Cher Paul,
Je suis tout à fait d’accord sur votre analyse formelle de cette chronique, vous avez fort bien décrit l’état d’ébullition interne dans lequel se trouvait la garde des sceaux.
Néanmoins, je ne partage pas votre avis quant à votre dernière phrase « Dahan mérite qu’on le félicite pour son courage ». Sa chronique, certes courageuse ne m’a pas vraimment décoché un sourire. Dès lors, suffit il de s’émanciper de l’autorité du pouvoir en place pour être salué ? Sa fonction première, plus que la critique de l’invité du jour n’est elle pas de faire rire ?
Certains ont su dévelloper habilement le rire par la mise en boite de l’invité mais je ne pense pas que Dahan soit à la hauteur dans cet exercice.
Je pense que cette éviction n’est qu’anecdotique et n’a d’importance que parce que faisant suite aux précédentes sur la même antenne.