Et comme l’a relevé Segidus, il ne s’agit nullement d’imposer une langue unique dans le monde, idée à la fois absurde et impossible, mais de proposer une langue auxiliaire commune, aux Européens pour ceux qui s’intéressent à la construction de l’UE, ou au monde entier pour ceux qui voient plus loin.
C’est aussi un plurilinguisme, mais organisé autrement que français+anglais, ce serait français + espéranto (facile et équitable, prenant largement moins de temps à niveau égal) + langue selon les envies, les besoins (région, famille, travail, pays voisin, pays multilingue).
Ce cliché de l’espéranto langue unique est un fantasme, une peur irrationnelle.
Les deux questions essentielles :
- Comment deux Européens lambda vont-ils communiquer ( ou 2 citoyens du monde) ?
- Pourquoi baser la communication mondiale sur une immense injustice, 95% de la population devrait sacrifier 3000 heures de son temps à l’étude de la langue des 5% restants, tandis qu’eux se la coulent douce sur le plan des langues étrangères ? Sans oublier les énormes avantages politiques, économiques, scientifiques, humains de ce système, qui n’a été ni choisi, ni débattu, mais résulte simplement d’un rapport de force.
On parle beaucoup de commerce équitable, il est temps de parler de communication équitable !