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Théo Garleac Théo Garleac 21 février 2008 22:25

TToon, merci pour vos encouragements car cela n’a pas été facile psychologiquement de rebondir.

Etes vous toujours en activité ?

JFC, je note avec beaucoup d’intérêt la création de l’Association des Inventeurs Salariés dont Jean-Paul Martin m’avait parlé pour tous ceux qui sont aujourd’hui "inventeur salarié". Mais, je ne relève plus de cette catégorie et je ne le souhaite plus vraiment comme vous avez pu le lire dans mes propos, ci-dessus.

Aujourdj’ui, je suis "chercheur entrepreneur" à mon propre compte ou pour le compte de ceux qui respectent la valeur de ma création. Je pense que le combat de la valorisation de l’invention est bien plus propice sous cet angle dans la situation actuelle ou tant qu’elle n’évoluera pas favorablement.

Par ailleurs, j’avais rencontré Jean-Paul Martin en 2002 pour analyser mon portefeuille d’inventions et savoir comment aborder la discussion avec mon ex-employeur. A l’époque, il m’avait posé deux questions très simples qui m’ont marqué :

1) Existe-t-il un mode de rémunératon des inventions dans l’entreprise familiale et avez-vous déjà abordé une négociation financière dans ce sens ?

Ma réponse : NON aucune !

2) Etes-vous prêt à être licencié ?

Ma réponse : NON certainement pas  !

Alors, il a conclut sur le fait que ma démarche risquait fort d’être considérée comme une "trahison de lèse majesté" car ce n’est malheureusement pas dans les moeurs de l’entreprise. Vous serez licencié aussi sûrement que tous ceux qui ont osé réclamer leur Droit, sauf à quelques rares exceptions près qui ne semblent pas s’incrire dans votre cas (1 ou 2 brevets seulement).

Je suis sorti de cet entretien sonné, pour ne pas dire KO, du propos sans détour et honnête. Je cumulais 9 inventions à mon actif en 8 ans et deux étaient en préparation !

C’était l’incompréhension totale. Je crois que je n’ai pas dormi pendant des nuits entières, dévasté par l’inévitable destin funeste qui m’était annoncé et terrorisé par l’idée de culpabilité dans laquelle je me trouvais enfermé. J’ai décidé de mettre fin à cette insupportable absence de reconnaissance à partir de 2004 en provoquant la rupture car c’était l’immobilisme devant mes demandes répétées avec 2 nouveaux brevets. Je crois que mon ex-employeur a attendu le moment opportun pour "presser le citron" le plus tard possible jusqu’à la dernière goutte avant de le jeter tel un mouchoir en papier !

Voilà, il n’y a pas grand’chose d’autres à dire. Que voulez-vous que je fasse après ça de ce statut de "salarié inventeur" ?


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