Cher Paul Villach
Effectivement , nous avons atteint le degré ultime de la démagogie , c’est vraiment une honte pour la France !
Je me rappelle l’échelle des sanctions automatiques et non négociables encourues lorsque j’étais au collège et au lycée :
Un retard = un devoir supplémentaire à signer par les parents, administré par le prof dont on perturbait le cours par ce retard,
Trois retards ou une absence injustifiée = 2 heures de colle,
Trois fois deux heures de colle = un avertissement
Deux avertissements = conseil de discipline= au moins trois jours d’exclusion
Au deuxième conseil de discipline , l’élève était définitivement exclu !
Par ailleurs , à l’époque , les parents d’enfants absentéistes avaient souvent une suspension de la fraction d’allocations familiales correspondant à l’enfant absentéiste ...
A noter qu’il est probable que ces élèves de lycées professionnels aient tous ou presque plus de 16 ans, c’est à dire qu’ils ne sont plus soumis à l’obligation scolaire .
Garder dans un établissement ces élèves absentéistes est du gaspillage pur et simple de l’argent public , car il y a fort à parier que , lorsqu’ils sont présents , ils sèment la perturbation dans les cours façon « journée de la jupe » , et donc empêchent les élèves motivés de progresser .
Donner des allocations familiales à leurs parents est également un gaspillage. Celles-ci compensent la perte de niveau de vie liée à l’éducation des enfants. L’ absentéisme de ceux-ci témoignant de carences éducatives parentales graves ou d’un défaut de surveillance , pourquoi la société financerait-elle de tels parents ?
A noter qu’avec les économies réalisées , on pourrait financer les surveillants nécessaires pour surveiller les heures de colle . A noter également qu’à l’époque ou j’étais élève , il ne serait pas venu à l’idée d’un proviseur ou d’un parent d’élève de contester une sanction infligée par un prof !