Michel,
Vous oubliez de préciser le plus important : ce n’est pas la Grèce que l’on va sauver ou qui va faire faillite, ce sont 40% de banque françaises, 30% de banques allemandes, 18% de banques italiennes, 12% de banques espagnoles etc etc
Je n’ai plus les chiffres exacts de la répartition des créances grèques en tête, mais si les contribuables français ne veulent pas sauver la Grèce, alors les actionnaires de la BNP et de la société Générale vont être forts mécontents.
Donc on va « sauver la Grèce » bien entendu...
Soyons sérieux un moment... Ca n’a strictement rien à voir avec l’Europe, la confiance ou l’économie, c’est de la magouille de bas étage comme d’habitude. Et même si je suis totalement d’accord sur le principe avec vous, vous savez parfaitement que c’est impossible à faire...
Il faudrait « laisser tomber » la Grèce, qu’elle fasse faillite, que la BNP & Co fasse la gueule pour changer en s’asseyant sur ses bouts de papiers sans valeur, qu’il y ait une dévaluation en Grèce, suivi d’une crise et finalement d’une sortie de crise, pourquoi pas grace à des fonds européens. Un « signal » fort destiné aux pays un peu trop dépensiers sans doute, mais surtout aux banques...
Vous y croyez une seconde vous ?
Moi j’ai bien du mal...