L’Etat est pire que ça. C’est une réalité métaphysique. D’après Jacques Ellul, dans son ouvrage L’Apocalypse, architecture en mouvement, c’est l’Etat qui est désigné à travers la fameuse Bête de l’Apocalypse : « La bête que tu as vue était, mais elle n’est plus. Elle va monter de l’abîme et s’en aller à la perdition. Et les habitants de la terre, dont le nom n’est pas écrit, depuis la fondation du monde, dans le livre de vie, s’étonneront en voyant la bête, car elle était, n’est plus, mais reviendra » (Ap 17, 8).