Sans aller vers un système communiste (pour paraphraser faxtronic) la libéralisme nous impose-t-il de laisser des fonds d’investissement et même des particuliers spéculer à terme sur les denrées de première nécessité sachant que jamais ils ne prendront livraison d’un boisseau de blé ou d’un bidon de pétrole - que même, ils n’en acheteront pas mais parierons sur des ’options’ à la hausse ou à la baisse ?
Nos aïeux, dans leur sagesse, condamnaient l’usure et pendaient les spéculateurs qui provoquaient la disette pour s’enrichir.
Nous savons que l’Empire romain s’est effondré en grande partie parce que son économie reposait sur l’usure et l’esclavage - spéculation financière (toute cette valse de manipulations en tout genre autour des taux d’intérêt) et recherche constante du moins-disant social, ne sont-ce pas là l’équivalent moderne de ces tares antiques ?
En même temps (s’agissant du formidable accroissement de la demande dans les pays émergents), est-il fatal que ces pays-là commettent les mêmes erreurs que nous ? Au moment où on a enfin compris tous les dégâts que le moteur à explosion a provoqué au cours du dernier siècle, faut-il applaudir à la démultiplication d’automobiles individuelles dans des pays qui s’en passaient fort bien jusqu’à maintenant ?