Il est surtout de mauvaise foi. Ce n’est pas parce que vous parler de faits (que vous vous permettez d’ailleurs de qualifier par des termes subjectifs et dégradants) que vous êtes objectif. Vous avez en réalité le contraire de la démarche d’historien : vous voulez démontrer quelque chose (car vous êtes orienté), et vous sélectionnez par la suite les « faits » qui iraient dans votre sens tout en les interprétant.
Je pourrais aussi parler de Charles de Gaulle dans les mêmes termes que
vous
en ne sélectionnant que ce qui permettrait de faire croire que c’est un
type d’extrême-droite (car il vient d’une famille monarchiste, qu’il
est
militaire et qu’il a lu un temps l’Action française). Ce genre de
propagande et de calomnies ne manquent pas malheureusement, mais ne sont
rien face aux actes et à l’œuvre de l’homme qui parlent d’elles-mêmes.
Vous finissez par mélanger tout ça avec des sondages, des parrainages, et des résultats électoraux qui ne concernent pas l’homme et ses idées intrinsèquement. Etrange mélange des genres. Tout le reste, et donc l’essentiel, passe bien évidemment à la trappe.
Vous faîtes complétement l’impasse sur les actes et l’œuvre politique d’Asselineau : analyse de la charte fondatrice, du programme présidentiel, des conférences, de ses points de conditionnalité pour des alliances politiques - qui permettent bel et bien de se faire une idée générale sur la vision et la direction qu’il propose pour le pays. C’est affligeant.