D’autre part, croyez-vous vraiment que les catholiques de ce monde doivent se sentir comptables des âmes de athées si ceux-ci ne croient pas qu’ ils en ont une ??.....
Je pense comme vous que chacun (athée ou croyant quelle que soit sa religion) est un jour où l’autre la proie du doute, ou en tout cas je le lui souhaite comme un bienfait, comme un rebond vers plus de sagesse.
Mais je ne comprends pas votre phrase citée ci-dessus.
Il me semble que ce n’est pas parce que quelqu’un croit ne pas avoir une âme qu’il en est réellement démuni, ni surtout que quiconque, catholique ou non, ait de ce fait matière à ne plus se sentir « son prochain ».
Je crois me rappeler que le Samaritain de l’histoire était considéré comme misérable vermisseau par les Juifs pieux de l’époque du Seigneur auquel vous faites référence, dont vous dites qu’il a lui-même été assailli par le doute ; il n’en manifesta pourtant pas le moindre, de doute, quand il raconta à ses disciples, en exemple de charité, l’histoire de cet inconnu qui porta secours à ce Samaritain si infâme aux yeux des pieux pratiquants de son temps...
Croyez-vous vraiment, à la (re)lecture de cette parabole, que les catholiques pourraient légitimement se laver les mains du sort de ceux « qui croient n’avoir pas d’âme » ?
Est-ce que « croire qu’on n’a pas d’âme » signifierait qu’on n’en a réellement pas et qu’on peut donc à bon droit crever sans secours sur le bord de la route ?
Marrant ça, j’ai pourtant eu une fort assidue éducation catholique, je n’ai pas eu la même lecture que vous.
Du coup, j’ai un doute...