morice a écrit :
« Johnny Winter, ah ah ah : il est inécoutable désormais, son son a trop vieilli et sa technique était trop frustre. »
Navré, mais nous ne parlons pas de la même chose.
D’une part, je ne suis pas certain que ton jugement de valeur sur le vieillissement d’un tel artiste, soit de nature à remettre en cause son incomparable contribution (tu vénères pourtant Peter Green, qui est devenu méconnaissable pour les raisons que tu connais).
Et d’autre part, sans parler de son érudition dans l’art d’appliquer des plans de blues les plus variées, la virtuosité de Johnny Winter est en tout points extra-ordinaire, notamment par ses capacités à jouer des tempos ultra rapides avec un rare foisonnement d’idées ; ce qui n’a d’équivalent que chez des consurrents aussi doués (ex : Ronnie earl, Melivin Taylor, Robben Ford, + et encore) ou bien chez les Jazzmen bluesy (ex : John Scofield, Larry Carlton, Mike Stern, Pat Metheny, George Benson, + et encore).
Face à de telles confrontations : tu vois bien que Gary Moore est loin de prétendre à un tel niveau de performances.