La guerre des sexes, troisième guerre mondiale, n’a pas fini de faire parler d’elle. Elle s’enracine dans un délire collectif sur l’amour et la liberté auquel tout le monde a voulu croire, pour sans doute laisser aller ses appétits œdipiens. Au départ, les hommes sont prêts à aimer pour faire l’amour et les femmes prêtes à faire l’amour pour être aimées. Dans un tel contexte, impossible de ne pas sombrer tôt ou tard dans le terrorisme,... et le retour à la case départ. L’égalité des sexes, ça ne marche pas. En dehors du mariage les femmes se font toujours baiser, quoi qu’elles veuillent croire à chaque départ sur leur capacité toute puissante de faire évoluer un mec qui va à la femme comme on va à la station service. Ni l’identité pour la femme (ne suis-je pas trop moche, pas trop conne, pas trop nulle ?) ni l’énergie de mener à bien ce qu’il a entreprit pour un homme ne se trouvera dans la sexualité. L’énergie et l’identité qu’elle procure ne dure pas. Un homme ; ça se choisit fini. On ne devient pas un homme par une femme "mère" avec laquelle en plus on a un comportement incestueux.
La sexualité n’aurait jamais dû quitter la sphère intime.