La bien-portance du célibat, c’est simplement la traduction du règne de la peur de l’autre. On peut disserter éternellement sur les différences homme/femme et leurs incompatibilités, le problème n’est pas là. Qui ne se connaît pas et ne s’aime pas ne peut connaître et aimer l’autre. Qui se connaît accepte ses propres limites, sait ce dont il a besoin et y compris au sein d’un couple. Cette problématique-là n’est pas une question de sexes ; si les couples homos n’avaient pas les problèmes des couples hétéros, ça se saurait.
Je rejoins GRL sur ce point, on vit dans la société de l’individu voulu omnipotent et autosuffisant. La structure sociétale est ainsi faite qu’elle nous apprend à croire que nous n’avons besoin de personne. Ce qui est dangereusement faux. Une vie de couple épanouie demande une grande connaissance de soi, une conscience de ses limites et de celles d’un couple, de la part des deux individus qui le composent. Prérequis majoritairement ignoré, aujourd’hui, au profit de la loi de la satisfaction immédiate et de la sacralisation de l’individualisme aveugle. Mais admis par les couples qui vivent heureux ensemble. Si si, il y en a encore.