Le soufisme ne se mêle pas de politique par définition. Mais lorsqu’il a l’air de de le faire, c’est toujours en faveur de la position islamique (voir par exemple la conclusion de la Conférence des oiseaux). Soir par obligation, soit par précaution.
Toutes les religions ont cet aspect problématique, certes, mais c’est le cas de tous les systèmes de pensée bien structurés et certains ont tout de même plus d’avantages que d’inconvénients. Du moins pendant une certaine phase ou dans certaines circonstances.
Aujourd’hui, on pourrait sans doute se passer de tout cela. Mais il faudrait parvenir à surmonter bien des faiblesses humaines que la religion exploite et, ce faisant, parfois compense, parfois aggrave. Éliminer l’islam, la religion qui encourage le plus les pulsions destructrices de l’homme, serait pour cela un excellent exercice.