Dieu ou le néant, tel est le choix !
Dieu seul sait où peut mener une discussion amicale...
Pascal est connu pour son pari sur l’existence de Dieu. Sa démonstration m’a laissé indifférent car, grâce à ma grand-mère, voyante et à l’écoute de son ange, j’ai toujours été croyant, même si, jeune adulte, j’ai pensé devoir mettre mes convictions religieuses à distance.
Je ne voyais pas alors de nécessité logique à tenter de les incarner dans ma vie quotidienne. Je me pensais un bon gars, j’avais des valeurs, j’étais scientifique, darwinien, j’allais vivre la vie des hommes de mon temps et, pour le reste, comme dit si bien le titre du beau film d’Ernst Lubitsch : « Le Ciel peut attendre ».
Très vite, l’anthropologie de René Girard — qui postule que l’humanité est née avec l’invention du sacrifice donc du sacré et du religieux — m’a ramené vers la nécessité logique et morale de la foi au sein même de la vie humaine. Mais peut-être étais-je prédisposé à lire les choses ainsi et à me placer dans l’imitation inconsciente de René Girard ? Car tout en adoptant une démarche qui se voulait scientifique, celui-ci ne manquait pas de se positionner comme croyant, jusques et y compris, dans ses raisonnements. Le fait est qu’un des amis, aussi fan de Girard que je le suis moi-même, ne s’est jamais senti logiquement contraint de renoncer à ses convictions athées [1].
Rien de surprenant à cela. Athéiste ou pas, nous avons tous un esprit en « lit de Procuste » qui trie l’information qui lui parvient et l’intègre à ses représentations de manière à « persévérer dans son être » et, donc, dans ses croyances. En science [2] on parle d’une « ceinture de protection » qui encaisse les « coups » que sont les réfutations expérimentales et protège ainsi le « noyau dur » de la théorie. Il en va de même pour l’individu et ses préconceptions qu’il n’imagine pas réfutables car ce serait déjà un bouleversement si elles se voyaient remises en question aussi peu que ce soit et nous avons tendance à nous épargner ce genre d’épreuve. Il y a là, dans le fait de nous donner une vision du monde, une Weltanschauung, un enjeu vital, proprement identitaire pour chacun d’entre nous car nous nous donnons alors une image de notre place dans ce monde, de ce que nous pouvons en espérer et donc une image de nous-mêmes que nous ne sommes pas prêts à renégocier à la légère. Pour changer la donne, il faudra vraiment du lourd.
Or, il existe une croyance très répandue, presque universelle, selon laquelle Dieu, la Providence, ou la Vie — option préférée des athées ou des adeptes du Nouvel Age — nous donnent toujours ce dont nous avons besoin. Et une constante dans la vie, c’est que seule l’épreuve de l’adversité — et donc de l’échec, serait-il seulement relatif ou temporaire — nous met en situation de consentir aux nécessaires apprentissages, et donc à la révision de nos convictions erronées. En nous plaçant dans cette perspective [3], on pourrait dire que s’il nous arrive de devoir affronter ou côtoyer la mort, c’est peut-être parce que nous avons des convictions « lourdes » à transformer afin d’adapter notre vision et notre rapport au monde.
L’enfant serait, en quelque sorte, l’exception qui confirme la règle : il n’est pas vraiment utile qu’il se trouve confronté à la mort parce qu’en règle générale, il est tout disposé aux apprentissages de sorte que cette épreuve peut et doit lui être épargnée autant que possible, en particulier dans le contexte passablement aggravant des croyances athées car c’est alors le néant qui se présente à lui et c’est une perspective difficilement soutenable, même pour un adulte.
J’en veux pour preuve ce témoignage édifiant d’un athée empathique... :
« Nous qui sommes athées, nous avons fait notre deuil d'une vie "après" : pas de paradis et pas d'enfer, seulement le néant. Ce ne fut pas forcément facile mais quand on est enfin parvenu à assumer ce néant cela donne une sorte de sérénité face à un "après" qui n'existe pas (je parle pour mon cas propre).
Mais le problème se pose avec les enfants qui sont confrontés à la mort d'un être cher (un grand-parent par exemple). Il est alors difficile de leur dire "ton grand-père, il n'existe plus, il n'est plus rien" car à 5 ou 10 ans on n'a pas eu cette démarche de l'athée face à la mort que j'évoquais plus haut. Oh combien il est facile alors de leur dire "ton grand-père il est parti pour un long voyage au paradis et tu le retrouveras un jour quand toi aussi tu vas mourir car on va tous mourir un jour".
Je n'ai jamais été confronté à cette situation avec un enfant mais j'ai des amis qui l'ont été. Ils sont athées comme moi et pourtant ils ont dit à leur garçon (7 ans) que son grand-père était parti pour le paradis. On en a discuté ensemble et ces amis m'ont dit : "tu comprends, il était tellement désespéré, il pleurait tellement, que nous n'avons pas pu ne pas lui dire que son grand-père n'était plus rien. On lui expliquera plus tard quand il sera grand". Et puis un jour ce petit garçon m'a parlé de son grand-père et m'a dit "il est au paradis, hein ?". Alors moi, l'athée je lui ai répondu "oui", car c'était la seule réponse que ce garçon attendait de moi. Bien sûr je ne suis pas très fier, je n'ai pas renié mon athéisme mais je ne pouvais pas lui dire "ben non, le paradis ça n'existe pas", cela aurait été une telle violence envers lui et envers son chagrin pour la perte de son grand-père. »
Il apparaît donc ici, comme suggéré par le titre, que l’alternative est bel et bien croire en Dieu ou croire au néant de sorte qu’il n’y a pas d’alternative au fait de croire. Pour le dire autrement, la croyance n’est pas une option, elle est constitutive de la nature humaine et, plus précisément, de la psyché, de sorte qu’il n’existe pas d’incroyants à proprement parler. La question est juste de savoir à qui ou à quoi on croit. Si on ne croit en rien, on croit quand même. On croit qu’il n’existe rien au-delà de la phénoménologie éphémère de la vie humaine. Celle-ci apparaît alors d’une parfaite absurdité, ainsi que l’a défendu le courant littéraire de l’absurde avec des auteurs aussi remarquables qu’Albert Camus.
L’ami athéiste évoqué plus haut a été confronté à la mort, celle de sa jeune compagne à laquelle il était infiniment attaché. Alors qu’il se trouve actuellement dans une adversité épouvantable à mes yeux, la belle disparue est revenue dans la conversation et son caractère irremplaçable a été clairement exprimé, pas seulement par mon ami, car il m’était facile d’abonder dans son sens. D’abord parce que je pense que personne n’est remplaçable en tant que personne [4]. Ensuite parce que cette amie était vraiment une belle personne, sensible, modeste, affectueuse et capable d’aimer sincèrement. Bref, une personne adorable, rare et même, on peut dire, exceptionnelle par les temps qui courent.
Dans l’idée d’adoucir la perspective passablement douloureuse qui émanait de notre conversation, j’ai évoqué la possibilité de trouver une forme de réconfort dans l’idée d’une présence continuée de l’être aimé au travers de « reflets » que le monde — certains diraient l’Univers — pourrait renvoyer et qui aideraient à se convaincre d’une forme de « persistance » de la personne disparue. C’est ainsi que, par exemple, Krishnamurti s’est remis de la disparition de son frère et cette façon de voir les choses a contribué à sa « libération » ou son « éveil » quelques années plus tard.
En dépit d’un signe étrange qui lui est parvenu quelques temps après la mort de sa compagne et qui aurait pu passer pour une communication post-mortem, mon ami s’est stoïquement tenu à l’idée de sa complète disparition de sorte qu’il n’a pas du tout été sensible à ma suggestion. Ce signe était pour lui un peu comme la lumière reçue d’une galaxie lointaine bien longtemps après qu’elle se soit désintégrée. Des « affects puissants », une forme de résonance, et voilà l’explication. De son point de vue, sa bien-aimée, irremplaçable, n’est plus, car elle n’est plus sur Terre ET il n’y a pas d’au-delà — du moins le croit-il.
Je dois avouer que cette conviction fermement affichée m’a fait « tomber des nues ». Force m’a été de constater ma totale impuissance. Je ne voyais pas du tout comment apporter mon soutien car je peinais à comprendre qu’on puisse voir les choses ainsi. Que faire, que dire, quand il semble à peine pensable de vivre avec une entité destinée au néant, c’est-à-dire, intrinsèquement dénuée d’âme ? Comment font les athées pour se situer dans ce monde désolé et désolant qui est le leur à mes yeux dès lors que l’être aimé que l’on croit être une personne n’en est pas une puisqu’elle n’a pas d’âme ?
Voilà les questions qui m’assaillaient pendant que je contemplais avec effroi l’immense espace conceptuel qui me séparait de mon ami et qui m’était resté complètement inaperçu jusqu’à présent. Cet article rédigé « à brûle-pourpoint » n’a pas pour ambition d’apporter des réponses définitives. Il s’agit seulement pour moi de rassembler, presque dans l’urgence, les éléments de réflexion disponibles et de commencer à les agencer d’une manière aussi cohérente que possible.
La question est donc comment font les athées pour ne pas voir qu’ils vont délibérément au néant ? Regardent-ils ailleurs ? Se disent-ils que l’anéantissement final est le lot commun et cessent-ils de s’interroger à ce sujet après s’être convaincus du caractère illusoire de la croyance en quelque chose qui s’appellerait l’âme ? Le problème est d’autant plus ardu que je ne doute pas une seconde que les athées voient les humains exactement comme le font les croyants, c’est-à-dire, comme des semblables, donc des personnes, ce qui veut dire a minima des êtres animés au sens où, avant toute chose, c’est en eux-mêmes que se trouve la source de leurs déterminations volontaires, de leurs attitudes, comportements, etc.
Autrement dit, les athées croient en l’âme oui, mais dénudée de ses attributs religieux et, en particulier, l’éternité. Elle est alors ce que nous appelons la psyché, terme qui signifiait bel et bien âme chez les Anciens mais qui est dorénavant entré dans le giron de la science et ne traduit plus que la dynamique d’un esprit que la quasi-totalité des chercheurs s’efforcent de naturaliser, c’est-à-dire, de réduire à des processus physico-chimiques, physiologiques ou neurologiques et, quoi qu’il en soit, matériels. Dans un tel contexte où, finalement, toute l’attention est dorénavant portée sur la mécanique cérébrale, que deviennent l’esprit et la personne elle-même si ce n’est la simple manifestation ou la pure phénoménologie d’une dynamique causale suffisamment complexe pour nous sembler source autonome et seule responsable du comportement ?
Autrement dit, mis en présence du cyborg Rachel, modèle Nexus 6 du film Blade Runner, un athée, constatant qu’il ne peut aucunement la distinguer d’un humain « naturel », n’acceptera-t-il pas, en toute logique, de la considérer comme une personne « aimable » sans se poser la question de son origine artificielle ? A ses yeux d’athée, la psyché de Rachel, même « bricolée » par le génial Tyrell, vaut bien celle d’une autre humain, n’est-ce pas ? Dès lors, pourquoi ne pas l’aimer, vivre avec elle et même avoir des enfants si elle le peut [5] ?
Pour le croyant, bien sûr, c’est une autre paire de manche. Si Rachel n’a pas d’âme, si elle est seulement animée par une psyché de robot, quand bien même elle serait équivalente à une psyché humaine, ce serait une terrible idolâtrie que de l’aimer exactement comme une personne « à l’image et à la ressemblance de Dieu » et, donc, dotée d’une âme éternelle. Cette idolâtrie c’est, par exemple, celle dans laquelle se vautre le personnage incarné par Christophe Lambert qui, dans le film de Marco Ferreri, tombe dépendant et carrément amoureux d’un porte-clé en forme de visage féminin qui lui dit « je t’aime ». Cette idolâtrie est aussi celle des consommateurs de sexe virtuel avec des leurres de plus en plus sophistiqués et qui, sans même avoir atteint le stade de la robotique humanoïde façon Blade Runner, n’en posent pas moins la même question qu’amène la confrontation à Rachel : que fait exactement celui qui entretient une relation affective avec une entité sans âme ?
Le croyant ne saurait consentir à cela car, de mon point de vue candide ou disons insuffisamment formé sous le rapport de la religion en général, de la théologie en particulier, ce qui n’a pas d’âme n’est pas une personne, même si elle en a l’apparence. Point barre. Les mécaniques qui glosaient dernièrement à Genève nous ont simplement offert un spectacle grossier, un vrai cirque de l’I.A car, même si par quelque artifice de droit, le statut de personne pouvait leur être attribué [6], il ne peut s’agir que d’automates, de machins incapables de faire autre chose que de simuler des affects. Le cas des cyborgs ou plutôt des répliquants de Blade Runner est plus intéressant car nous devons supposer l’existence d’une psyché complète, telle que les scientifiques la conçoivent actuellement pour l’homme. Autrement dit, j’y insiste, il n’y a pas de différence avec la manière dont les athées voient l’humain et chacun peut aisément imaginer quel boulevard cette perspective offre aux délires transhumanistes. Pour le croyant, par contre, peu importe la psyché, complète ou pas, seule compte l’âme immortelle qui fait miroir de Dieu et dans laquelle, au travers du rapport amoureux, chacun cherche son image de « fils de Dieu », c’est-à-dire, son accès à l’être en tant que sujet et pas seulement verbe.
La belle amie disparue est pour moi, indiscutablement, une personne, une âme, qui est à présent dans l’au-delà et je suis tout disposé à croire que ses « puissants affects » sont susceptibles de « résonances » et donc d’effets en ce bas-monde. En fait, comme il est raisonnablement temps d’aller vers une conclusion pour cette modeste exploration d’une immense question, je vais me permettre une conjecture qui devrait « emballer » l’ensemble — à défaut du public qui aura eu la patience de me lire jusque là — autant que révéler ma « foi du charbonnier » tant je persiste et signe dans mes interprétations religieuses…
Conclusion
En effet, tout bien considéré, il me semble parfaitement plausible que la compagne trop tôt disparue ait accepté son destin tragique dans la perspective d’obtenir le salut de l’âme de mon ami athée en l’amenant à se confronter à ce choix vertigineux entre Dieu et le néant. Si son sacrifice porte ses fruits et qu’il se convertit, il sera sauvé et connaîtra l’éternité dans l’au-delà, le paradis où il pourra la retrouver. On me trouvera sûrement fleur bleue car je juge l’image non seulement belle mais crédible. En se mettant elle-même dans la balance, du côté de Dieu, elle pouvait espérer la faire pencher suffisamment pour qu’il accepte de remettre en question ses convictions athées héritées d’une Révolution qui n’a jamais eu d’autre visée que de mettre l’humanité à l’horizontale en décapitant toute transcendance autre que maléfique.
En dernier ressort, l’athéisme vient en droite ligne de la suggestion du serpent : « vous serez comme des dieux », celle-là même qui, à présent, se reflète partout en ce bas-monde, notamment avec tous ces individus qui croient pouvoir se définir et donc se créer eux-mêmes en faisant fi du plan divin et de l’idée de destin au sens étymologique. En fait, très concrètement et, peut-être, trivialement car il s’agit d’une conjecture dénuée de support empirique, je pense que les athées ont imité et intériorisé la volonté antagoniste du malin qui a simplement déclaré « non, je ne servirai pas » (non serviam), ce qui veut dire, je ne me soumettrai pas et, par conséquent, j’œuvrerai à mon propre bénéfice.
L’athée vise l'auto-suffisance, il refuse de dépendre, s’écarte de toute forme de soumission, il veut faire seul (ou seulement entre semblables d'égal statuts) et, de fait, il le devient tôt ou tard puisque la chair, corruptible en diable, vient le séparer de ses proches qui retournent au néant, à moins que ce ne soit lui qui les précède. Au final, sans aucune certitude mais avec une réelle conviction, je perçois là une forme de narcissisme, un orgueil d’origine défensive-infantile au sens où, tel que je le conçois, des enfants n’ayant pas suffisamment eu le sentiment d’être aimés, pourraient ensuite traduire leur ressenti victimaire au travers du rejet de l’autorité (adulte ou divine) et de la soumission qui l’accompagne en faisant le choix du soi-autonome-qui-ne-doit-rien-à-personne et qui exècre toute verticale, choix facilité par le Zeitgeist matérialiste et athée qui domine l’Occident depuis la Révolution justement.
L’athée me paraît donc dans la posture de « toute-puissance » infantile coléreuse, donc adverse, qui consiste essentiellement à dire « non, je ne veux pas de de toi et si je ne suis rien sans toi alors qu’il en soit ainsi ». Bref, c’est la posture victimaire jusqu’à l’autodestruction, "l’option Samson" au plan de l’individu. On me dira que j’ai tort de postuler un tel orgueil et que l’athéisme c’est d’abord et avant tout faire le choix de la raison. L’athée ne refuse-t-il pas les affects de consolation auxquels s’adonne le croyant qui espère dans un au-delà céleste ? Cette prétendue voix de la raison est maline et donc trompeuse. C’est là encore au plan individuel l’équivalent de cette fumisterie de la science matérialiste-cognitiviste qui consiste à laisser croire — quel autre mot ? — que l’Homme a inventé les dieux pour se rassurer face aux évènements de nature météorologique qu’il devait affronter seul et désemparé, à l’aube des temps. Sauf que cette explication est idiote car pour se servir de Dieu comme réassurance, il faut d’abord l’avoir inventé et ce n’est pas un éclair dans le Ciel qui va vous donner l’idée d’une religion dont le rite consiste à sacrifier une victime afin d’obtenir des grâces divines.
Nous n’allons pas refaire ici toute la théorie girardienne, ce n’est pas utile. Il s’agissait simplement de faire apparaître que l’athée est simplement partie prenante d’un large consensus intellectuel engendré par une science avant tout soumise aux « puissances de ce monde », ne serait-ce que sous le rapport des financements. Autrement dit, les athées, loin d’être des résistants aux dogmes religieux, sont, à mes yeux, des moutons de Panurge abandonnés à Mammon. Voilà, je sais, c’est brutal, ça pourra sembler peu charitable mais on n’est pas là pour couper les cheveux en quatre, n’est-ce pas ?
Quoi qu’il en soit, je ne pouvais clairement pas dire tout cela à mon ami — qui ne le découvrira que si la Providence y pourvoit — mais que je souhaitais néanmoins exprimer afin de cesser de l’avoir en tête. J’ai bien conscience de la fragilité de l'enchaînement hâtif que je viens de présenter. Sa nécessité n’apparaîtra pas toujours évidente et beaucoup voudront la contester. Alors que les joutes commencent, elles ne sauraient être inutiles. Je suis convaincu qu’une fois la poussière retombée, nous y verrons plus clair !
[1] Etant entendu que, nous l’allons voir, l’athéisme est une croyance comme une autre qu’on ne peut donc réduire au simple fait de « ne pas croire ».
[2] Ou plutôt en épistémologie, avec Imre Lakatos.
[3] Que d’aucuns critiqueront comme étant finaliste, ex post facto, et dérivée de croyances théistes mais sa large diffusion me laisse à penser qu’elle peut être légitimement utilisée ici de manière pédagogique.
[4] Contrairement au dicton qui voudrait que nul ne soit irremplaçable mais qui ne vaut que dans un cadre fonctionnel, le plus souvent professionnel, ou pour les psychopathes qui perçoivent les êtres humains comme des objets ou des instruments de leurs désirs de sorte qu’ils sont, à leurs yeux, aisément interchangeables.
[5] Ainsi que cela est évoqué dans le film Blade Runner 2049
[6] Comme il l’a été pour le machin surnommé Sophia.
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