Pour que la communication entre le médecin et son malade soit bonne il est indispensable que le médecin et le malade parlent tous deux la même langue.
Les dépenses colossales consenties depuis un siècle pour généraliser la langue qui assure la domination des firmes anglophones n’ont abouti qu’à handicaper les non anglophones de naissance dans toutes le formes de concurrence dans la course au progrès, Les difficultés d’apprentissage inhérentes à la nature des langues liées à l’histoire d’un peuple les rendent toutes inaptes à généralisation mondiale. Elles ne peuvent que prétendre à généralisation parmi des élites hiérarchisées bien plus en fonction de leur maîtrise de cette langue qu’en fonction de leur compétence spécifique. Il est clair que jamais tous les malades du monde ne parleront anglais, cette magnifique langue qui est en train de se perdre dans le rôle d’intrument de domination qu’on veut lui faire jouer.
Or, il suffirait d’une volonté politique (conforme à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme) pour que tous les enfants scolarisés parlent espéranto à 11ans, tout en ayant renforcé leur maîtrise de leur langue maternelle, sans avoir perdu le temps nécessaire à l’éveil, à l’histoire, à l’instruction civique et morale. En outre, ils seraient si bien préparés à la linguistique qu’ils obtiendraient de bien meilleurs résultats dans l’étude des autres langues au cours de leurs études secondaires, et qu’en particulier, ils seraient plus faforisés qu’aujourd’hui pour l’étude de l’anglais, provisoirement indispensable pour se classer dans la hiérarchie.
L’espéranto est le meilleur auxiliaire du véritable multilinguisme et il autorise à penser qu’un jour, tous les humains disposeront d’un moyen fiable de se comprendre, en particulier avec leur médecin.