Je pensais faire mon métier correctement, tout au moins tendre vers cet objectif, mais le présent article m’atère, révélant ma vraie nature et celle de mes confrères qui, sous un fallacieux prétexte médical, osons demander les antécédents familiaux de nos patients. Je ne pense pas pouvoir me dédouaner de cette position pro-raciste, pro-intolérante, pro-facho diront certains, en invoquant les livres de psychiatrie qui nous incitent tous à une telle démarche, soulignant l’aspect héréditaire possible (donc génétique ?) dans un certain nombre de pathologies et troubles du comportement (certaines dépressions, les troubles bipolaires, certaines psychoses..). Comme Sarkozy, qui incline à penser qu’il existe un terrain, je devrai, comme mes confrères, en répondre devant l’Inquisition.