Désolé, auteur, mais la facilité d’emploi n’a jamais été un critère de domination linguistique. Si l’anglais s’est imposé, c’est que c’est la langue du plus fort. Comme l’ont été l’espagnol et le français en d’autres temps ; comme l’arabe et le mandarin en d’autres lieux.
L’anglais passera la main, lui aussi, comme les autres.
Pour qu’une langue s’impose, il faut aussi qu’elle porte une histoire et une culture : c’est pourquoi l’espéranto n’a aucun avenir.
Enfin, je voudrais relever une phrase assez amusante de l’article : « J’ai toujours été surpris de constater à quel point les dominés se sont résignés à leur situation et sont si difficiles à convaincre de l’injustice qu’ils subissent. »
Quand un dominé ne se résigne pas, on ne l’appelle plus un dominé