Actuellement notre démocratie peut être résumée en quatre
classes :
(1) La classe (très) aisée qui peut se protéger par les
conseils d’avocats fiscalistes, qui place ses avoirs à l’étranger ainsi que les
sièges sociaux de ses entreprises et qui entretient les lobbies.
(2) Les classes populaires dites défavorisées qui
constituent le parc électoral le plus important et qu’il faut donc flatter,
amuser ou maintenir dans la dépendance ou l’assistanat.
(3) Les élus qui bénéficient d’avantages certains,
confortables et durables. Ils sont aidés dans leurs campagnes électorales et
dans leurs réalisations par les lobbies. Ils assistent les classes populaires
(et n’ont pas vraiment d’intérêt à faire évoluer la situation de cette classe)
pour assurer leurs réélections en augmentant les dettes (principe de la planche
à billets) et en prélevant des taxes toujours plus importantes sur :
(4) la quatrième catégorie de classes : les classes
moyennes.
La formule consiste à maintenir un nombre plus important
d’électeurs dans la dépendance ou le clientélisme, que d’électeurs faisant
partie des classes moyennes qui paient la dépendance et le clientélisme des
autres.
Peut-être est-il nécessaire de le réformer car qui s’en sort
ou faut-il continuer avec les lobbies qui rédigent les lois votées par nos
représentants ?
http://ec.europa.eu/transparencyregister/public/consultation/statistics.do?locale=fr&action=prepareView