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Legestr glaz Legestr glaz 16 mai 2019 12:19

Le problème n’est pas d’apprécier ou de ne pas apprécier cet article. Il est très long et il faudrait prendre beaucoup de temps pour déconstruire tout ce qui a été dit. Malheureusement je n’ai pas ce temps. 

Un seul exemple. L’article 50. Si la France veut sortir de l’UE, il ne peut être question de « discuter » de l’application de l’article 50 ou de sa « non » application. En effet, les traités européens ont intégré la Constitution française. Ce qui veut dire que pour dénoncer les traités européens et sortir de l’UE il n’y a qu’une seule et unique voie : l’utilisation de l’article 50. Procéder autrement serait « inconstitutionnel » ! Mais il est si vite dit qu’il serait possible de « désobéir ». 

Il n’y aura pas de démocratie véritable en France sans le référendum d’initiative citoyenne (ou le référendum d’initiative populaire) et ceci nécessite la sortie de la France de l’Union européenne. L’UE est un système supranational qui a demandé des transferts massifs de souveraineté de la France vers l’UE. Le RIC (ou le RIP) est incompatible avec l’appartenance de la France à l’UE. 

 Alors, l’auteur peut bien pondre un article sur l’UPR qu’il en « oublie » le principal : le pouvoir du peuple, pour le peuple, par le peuple. Il en oublie le RIC !

L’auteur se place très exactement dans la ligne de pensée d’Alexis de Tocqueville : Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.«  

Et, effectivement, les gens votent comme on leur dit de voter. L’oligarchie financière et industrielle peut remercier l’auteur de l’article de sa collaboration au maintien en place du système oligarchique.

Et s’il y a une seule chose à retenir, c’est que l’UPR propose le référendum d’initiative citoyenne ainsi que la sortie de la France de l’UE. Tout le reste, tout, n’est que littérature !

 »Ne venez plus jamais me dire que nous ne savions pas. Entre la déclaration de Sieyes sur le régime représentatif qui n’est pas une démocratie le 7 septembre 1789 : 

« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants.
 » 


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