Comme quoi, filer plus de 40 milliards d’euros de cadeaux supplémentaires aux entreprises déjà surgavées de subventions en tous genres, dégommer les droits des travailleurs n’a strictement servi à rien d’autre qu’enrichir les rentiers capitalistes qui vivent sur le dos de ceux qui travaillent.
Et après, on s’étonne que la part du revenu national reversée aux travailleurs (les seuls qui, par leur travail, génèrent ce revenu pourtant), qui a perdu plus de 3 points depuis 1990. Et je vous épargne le nombre de points perdus depuis 1970.
Je vous laisse faire le calcul, en milliards, sur ce qui est spolié aux travailleurs pour alimenter les vampires capitalistes.
Mais cela ne semble toujours pas assez pour les libéraux tels TDK qui réclament toujours plus de précarité, toujours moins de salaires, toujours moins de droits pour les travailleurs, déjà bien faibles dans leur pouvoir de négociation.
En outre, ajoutons tout de même que ce n’est pas en cassant du salarié que le chômage va baisser. Cela fait longtemps que cela a été démontré.
Un excellent exemple est le Japon : meilleurs salaires, travail quasiment à vie dans les entreprises, et pourtant, seulement 2% de chômage.