Il faudrait tout de même rappeler et comprendre que ces jeunes gens ne peuvent aborder l’islam de cette manière que dans une société résolument non musulmane.
Là où le pourcentage de musulmans atteint un certain niveau, ce n’est plus l’avis des gens qui définit ce qu’est l’islam, ce sont les textes (coran, sunnah). Et à chaque fois que des musulmans, dans l’histoire, ont instauré des lois sur ces textes, ils ont normalisé le djihad (militaire), la dhimma (ségrégation sociale), les houdouds (châtiments corporels en place publique), l’esclavage (y compris la production d’esclaves) et j’en passe.
Ainsi, à mesure que de plus en plus de musulmans savent lire et se penchent sur leurs textes sacrés, l’islam radical progresse. La musique et l’insouciance réjouissantes de ces jeunes Pakistanais n’y change rien.
Et à propos du Pakistan : ce pays est à la pointe mondiale en matière d’intégrisme islamiste (j’ai lu dernièrement que 78% des gens y approuvent la peine de mort pour apostasie) et il n’a jamais été occupé par une armée étrangère.