Bonjour Pierre,
Vous avez parfaitement raison : les événements sont désormais
internationaux. Toute analyse bien appuyée sur des faits permet de mieux
comprendre les phénomènes. Ce que je constate dans ce monde, c’est la
logique de lutte et non la logique d’entente, qui prime et qui empêche
le dialogue en levant des voiles.
Il est un fait de constater que dans les manuels scolaires
français, on étudie l’arrière chambre d’un sarcophage égyptien, mais on
ignore qui est Lao Tseu ou Zhuang Tseu. La tache d’analyse sur la Chine est donc difficile. Il suffit d’ailleurs de
constater que même les sinologues s’engueulent entre eux.
L’opinion publique est « imprévisible et incontrôlable »,
j’ajouterai qu’elle est volatile et indéfinissable. On entend un
brouhaha. Les essaies de le canaliser ou de le formuler clairement se
traduisent jusqu’à présent, à écrire l’histoire des humains avec son
propre sang.
En absence de juridiction ou jurisprudence universelle, les droits de l’homme ne sont qu’un droit formel, un vœux. Et sans jurisprudence, foutaise (formule selon Deleuze). De plus, la notion de souveraineté, est en conflit avec la notion de l’universalité (A. Arendt).
Aussi bien les chinois que les européens, tant que c’est la logique de « qui en a une plus grosse » qui prime, parler des droits de l’homme sur la scène internationale, c’est une hypocrisie.
Sauf, si l’on essaie réellement de dialoguer et de cooperer pour une jurisprudence internationale ou améliorer chacun chez soi, les conditions humaines.
Quant aux récents conflits territoriaux entre la Chine et le japon, il est intéressant de voir les réactions des gens de Hongkong et de Taiwan.
Amclmt,
Liang