Excellent article !
Ou comment la démocratie formelle est le paravent de manipulations indignes et illégitime...
D’un point de vue formel, néanmoins :
- La CEI n’a pas qualité pour nommer un président, c’est écrit noir sur blanc dans ses statuts. Elle l’a fait, il s’agit d’un coup de force. S’agissant de la nomination du président, il s’agit même d’une tentative de coup d’état. La collusion avec les intérêts stratégiques et économiques étrangers, du colonisateur, est indéniable.
- Le Conseil Constitutionnel a qualité pour nommer un président. Il l’a fait. Dans des conditions discutables, néanmoins légitimes au vu des circonstances. Le président a qui il a fait prêter serment est le vrai, le seul, l’unique président de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo.
D’un point de vue moins formel mais en l’occurrence légitime :
- La Côte d’Ivoire est engagée dans une lutte d’indépendance et de décolonisation véritable, afin d’accéder à la plénitude de sa souveraineté, pour son plus grand bien et celui de sa population.
- La France colonisatrice, et ses alliés opportunistes, ne veulent pas lâcher leur proie. Ils soutiennent, au mépris total des institutions de Côte d’Ivoire, et de sa souveraineté, un pseudo président putschiste, à leur bote, le très docile et corruptible Ouattara. Il s’agit d’un acte de guerre.
Laurent Gbagbo marche sur des œufs, il ne veut pas donner prétexte à une intervention militaire étrangère. Car visiblement il ne manque que le prétexte.
L’ Afrique aux africains !