On ne parlera jamais assez de ce problème. La GAV est censée ne servir que dans quelques affaires, soit lorsqu’il y a un risque important de fuite, soit lorsque l’importance d el’affaire exige d’empêcher le contact avec des complices.
Elle est en fait utilisée soit par des juges d’instruction qui veulent assouplir leur client, soit dans la plupart des cas, sans raison valable !
La GAV, c’est de la prison sans avoir été condamné, et ce, parfois dans des conditions pires que celles de la prison ! Et à chaque protestation d’un citoyen, les policiers concernés portent plainte contre lui pour résistance et violence sur agents... Notre président vient de dissoudre la CNDS (commission de déontologie de la sécurité) crée en 2000, parce qu’elle enquêtait sur ces bavures et demandait (parfois) des sanctions.
C’est affolant, une commission formée de parlementaires et de magistrats se fait renvoyer par la volonté du Prince, lequel est justement le principal responsable de l’augmentation des bavures par l’exigence de faire du chiffre, et de juger la police sur le nombre de GAV.
Cette dérive vers l’autoritarisme est vraiment inquiétante : NS acceptera-t-il de rendre le pouvoir ?
Où va un pays qui a peur de sa police ?