Il a profité pendant
longtemps de l’apathie des occidentaux, de leur léthargie, de leur dégoût des
conflits armés après deux guerres destructrices qui se sont déroulées sur leur
sol.
Tout l’article est à l’image de
cette citation : faux, totalement fantasmé.
C’est du story-telling à la
Isabelle Lasserre/Laure Mandeville du Figaro, un acharnement dans la ligne des
Mme Clinton et autres organisations US et Est européennes qui rêvent de faire
éclater ce pays en 20 morceaux.
Tout un chacun, sauf l’auteur
de l’article, sait que l’Occident n’a cessé d’être en guerre depuis 45. Quand
les guerres coloniales furent achevées, ce furent les guerres néocoloniales. Ça
s’est un peu calmé depuis la Libye et surtout la Syrie qui ne furent pas des
pleins succès, en partie d’ailleurs par la faute de Poutine (et un peu aussi du
fait de Trump qui n’a pas engagé de nouvelle guerre).
Faut-il rentrer dans les
détails des autres faussetés et fantasmes de cet article ?
Juste une remarque à propos du
type de pouvoir que souhaitent les Russes.
et finir de vouloir qu’un seul homme, soi-disant fort, décide
pour lui de son destin. Le peuple russe a en lui-même la force pour se
prendre en main.
C’est ne rien comprendre à l’histoire russe et au peuple russe que
d’imaginer à Moscou un régime de partis genre IVème République.
Les Russes ont toujours privilégié un pouvoir fort, de Ivan IV à Pierre
Le Grand puis Catherine II, Alexandre Ier, Staline, Poutine. C’est la manière
qu’ont les Russes de « se prendre en main ». Tant pis si ça déplait à
certains, ils ne changeront pas.
Croire que les Russes détestent cette structure de pouvoir est
faux : c’est leur choix. Un pouvoir type UE les dégoûte, faut-il leur en
vouloir ? Le néocolonialisme, c’est terminé.
Le premier commenttaire de 13h23 résume bien l’état d’esprit des « moujiks ». Tant qu’ils ne viennent pas nous emmerder à Paris, faut leur foutre la paix chez eux (en Crimée, ils sont chez eux).