille fusils de la Régression. Comment se fait-il que de tel torchons sont acceptés ?