Ce résumé prudent me paraît assez bien traduire l’état de l’art.
L’IA forte n’est pas pour demain, mais il n’empêche que l’IA faible va nous questionner longtemps, comme le machinisme l’a fait en son temps car il oblige à une relocalisation du travail humain vers des activités toujours plus intelligentes et donc toujours plus exigeantes.
Je pense que cela est un problème qui peut trouver sa solution dès que la puissance machinique sera taxée un peu comme la fortune (qui est aussi puissance au service de la volonté de puissance de l’humain).
Mais les peuples de la terre sont-ils encore en position de retrouver leur souveraineté face à la bête de la finance mondiale ?
Par ailleurs, le problème sera aussi celui de l’usage militaire de l’IA faible. Mais peut-être qu’au regard du risque de l’Holocauste nucléaire, le danger restera relativement mineur pour encore un bon bout de temps.