Ah, j’ai oublié un point important : beaucoup de chefs d’entreprise au Sénégal (etrangers ou senegalais) se plaignent que la main d’oeuvre n’est pas fiable, "les travailleurs viennent travailler quand ils ont faim" ai-je entendu plus souvent qu’on l’imagine.
Forcément, je rapproche ce commentaires du fait que beaucoup de senegalais sont hébergé dans une cellule familiale étendue. Quoiqu’il arrive : la vie en communauté diminue le besoin de travailler. Pire : en vivant en communauté, ceux qui travaillent sont tenus de distribuer leur revenu au chef de famille (pas très motivant, mmh ?).
Pour moi tout est donc lié à l’organisation sociale et à la coutume qui va avec, il n’y a rien à faire tant que ce système est en place, sinon tenter de le changer (mais est-ce désirable ? En Europe les personnes agées se plaignent que leur famille les abandonnent, une situation qui a le mérite d’être impensable au Sénégal...)