Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi des millions de
musulmans se consacrent à tuer des Américains ? Ou pourquoi tant
d’entre eux sont volontaires pour se faire sauter afin de tuer des
Israéliens ? Ou pourquoi ils s’emploient si activement à faire sauter
des gens anonymes à Bali, Londres, Madrid, etc. ?
Les suprématistes islamiques font ce genre de choses
partout dans le monde, attaquant aussi bien les Occidentaux que leurs
propres coreligionnaires. Pourquoi ?
À cause d’une doctrine. Une doctrine est un ensemble
d’idées. Des coutumes, des mots, des croyances, etc. Une religion ne se
limite pas à une seule idée ; c’est un ensemble d’idées. C’est
l’ensemble des idées constituant la religion islamique qui fait que les
musulmans ont les comportements et les sentiments que l’on observe.
Les ensembles d’idées sont en concurrence les uns
avec les autres, tout comme le sont les ensembles de cellules (les
organismes). Et parce que les ensembles d’idées se concurrencent, et
parce qu’il est souvent possible d’ajouter ou de retirer des idées de
l’ensemble, et parce que certains ensembles regroupent davantage de
croyants que d’autres, les ensembles d’idées peuvent en fait évoluer.
Voyons comment les ensembles d’idées religieuses
évoluent et se concurrencent. Pour commencer, imaginons qu’il existe
déjà une religion installée. Elle a son livre saint et des millions de
croyants.
Et puis apparaît une petite variante.
La version originale avait une attitude du genre «
vivre et laisser vivre », et ne poussait pas ses adeptes à faire des
convertis. Mais quelqu’un arrive avec une idée nouvelle : si vous
parvenez à convaincre un non-croyant de devenir croyant, cela vous
confère une sorte de mérite spirituel. Vous sauvez des âmes, et vos
chances d’aller au ciel se renforcent.
On a donc maintenant deux variantes de la même
religion : dans l’une, on estime qu’il n’est pas vraiment important de
recruter de nouveaux adeptes. L’autre motive ses croyants à persuader
d’autres personnes de rejoindre leurs rangs.
Au bout de mille ans, laquelle des deux variantes
aura le plus de croyants ? Je parierais sur la version «
motivée-à-se-répandre ».
Imaginons pour l’instant que la version « motivée »
réunit beaucoup plus d’adeptes. Cela veut-il dire qu’elle rend les gens
plus heureux ? Ou qu’elle les fait mieux réussir dans la vie ? Ou
qu’elle leur permet d’avoir de plus beaux enfants ? Non. Le seul fait
qu’un ensemble d’idées parvienne efficacement à trouver des adeptes ne
veut pas dire que cet ensemble soit bénéfique à ceux qui y adhèrent.
Il en va de même en génétique. Contrairement au bon
sens commun, un gène qui réussit n’est pas forcément bénéfique à
l’organisme. Il « réussit » dans la mesure où il a produit un grand
nombre de copies de lui-même et se retrouve dans de nombreux
organismes. Mais il peut en fait être nuisible à l’organisme.