je suis extrêmement frappé de voir comment on grimpe aux rideaux parce qu’on ironise sur la grève, et comment on trouve tout naturel de traîner dans la boue le président de la république.
Franchement, Paul, n’y a-t-il pas là une anomalie ? Déplorer une attitude peut-il justifier qu’on fasse cent fois pire comme le font tant de ceux qui vous répondent ?
Car enfin, qu’est-ce qui est plus grave ? Ironiser sur la grève ou parler d’un président de la république comme on le voit faire dans ces réponses ?
Et puis entre nous, le taux de syndicalisation étant en France ce que les syndicats en ont fait, sa localisation très ciblée étant ce que les syndicats en ont également fait, quel est aujourd’hui le vrai ennemi de la grève ? une parole ironique, ou ses propres abus et déviations répétés ?
En France c’est l’abus de grève qui tue la grève. Les conditions de travail ne sont plus celles de la révolution industrielle !