@ L’auteur
Globalement d’accord avec votre analyse , à laquelle on pourrait ajouter quelques suggestions :
Si l’on prend le cas des études de médecine , par exemple , il y a en fin de première année un numérus clausus , correspondant aux prévisions de la quantité de médecins nécéssaires dix ans plus tard . Or , il se trouve que les universités ont , en France , au moins vingt fois plus d’étudiants en psychologie et en sociologie que ne le nécessitent les besoins de la société en psychologues et sociologues , sans qu’il y ait le moindre numérus clausus . Résultat : très peu de médecins au chômage en fin d’études , alors que la seul perspective d’embauche de la plupart des étudiants en psycho ou socio en fin d’études , c’est le Mc Donald ou la livraison de pizzas !
Même chose , a un moindre degré , pour les étudiants en histoire qui n’ont que très peu de débouchés sauf prof d’histoire pour le quart d’entre eux , ou en sports ( même problème ) . La solution la plus économique est de fermer les trois quarts des facs de psycho , socio , histoire et sports , et de mettre un concours d’entrée à l’entrée qui évitera a des jeunes de perdre plusieurs années pour rien , ceci permettrait de diriger les fonds vers des facs notablement sous équipées , et sous fréquentées telles que les facs de science .
Ceci suppose que le bac redevienne un diplôme de culture générale , nécéssaire pour entrer à l’université , mais non suffisant . Chaque faculté pourrait exiger des notes minimales en telle ou telle matière , ou refuser des titulaires de bac non adaptés ( refus des bacs littéraire pour une fac de science et vice versa )
En résumé , adapter les universités aux besoins futurs supposés de la population , et non au nombre de bacheliers en général sur-notés ! En finir avec la fiction de l’universalité du bac pour entamer des études universitaires . On ne peut pas s’orienter vers la recherche mathématique avec un bac bureautique , par exemple ...