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En réponse à :


njama njama 19 décembre 2017 14:14

@ hamid zanaz

En règle générale l’esclave ne choisit pas sa condition, par rapport au croyant (soumis) qui se soumet de lui-même. Il la subit (butin), ou en hérite. Je pense que le vrai sens se rapproche de serviteur, servant, ainsi que le latin le traduisait :
servus (serva au féminin) :esclave, asservi. Servitus : condition d’esclave, servitude. Servitor (oris) : serviteur [des dieux]
Servam civitatem habere tenir une cité asservie

Le mot esclave est plus récent :
 Étymol. et Hist. Ca 1175 subst. (B. de Ste-Maure, Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 17065). Empr. au lat. médiév. sclavus « id. » (xes. ds Nierm.), proprement « slave » (viies., Jonas de Bobbio, Vita Columbani, éd. B. Krusch, I, 27) prob. formation régressive à partir de *sclavone « slave » pris pour un accus. et issu du slave primitif *slovēninŭ « id. » ; la même évolution a eu lieu en gr. médiév. : cf. formes Σ κ λ α ́ β ο ς, Σ κ λ α β η ν ο ́ ς, Σ θ λ α β η ν ο ι ́ citées ds FEW t. 20, p. 46b. Le changement de sens « slave » > « esclave » s’explique par le grand nombre de Slaves réduits en esclavage dans les Balkans par les Germains et les Byzantins pendant le haut Moyen Âge. V. FEW t. 20, pp. 46b-47 et P. Skok ds Mél. A. Thomas, pp. 413-416.
http://www.cnrtl.fr/etymologie/esclave


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