Il est vrai que ce n’est pas Kent qui m’a le plus parlé, mais un vieux monsieur nommé Nash. C’est en relisant une bonne vingtaine de fois son bouquin que j’ai à peu près compris de quoi il retournait.
Mais la répertorisation, bien faite, est assez mathématique. La difficulté réside dans le choix des symptômes saillants, qui ne sont pas nécessairement ceux mis en avant par les patients.
Le modèle expérimental consisterait d’abord à expérimenter les substances en double aveugle sur l’individu sain, et il est vrai que les symptômes caractéristiques découverts ab usu in morbis ont autant de valer, si ce n’est pasfois plus.
Puis, pour une pathologie donnée - et non pour un remède donné - opérer l’individualisation la plus rigoureuse sur chaque patient, nécessitant sans doute un choix collégial. Puis une prescription des remèdes alternant aléatoirement avec un placebo, suivi d’une lecture de l’évolution également en double aveugle.
A ce compte-là, ce n’est donc pas tel ou tel remède qui est validé, mais telle ou telle pratique de l’homéopathie, mais je ne vois pas que l’on puisse faire autrement.