J’ai beaucoup apprécié votre article dans la mesure où il pose avec pertinence la question des rapports fructueux entre la presse et ses lecteurs. Quelles nouvelles sont les plus indiquées pour mieux informer ces derniers, dans le cadre du lien contractuel qui unit le journaliste et son lecteur, dans le respect de sa déontologie ? On constate, c’est un fait évident, que le journalisme d’investigation est un phénomène devenu rarissime, quoique le seul à même de satisfaire la démarche intellectuelle du traducteur de la vérité. Pour les raisons que vous avez mises en lumière, le journaliste se trouve hélas confronté à un défi insensé, celui du pragmatisme des puissances d’argent !
Le grand public n’est intéressé que par les faits médiatisés, et la presse ne fait que suivre le mouvement passivement, la facilité donc. Bien souvent, le cercle vicieux est alimenté synergiquement par les deux ! Demander à ce public d’émettre un jugement sur la base d’une analyse approfondie d’une situation politique donnée, devient chose impossible, notamment lors de consultations électorales.