Quand on lit un machin comme ça — qui fait tant saigner les yeux — on en vient à regretter que certains n’aient pas davantage profité du temps qu’ils ont passé à l’école pour apprendre les rudiments de la dissertation (sans parler du correcteur orthographique qui a dû exploser en route).
Déverser à l’emporte-pièce des flots de mots agrémentés plus ou moins aléatoirement de sauts de lignes et ruptures diverses, ça porte un nom : la logorrhée (plus précisément en l’occurrence
graphorrhée) ; oui, le même
suffixe que dans le mot diarrhée.
Si je me permets cette sévérité sur la forme c’est que, bien souvent hélas, une expression amorphe, brinquebalante et qui part dans tous les sens, n’est que la marque d’un esprit qui bat la campagne.