De Laurent Joffrin, directeur de "Libération" :
Laurent Joffrin maintient ensuite son accusation d’antisémitisme à l’encontre de Siné : "Les défenseurs de Siné clament que son texte n’a rien d’antisémite. Je tiens qu’il l’est : tout est là, l’association du juif, de l’argent et du pouvoir dans une phrase qui stigmatise l’arrivisme d’un individu (il s’allie à une juive riche pour parvenir) fait partie des clichés les plus classiques de cette littérature".
Laurent Joffrin rapporte également des "propos plus anciens" de Siné, pour lesquels il "a déjà été traduit en justice" : "’Je suis antisémite et je n’ai plus peur de l’avouer. Je vais faire dorénavant des croix gammées sur tous les murs. Je veux que chaque juif vive dans la peur, sauf s’il est propalestinien. Qu’ils meurent’."
Le directeur de Libération précise qu’"à l’époque Siné avait affirmé qu’il était ivre et s’était excusé auprès de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme)", et il s’interroge : "Pourquoi ne s’est-il pas excusé cette fois-ci ?"