Même à l’époque athénienne, il y avait des dirigeants désignés pour régir la cité, on ne peut pas discuter de tout en brain storming permanent à plusieurs millions de citoyens.
Il faut donc concilier la nécessaire délégation pour la continuité de la gestion au quotidien (les partis assurent une cohérence de programme proposé au niveau national), et le recours à l’ensemble des citoyens pour des sujets majeurs. C’est principalement alors le referendum, en élargissant la possibilité d’initiative citoyenne qui avait été instillée dans l’article 11 -pétition par 1 millions de citoyens plutôt que 10% notamment-.
Des citoyens tirés au sort peuvent également constitué des jurys de suivi de l’action de leurs élus.
Par contre, les conventions citoyennes sont, on l’a vu avec celle sur le climat suite au GJ, des moyens de faire passer ce que des animateurs impulsent. On a vu aussi comment une grande consultation peut être filtrée puis glissée sous le tapis.
De l’insurrection résulte généralement l’anarchie puis la dictature, elle se justifie s’il n’y a strictement aucun autre moyen d’expression. Mais dans une véritable dictature, un mouvement insurrectionnel est écrasé dans l’oeuf.