Le judaïsme est une religion, non ?
Il me semblait que BHL est laïc, athée et anti-talmudique ... cherchez l’erreur.
Encore s’il parlait dans son livre de l’esprit de la judéité, on comprendrait mieux ...
mais peut-être a-t-il inventé une philosophie « judaïque » ? cet illuminé avait écrit sur la Page d’Accueil de son site (Page disparue) « l’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre »... : http://www.bernard-henri-levy.com/
Effectivement nous avions déjà pu constater tous les méfaits criminels de cette rhétorique utilitariste si éloignée de la Σοφíα antique, en Libye, puis en Ukraine !
BHL, c’est surtout du lévy-is-me, une hybridation entre sophisme et narcissisme, mâtiné de sionisme.
bien sûr la critique de cet intellectuel n’est pas à la portée du premier venu, l’homme est habile.
Petites remarques à l’attention de l’élève BHL par The Girl that never sleeps ...
1)
La philosophie (qui ne s’érige en aucun cas en art) est un concept
post-présocratique (j’adore ce genre de salmigondis... désolée) destiné à
désigner de manière élégante la prise de tête introspective dont sont
coutumiers les êtres au cerveau trop fait (c’est à dire ceux qui font
tout un fromage de la condition humaine et de sa garniture décorative).
Il n’est que la prérogative d’une poignée d’occidentaux en mal de
compréhension du monde et n’a en aucun cas prétention à l’universalisme.
2)
Attribuer une quelconque vocation utilitariste à la Chose Philosophique
est en soi une hérésie. Je me souviens de mon éminent prof de philo en
Prépa et de son air furieux alors qu’un des plus ignares de mes
camarades de classe venait ainsi l’apostropher : « Monsieur, au fond, ça
sert à quoi la philo ? ». Philosopher ne sert à rien et c’est bien ce
qui en fait toute la grandeur et la vanité. Car vanité et grandeur vont
souvent de pair, ce qui n’est pas votre cas, élève BHL, à ce que je peux
comprendre de votre aphorisme.
3) « ne vaut » : voilà bien où le bât
blesse, dans le sens où attribuer une quelconque valeur à ce qui doit
en être dépourvu pour y puiser sa véritable force, inscrit une pratique
vaine, un cheminement personnel, en tant que partie prenante d’un
système de prise de paroles dont le fonctionnement serait purement
économique.
4) Art de la guerre : vous convoquez le spectre
« tartalacrèmiste » (ne voyez, dans l’utilisation de la tarte à la
crème, aucune allusion à vos déboires avec un célèbre anarchiste belge)
de Sun Tzu sur l’autel de vos prétentions hystérico-matérialistes.
Sachez que l’ouvrage éponyme du sino-stratège n’est en rien l’oracle
absolu éclairant chacun de nos velléitaires aspirations. Il n’est que ce
qu’il est : un traité de stratégie militaire, élaboré dans un contexte
de technologie archaïque, de référents spécifiques à son époque, tant
moraux qu’historiques... Il faut cesser de faire de cet ouvrage, certes
divertissant, le parangon de toutes nos projections
humanitaro-industrielles.
5) Elève BHL : l’aphorisme est un art, en
quelque sorte, si vous voulez, pratiqué à travers les âges et les
civilisations. En quelques mots parfaitement équilibrés et remplis de
sens, la pensée se déploie et se dévoile. Mais sa portée est avant tout
émotionnelle et esthétique. C’est un rudiment de pensée, un fast food
philosophique et... plus que tout, une ouverture à la véritable quête de
sens, une échancrure sur une magnifique paire de nibards métaphysiques
ou phénoménologiques, dans laquelle il convient de se pencher.
Conclusion : hélas, votre échancrure cache une splendide paire de
prothèses mammaires siliconées. C’est de la posture, du fake, de la pose
et de la Correct Attitude. Vous me permettrez de préférer la compagnie
de Spinoza ou Nietszche, en ce qui concerne les penseurs lumineux et
minimalistes.
Vous serez donc prié de revoir votre copie, d’ici la prochaine interro écrite...
http://thegirlthatneversleeps.hautetfort.com/archive/2011/05/24/l-art-de-la-philosophie-ne-vaut-que-s-il-est-un-art-de-la-g.html