Je suis d’accord avec l’analyse de Yann Riché, Sur effectivement l’état de désarroi dans lequel se trouvent les jeunes de banlieue. Cet accident qui a malheureusement couté la vie de deux jeunes n’est-il pas le prétexte qui suffit à déclencher ces folles nuits de destructions. L’état dans lequel les Pouvoirs Publics ont laissé les banlieues (y compris le fort taux de chomage) depuis les élections et la nomination de Fadéla AMARA, n’y a rien changé,y est sans doute comme vous le dites l’une des causes.
Mais ne convient-il pas aussi d’ajouter la politique de chasse aux sans papiers de Monsieur HORTEFEUX qui entraine une multiplications des contrôles d’identité. La dureté et l’absence d’humanité qui l’accompagne n’est-elle pas de nature à accroitre leur exaspération. Car n’est ce pas ces mêmes jeunes au faciès pas complètement de français tel ceux de la rue de Passy qui sont sans arrêt soumis à ces contrôles . Et ces Policiers qui sont intervenus n’ ont-ils pas aussi une ressemblance avec ceux qui interviennent pour arrêter les sans-papiers. N’est ce pas à la conjugaison de ces deux points que l’on pourrait attribuer en partie la violence au combien plus forte que celle qui avait eu lieu il y a deux ans dans les rapports de la police et de ces jeunes.
On est bien loin de ces policiers qui jouaient au football avec les jeunes de banlieue. De ce Commissaire de la région de Bordeaux que Notre Président de la république, Nouveau Ministre de l’intérieur à l’époque était venu sermonner parce qu’il faisait de la prévention ! Je suis très triste de ce qui se passe aujourd’hui.