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Labrique Baudouin Labrique Baudouin 5 novembre 2009 06:44

L’article dont il est question ici est le servile relai de la Miviludes ; celle-ci a décrété qu’il y avait 30 % de psychothérapeutes qui s’adonnaient à des dérives sectaires ; dans son chef, le chiffre avancé est une pure construction mentale : il ne repose sur aucune donnée statistique ; il n’y a en effet aucune étude réalisée à ce sujet ! On est donc obligé de la croire sur paroles…

 

Il n’est pas non plus acceptable sous prétexte de cette tarte à la crème que constitue la chasse aux sorcières vis-à-vis des sectes (avec d’aussi grossières « analyses »), de jeter ainsi l’anathème sur les psychothérapies.

 

Il faudrait aussi se rendre compte que les psychothérapies ont été créées précisément suite aux échecs endémiques des approches purement médicales, psychologiques ou psychiatriques !

Il ne convient donc pas de les mettre dans le même « panier » que les autres !

 

Voici une déjà ancienne définition de la psychothérapie et bien avant la folle chasse aux sorcières contre les sectes : « La psychothérapie est l’ensemble des moyens par lesquels nous agissons sur l’esprit malade ou le corps malade, par l’intervention de l’esprit » (Antoine Porot, co-auteur d’un « Manuel alphabétique de psychiatrie »- 1952).

 

« La psychothérapie ne se limite déjà pas aux troubles mentaux seulement. Dans le cas de troubles somatiques, physiques, la psychothérapie peut intervenir : les relations entre l’immunité et le psychisme sont avérées. »

 

Suivant une enquête de Test-Achats (Belgique) auprès de 14.000 personnes :

« Le choix de la thérapie : en analysant globalement les résultats de satisfaction par rapport aux résultats attendus, on peut affirmer qu’en cas de dépression, anxiété ou autre difficulté psychologique, il est toujours conseillé de chercher l’aide d’un professionnel. Parmi les Belges ayant cherché un appui psychologique, la moitié d’entre eux ont fait appel à leur médecin de famille, probablement pour une question de facilité d’accès et peut-être de coût. C’est pourquoi il est important d’évaluer le soutien psychologique des généralistes. (...) Ceci dit, les médecins de famille ne disposent généralement pas du temps nécessaire pour ce type de consultation et n’ont pas la formation adéquate pour entamer un traitement psychothérapeutique C’est pourquoi, face à des troubles sévères, les médecins devraient orienter leurs patients vers une aide spécialisée, ce qui ne s’est produit que dans 44 % des cas. »

 

« Les médecins et le personnel auxiliaire n’ont pas de formation reconnue en psychothérapie.(…) La qualité des traitements psychothérapeutiques permet d’économiser des coûts. (…) Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à partir de l’an 2000, la dépression sera la maladie la plus fréquente au niveau mondial. (…) Les coûts d’une psychothérapie de qualité sont plus que compensés par la diminution du nombre des consultations médicales, de la consommation de médicaments, du nombre d’hospitalisations, du nombre de journées d’absence au travail et de celui des rentes AI. (…) Un entretien avec un médecin ne constitue pas une psychothérapie qualifiée. » Source : Fédération Suisse des Psychologues (FSP) & Association Suisse des Psychothérapeutes (ASP)

 

Alice Miller, auteur de nombreux livres et psychothérapeute célèbre a écrit :

 

"Notre accès à notre histoire d’enfant nous donne la liberté d’être fidèles à nous-même, cela veut dire de pouvoir ressentir nos émotions, de les connaître et d’agir selon nos besoins, ce qui nous garantit notre santé et nos relations honnêtes et vraies avec nos proches. Nous arrêtons de mépriser, négliger ou même maltraiter notre corps et notre âme de la même façon - impatiente, irritée, humiliante - que nos parents ont traité le petit enfant qui n’a pas pu encore parler et s’expliquer. Nous cherchons plutôt à comprendre les causes de nos malaises, ce que nous pouvons faire plus facilement après avoir pris la connaissance de notre histoire. Aucun médicament ne peut nous renseigner sur les CAUSES de nos malaises ou maladies.

 

Un médicament peut seulement brouiller ces causes et soulager la douleur – pour quelque temps. Mais les causes qui n’étaient pas reconnues restent toujours actives et continuent leur travail de signalisation jusqu’à ce que la maladie récidive. Et elle sera traitée par les autres remèdes qui, eux aussi, négligeront les raisons de la maladie. Pourtant, ces raisons ne sont pas introuvables si la personne malade s’intéresse à la situation de l’enfant qu’elle a été. C’est cet intérêt qui lui permettra non seulement de vivre ses émotions mais aussi de les comprendre. Il est bien entendu que je parle ici des médicaments qui suppriment les émotions et en même temps les souvenirs. Il y a bien sûr des médicaments dont on ne peut pas se priver et qui ne sont pas inhibiteurs des émotions comme les antidépresseurs."

 

Source et liens internes : http://www.retrouversonnord.be/psychomedecine.htm

 

 


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