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jjwaDal marcoB12 24 mai 2008 21:09

Je pense que la réserve sur les ogms doit d’abord être fondée sur son caractère de bricolage manifeste avec des connaissances en génétique pleines de trous.
Un postulat fondateur est qu’un gène "code" pour une protéine sans rétroaction. Or nous savons avoir plusieurs fois plus de protéines que de gènes.
Si un transgène code pour des protéines inconnues en plus de celle recherchée quels sont les effets de ces protéines ?
Un autre postulat est qu’un gène est un "légo" qu’on peut mettre indifféremment ici ou là ou ailleurs. On a de bonnes raisons de penser que c’est faux.
Les deux techniques majeures de transgenèse (canon à gènes et "agrobacterium") sont connues pour occasionner lors de l’insertion de multiples dommages collatéraux que l’on peut assimiler à la création de maladies génétiques (par endommagement, inactivation, surexpression, etc...). Il en est de même de la technique de multiplication (clônage) cellulaire pour obtenir un organisme transgénique complet.
Je rappelle que le viol génétique brutal suivi de clônage n’a jamais fait partie des techniques de reproduction dans la nature. La reproduction sexuée est bien différente et est quasi-omniprésente dans tous les règnes depuis deux milliards d’années.
Un organisme fait appel à ses gènes en cas de besoin et cette sollicitation est régulée par de multiples mécanismes. Un transgène est inconnu de l’organisme receveur, raison pour laquelle il est doté d’un "promoteur" qui oblige l’organisme à produire la protéine en permanence.
Ce promoteur s’est avéré capable d’obliger d’autres gènes naturels à produire eux aussi hors contrôle de l’organisme. Sans conséquences ?
Il a été montré que ces constructions génétiques peuvent être instables dans la durée et que le transgène n’est pas détruit par la digestion mais peut intégrer le génome de bactéries intestinales.
Une étude a trouvé des bactéries "RoundUpReady" dans l’intestin de quelques cobayes humains.
Quand le transgène codera pour un insecticide ou un herbicide que se passera-t’il ?
Tout les scientifiques savent que pour identifier des maladies humaines liées aux ogms il faudrait comparer deux populations (avec et sans) en connaissant les doses ingérées et sur une durée longue incompatible avec les cycles industriels.
Qu’un ogm majeure les cas d’obésité, de maladies mentales, de cancer, de diabète (une pathologie connue) au bout de 15/20 ans aux USA, comment pourrons-nous découvrir la cause de cette évolution du nombre de cas face aux autres causes possibles ?
La lecture de "genetic roulette" est édifiante sur l’expérimentation en cours sur l’espèce humaine. D’autre il y a 50 ans nous ont rassurés sur l’inocuité des innombrables substances chimiques déversées dans l’environnement.Aucun lien sans doute avec l’épidémie de cancers après
laquelle nous courrons depuis plus de 50 ans avec des moyens massifs.
La prévalence de cette pathologie a augmenté (l’examen de tranches d’âge standardisées le montre) et l’évolution des cancers chez l’enfant ne peut être facilement expliqué par la vieillesse et le tabagisme.
Ceux qui en sont morts ont pourtant vécu dans un monde parfaitement aux normes.
Celles du corps humain ou celles d’une poignée d’apprenti-sorciers ?


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