Pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté je me dois d’affirmer
que je suis un militant convaincu de l’Europe depuis les années 60. Cela en
ajoutant que je me suis déclaré et le reste, dès le début, pour une Europe
sociale en opposition à celle « des marchands et de la financiarisation qui
s’est imposée ».
Pour tenter d’inverser les tendances, j’ai ainsi proposé, en
1993, à tous les responsables et partis politiques, aux syndicats, l’économie
étant mondialisée l’organisation d’un Symposium international : " Les
Etats généreux de la solidarité ". Cela, sans avoir de leur part, quelque
écho que ce soit,
En 2004 j’ai fait état de mon désaccord concernant
l’élargissement, automatique, de l’Europe à 10 nouveaux Pays. Cela au lieu de
les mettre dans une « nursery et de les faire évoluer positivement sur le plan
économique et social ». Ils servent, depuis, de « réservoir de main d’œuvre à
bon marché » dont les conséquences se font sentir chaque jour pour l’économie
de notre Pays.
En 2005 j’ai dénoncé la remise en cause - atteinte portée à
la Démocratie - après son résultat négatif, du référendum con-cernant le projet
et son adoption lors du Congrès de Versailles, du traité de Lisbonne.
En 2015, militant pour le respect des Territoires, des
Identités, des Langues qui font la richesse de la France, j’ai regretté un nouveau
méfait du jacobinisme-centralisateur, dénoncé en son temps par le président
Chirac, avec l’inique réforme territoriale inique de la finistérienne Marilyse
Lebranchu. Le président Macron, appartenait au gouvernement.
En 2019 je n’ai pas accepté la décision prise pour le
prochain scrutin européen, de créer des « listes nationales » qui nient,
toujours dans le même esprit jacobin, les Territoires, les Identités, les
Langues… Une volonté aux antipodes de l’engagement annoncé, par le même
Emmanuel Macron devenu président, de « réformes girondines ».
Malgré tout ce qui est énoncé, si je considère qu’il est
indispensable de redonner vitalité à l’Europe, je ne peux oublier que ce sont
nos représentants, en qui les Français n’ont plus confiance, qui en auront la
charge ?
Il m’est difficile d’avoir entendu dernièrement les « citoyens » dire qu’ils voulaient être respectés et entendus" ( j’aime mieux être écoutés) et de lire aujourd’hui certains commentaires.