Il n’y a pas de mystère démoniaque ou électrique dans le silence du pouvoir et des médias sur ces faits.
Le pouvoir : il a peur.
Les médias : ils ne parlent plus des faits.
Un exemple de désinformation récent et assez sidérant : sur BFMTV, Assa Traoré prétend qu’il n’y a jamais eu de violences pendant les manifestations, qu’elle organise, liées au décès de son frère. Une recherche de quelques secondes et quelques clics suffit à montrer que c’est faux (un frère condamné pour l’incendie d’un bus, un autre va passer aux Assises pour tentative d’assassinat sur un gendarme — ou policier).
Il y avait 3 journalistes sur le plateau avec elle, 3, dont un célèbre éditorialiste avec une écharpe rouge. Pas un n’a exposé les faits qui démentaient ses propos. Ils l’ont laissée parler comme si elle était dans son salon avec des amis, avant de passer à un autre sujet. A ce stade, nos médias actuels sont comparables à ceux de 14-18.
Les médias nuisent gravement à l’information du public.
Les barbares n’ont pas de place dans la République
Pourquoi ce mot « République », les barbares ont-ils leur place dans une monarchie constitutionnelle comme l’Espagne ou la Norvège ?
Ils sont déjà là. Les loups sont entrés dans Paris, la maison brûle et M. Macron, courageusement, regarde par la fenêtre.