La voiture électrique : c’est parti… et bien parti

Il y a deux jours, j’ai eu l’insigne privilège d’essayer l’un des quatre exemplaires du roadster Tesla qui viennent d’être livrés en France ; l’exemplaire de l’heureux possesseur varois… Autant vous dire que je suis encore sous l’effet d’une sidération semblable à celle procurée par une expérience de science-fiction.
Pensez-donc : 255 chevaux de type Mustang, libérés à discrétion, sans aucun à-coup et dans un silence presque total, pour passer de 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes, sur une petite route de campagne ! Je ne l’aurais pas cru sans l’avoir constaté moi-même : la poussée ressentie lors d’une telle accélération est du même ordre de grandeur que celle procurée par un avion de chasse.
Montée sur la cellule de la magnifique Lotus Elise, cette technologie d’avant garde est pourtant d’ores et déjà garantie 1 million de kilomètres, sans autre entretien que le renouvellement (ou les appoints) du liquide du système de refroidissement du pack de batteries… et le remplacement, de temps à autre, d’un des 6831 éléments lithium-ion de ce pack ; à quelle fréquence ? Seule l’expérience de ces riches pionniers le dira.
Par ailleurs, l’autonomie avérée de la machine est comprise entre 250 et 300 km, selon le type de conduite.
Quoi qu’il en soit, la classe de l’équipement intérieur du véhicule est du niveau de celle de tous ses homologues à essence, à ceci près que la Tesla est équipée d’une climatisation exclusivement électrique. Mais le roadster dispose d’une innovation révolutionnaire qui, à mon sens, se retrouvera dans la quasi totalité des véhicules automobiles de demain : le télédiagnostic de pannes. Vous êtes en rade ? Vous branchez la clé USB prévue à cet effet et, par l’intermédiaire de votre iPhone (ou de tout autre vecteur internet) vous recueillez immédiatement les instructions techniques vous permettant de vous dépanner infailliblement.
Une fois encore, le carnet de commande de la société de la Silicon Valley, qui commercialise ce petit bijou, tend à suivre la même dynamique que ceux de Microsoft et d’Apple. Aussi, n’est-ce sans doute pas un hasard de trouver parmi ses dirigeants les promoteurs de Google.
…Je vous aurai tout dit en vous apprenant que la superbe machine coûte quand même près de 90000 euros hors taxe !
Néanmoins, jamais comme ce matin là j’ai eu le sentiment d’être le témoin des balbutiements précurseurs d’une ère nouvelle : celle d’une révolution dans le transport automobile, contre laquelle personne ne peut désormais plus rien. J’ai davantage encore pris conscience à quel point les moines-soldats de l’écologisme ne s’y trompent pas en jetant toutes leurs forces dans la bataille contre la voiture électrique – comme, jadis, les forces réactionnaires contre le train – parfaitement conscients que, demain, cette voiture électrique sera avant tout une voiture nucléaire ; tout au moins dans notre pays.
Je joins une photo de l’engin dont il est nécessaire de recharger les impétueux chevaux en 3 heures et demi… à l’aide d’une prise triphasée 3 fois 60 ampères, tout de même.
46 réactions à cet article
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NON A LA VOITURE RADIOACTIVE !
Il serait temps de comprendre ceci : si ses batteries sont rechargées sur le secteur, un parc de voitures électriques sera responsable de toutes les tares du nucléaire (risques, déchets radioactifs, etc) mais aussi, contrairement à une idée reçue, de l’émission de grandes quantités de co2.
En effet, comme l’ont reconnu le RTE (Réseau de Transport de l’Electricité) et l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), dans une étude (*) qui concerne le chauffage électrique mais dont les conclusions sont directement transposables à un parc de voitures électriques, l’électricité produite par EDF est fortement émettrice de co2, en particulier lors des pointes de consommation.
L’explication est simple : chaque fois que la température baisse, la consommation électrique due aux convecteurs est telle que ce sont alors des centrales thermiques (gaz, fuel, charbon), françaises et étrangères, qui sont mises en service, dégageant de grandes quantités de CO2. En effet, même surdimensionné comme c’est le cas en France, un parc nucléaire a une grande inertie et est incapable de répondre aux pointes de consommation.
Ce phénomène, lié au chauffage électrique, serait immanquablement reproduit avec un parc de voitures électriques que leurs propriétaires mettraient quasi simultanément en charge le soir en rentrant de leur journée de travail. Et même si les courbes de consommation pouvaient être « lissées », il ne faut pas oublier que l’utilisation d’électricité nucléaire est injustifiable sur le plan environnemental.
Il faut heureusement noter que, comme c’est le cas par exemple à Clermont-Ferrand ou à Montmelian (**), il est possible de recharger avec des énergies renouvelables les batteries des véhicules électriques. Une fois de plus, il apparait que le seul but de M Sarkozy, avec la voiture électrique comme avec la taxe carbone ou le grenelle de l’environnement, est de soutenir l’industrie nucléaire au détriment de l’environnement qu’il prétend pourtant protéger...
(*) http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/CO2-Chauffage-electrique-RTE-Ademe.pdf
(**) http://www.montmelian.com/solaire/equipementssolaires.htm-
Cher Stéphane Lhomme,
Pour parler de ce que vous ne connaissez pas, vous n’avez pas votre pareil. N’êtes-vous pas fatigué de débiter vos inepties pseudo-techniques et pseudo-scientifiques ?Montrez donc à nos lecteurs l’étendue de vos connaissances en répondant à la simple question suivante : quelle est la surface requise en panneaux photovoltaïques pour recharger une seule Tesla de 185 kw ayant roulé pendant deux heures ?... Je suppose que vous ne verrez ensuite aucun inconvénient à étendre ce petit calcul au 10 % visés de notre parc automobile, pour lesquels on compte de l’ordre de 20 à 50 KWh au 100 km, par véhicule.Si, au lieu d’être nucléaire, tous ces engins devaient un jour être solaire ou éolien, il ne fait guère de doute que les trajets professionnels de leurs propriétaires seraient couverts en bus ou en métro plus souvent qu’à leur tour !Il est d’ailleurs plus qu’opportun de rappeler à nos amis que, avec l’équivalent de la puissance de quelque 23 tranches nucléaires, le parc éolien allemand ne couvre encore que guère plus de 7 % de la consommation électrique nationale !Pour le reste, bien que je sois un ancien exploitant, je laisse le soin à quelques amis de faire un sort à l’affirmation que vous prêtez abusivement à RTE et que vous seriez bien incapable d’argumenter vous-même, techniquement ; je n’ai pas toujours du temps à perdre dans des échanges spécieux où les interlocuteurs ne parlent pas la même langue.Quant aux analyses de l’ADEME, il n’est depuis longtemps plus un secret pour personne qu’elles relèvent plus du regard partisan que de la rigueur scientifique. Quelques unes des interventions, que j’espère voir arriver sur ce forum, vont en apporter la preuve à nos lecteurs.André Pellen -
S Lhomme a écrit : "chaque fois que la température baisse, la consommation électrique due aux convecteurs est telle que ce sont alors des centrales thermiques (gaz, fuel, charbon), françaises et étrangères, qui sont mises en service, dégageant de grandes quantités de CO2"
Cela montre, à l’évidence, que le CO2 provient des centrales thermiques et non des centrales nucléaires.
Cela prouve aussi que notre parc nucléaire n’est pas suffisant.
Merci M. Lhomme pour cette éclatante démonstration.
Par ailleurs, les centrales thermiques ne se contentent pas de diffuser du CO2. Les centrales thermiques, chères aux coeurs de M. Lhomme, des Danois et des Allemands, diffusent aussi de la radioactivité, des oxydes de souffre (SOx), des oxydes d’azote (NOx), qui sont dangereux pour la santé humaine et pour la nature, du CO (gaz mortel), ainsi qu’une foule de particules pathogènes dont certaines provoquent des cancers.
Avec la bénédiction de M. Lhomme et de ses acolytes, les centrales thermiques nous forcent à manger, boire et respirer ces pollutions dangereuses et qui ont fait leur preuves.
Et ça vous fait rire, M. Lhomme !....
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De toute évidence la généralisation du véhicule électrique pourra conduire à un renforcement des émissions de GES imputables aux centrales à combustibles fossiles, dont IL FAUDRA DEDUIRE les émissions qui ne se feront pas du fait de l’utilisation d’essence ou de gaz oil : un bilan qui pourrait bien s’établir en faveur du véhicule électrique SI le rendement global du mix électrique est meilleur que le rendement moyen du moteur à combustion interne.
C’est donc de la source d’énergie primaire à la roue qu’il faut établir le bilan, et cela ne se fait pas sur un coin de table.
Par ailleurs il est toujours possible de mettre en service, via des compteurs appropriés, un système de tarification variable qui dissuaderait de brancher son véhicule (et autres systèmes gros consommateurs) aux heures de plus grande charge du réseau.
Mais « croire » que la voiture électrique « nous sauvera, ou non » et nous permettra de conserver le niveau de mobilité dont nous disposons aujourd’hui sans augmenter la teneur de l’atmosphère en gaz à effet de serre et en débattre « à vue de nez » a très peu de signification.
« Les Cahiers de Global Chance » viennent de publier une étude sur les transports dans laquelle la question du véhicule électrique est largement abordée : « Les transports face aux défis de l’énergie et du climat » (voir le « pdf ») .
Ce document démontre que la traction électrique ne pourra être que l’un des divers éléments d’une nouvelle mobilité moins coûteuse du point de vue énergétique et environnemental, mais que la technologie seule ne suffira pas, que plus de solaire ou plus de nucléaire ne seront pas suffisants face au double enjeu du réchauffement climatique et de la diminution des ressources fossiles facilement accessibles.
A propos d’une option qui favoriserait le nucléaire notons qu’il est en fait déjà trop tard pour construire de nouvelles centrales (au mieux 7 ans entre la décision et l’entrée en service, peut-être plus avec des EPR lol ) si l’on considère la très grande urgence de réduire notablement nos émissions de GES : une des options les plus rentables à tous points de vue serait de réduire nos (très nombreux) gaspillages.
Et l’un de ces gaspillages massifs consiste à chauffer (et refroidir en été) à partir d’électricité des bâtiments que l’on ne se presse surtout pas de mieux isoler...
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Les interventions de Stéphane sont toujours aussi réjouissantes. On dirait un extrait des oeuvres complètes de Gribouille. Ainsi le nucléaire serait responsable des émissions de CO2 des centrales à charbon permettant de faire face à la demande de pointe. L’idée que ce soit précisément le manque de puissance nucléaire qui contraint à utiliser les centrales à charbon ou à gaz quand la demande excède l’offre ne l’effleure pas (entre parenthèses, le manque de souplesse du nucléaire est un mythe, sauf quand les centrales sont à plein régime ; alors, effectivement, elles ne peuvent augmenter leur production !) .
Par ailleurs, pourquoi les possesseurs de voiture électrique se donneraient-ils le mot pour recharger leur batteries aux heures d’hyperpointe (les plus chères) qui ne représentent que quelques jours par an ? Alors qu’il bénéficieront de tarifs attractifs la nuit, après minuit ? Stéphane prendrait il les français pour des débiles mentaux ?
Reste le caractère injustifiable, selon lui, de l’électricité nucléaire. Une étude récente de l’Académie des Sciences Américaine vient d’estimer le coût sanitaire et environnemental de l’usage du charbon pour alimenter les centrales électriques US à 67 milliards de dollars chaque année (hors émission de CO2). Ces résultats confortent ceux qui avait été obtenus par l’étude européenne EXTERNE. Ceux ci donnait une fourchette de coûts externes compris entre 0,01 c€/kWh et 0,245 c€/kWh pour le nucléaire et 7 c€/kWh pour les centrales à charbon. Mais cela ne perturbera pas Stéphane qui ne peut que répéter son catéchisme antinucléaire. Il est impossible de convaincre ceux qui croient que Dieu créa le monde en 7 jours que ce n’est peut être pas vrai. Pour Stéphane le caractère irrémédiablement diabolique du nucléaire est aussi une question de foi.
Il est tout à fait vrai que la multiplication des batteries à recharger pourrait atténuer le principal défaut des énergies intermittentes (l’éolien et le photovoltaïque). Et ceci peut même être vrai si on recharge les batteries sur le secteur : il suffirait de prévoir des tarifs intéressants en période de production d’électricité renouvelable. Raison de plus pour s’équiper en voiture électrique dès que possible....
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à Hervé Nifenecker qui a posé la question : "Stéphane prendrait il les français pour des débiles mentaux ?"
Pour une fois que je connais la réponse à une bonne question, je m’empresse de l’offrir aux foules avides de connaissances : c’est OUI, bien évidemment.
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Il faudrait demander à Stéphane Lhomme et SDN de donner des données chiffrées (g CO2, mSv, etc..)et non de vagues impressions (« tares » « grande quantité de CO2 », etc..)
Chacun vérifiera sur le site de RTE qu’on dispose de 20 à 30 GW nucléaires pendant 3 à 4h par jour, permettant de recharger un parc entier (30 millions) de petites voitures électriques, et cela pendant 3/4 de l’année.
Le problème c’est l’hiver et l’hiver le photovoltaïque produit presque rien (3 à 8 fois moins que l’été). En fait le kWh photovoltaïque principalement produit en été racheté à un coût exhorbitant (60 c) , c’est dire 7 fois son prix de vente et 70 fois sont coût marginal de production, ...ne sert à rien. Le photovoltaïque aujourd’hui c’est une bonne affaire, le symbole qu’on peut investir 13 000 euros, c’est un peu comme les pigeonniers sous l’Ancien Régime : Le peuple devrait se mobiliser pour Sortir du Photovoltaïque. Une nuit du 4 août pour faire débrancher le PV réseau.
Quant à l’éolien, ce n’est pas durable, on démonte les éoliennes après à peine 20 ans alors qu’un réacteur nucléaire dure au moins 60 ans. On prolonge même la durée de vie des RBMK aujourd’hui... Le bilan, il faut 8 fois plus de béton au kWh produit en éolien qu’en nucléaire. On comprend mieux pourquoi le syndicat des énergies renouvelables est dirigé par un ancien promoteur immobilier.
Les français devraient se mobiliser pour que l’on construise des surgénérateurs comme Superphénix, ça permettrait de passer la pointe hivernale et de produire de l’hydrogène en basse saison pour hydrogéner la biomasse et fournir 20 Mtep de carburants en utilisant seulement 6 millions d’hectares. Avec de surgénérateurs on aurait un courant électrique régulier au tarif éolien sans extraction de minerai, sans actinides mineurs.
Les français et les suédois ont trouvé une solution pour le stockage des déchets à vie longue produit par les réacteurs actuels. Il est donc faux de dire que" l’utilisation d’électricité nucléaire est injustifiable sur le plan environnemental."
Si on lit le scénario de SDN, leur premier geste est de passer à 150 TWh thermique fossile, alors lorsqu’ils parlent d’émissions de CO2, on rigole. ( c’est vrai, ensuite ils baissent un peu mais ils mobilisent toute la biomasse pour l’électricité ce qui est ridicule avant le pic pétrolier)
Lorsque je rencontre des gens de l’ANDRA, ils font des modèles sur 100 000 années (en géologie c’est possible) lorsque je présente ces résultats à des antinucléaires que je rencontre, ils me répondent qu’ à cette date, eux ne seront plus là et « qu’ils s’en foutent » : lesquels se soucient des générations futures d’après vous ?
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à Stéphane Lhomme qui a écrit : « NON A LA VOITURE RADIOACTIVE »
Pauvre Lhomme qui n’a pas encore appris que tout est radioactif sur notre belle planète, toutes les voitures – même celles à essence qu’il aime tant – tout ce qu’on boit, tout ce qu’on mange, tout ce qu’on touche, tout l’air que l’on respire, et jusqu’à Stéphane Lhomme lui-même avec ses 10 000 becquerels internes et les 1 000 becquerels dont il bombarde, sans aucune vergogne, ses voisins et notre environnement.
La science évolue, le monde évolue, mais Lhomme stagne dans son ignorance et son obscurantisme désespérants.
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l’amperage n’est pas multiplie par 3 en triphase
60 x 3.5= 210
210x380= 79,800kw soit 22.8kwh
edf va etre tres content, il est bien l’abonnement .........-
N’importe quoi ! Une éclatante illustration, s’il en était encore besoin, que les gens n’ont aujourd’hui que des opinions et peu de connaissances. 3X60 ampères désigne la capacité ampèremétrique requise de la prise pour ce genre d’usage et non l’usage qui en est obligatoirement fait. Toutes les prises ordinaires de votre logement sont des prises de 16 ampères. Comptez-les et votre pseudo raisonnement vous empêchera de dormir !
Ne vous en déplaise, 60 ampères par phase font une puissance souscrite maximale d’environ 40 kw et une recharge de la Tesla de 3 heures à cette puissance coûte 120 kwh. Faudra expliquer aux lecteurs votre hallucinant calcul !André Pellen -
Encore un article qui se contredit en 2 phrases...
« La voiture électrique, c’est parti et bien parti »
« …Je vous aurai tout dit en vous apprenant que la superbe machine coûte quand même près de 90000 euros hors taxe ! »
Quand on aura des prix abordables pour le commun des mortels on pourra parler de la voiture électrique...pour le moment ça me fait le même effet que la lecture d’un article sur Star wars.
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Voyons Zord, tout le monde sait que tout heureux possesseur d’un tas de ferraille bas de gamme, ou d’un simple vélo, se rêve au volant d’une Ferrari !
Alors, la Tesla montre qu’on peut s’offrir une voiture électrique modeste et rêver d’une Tesla, d’un bolide élégant et valorisant.
C’est ce qui permettra aux modèles électriques à prix abordables de trouver un bon accueil.
La voiture électrique est l’avenir de l’homme moderne...
... à condition que cette électricité soit produite proprement (nucléaire, hydraulique, etc.)
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« C’est ce qui permettra aux modèles électriques à prix abordables de trouver un bon accueil. »
Mais c’est justement sur ces voitures là qu’il faut faire des articles sérieux !!
Les voitures Electricblingbling dont on entends parler depuis des dizaines d’années ont toujours servis uniquement à faire de la comm dans les salons auto et dans les magazines people pour les stars d’hollywood.
Moi j’attends encore et toujours un article sérieux sur les voitures électriques, les réalités avant d’en voir ne serait-ce qu’une passée dans ma rue.
Combien d’années avant qu’elles réprésentent 20% du parc automobile ??
C’est inquiétant, on en est encore au stade des prototypes, et pourtant notre marge se réduit à grande vitesse...
Y a pas (encore) de quoi être enthousiaste je trouve.
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Au début des années 1990, le portable I Book de chez Apple coûtait 32000 francs. Il était en noir et blanc, possédait un disque dur de 6 Mo et une mémoire vive de 2 Mo. Les nombreux acheteurs dont j’ai fait partie n’eurent pas le sentiment de se projeter dans l’ère de Star wars. Ils avaient compris qu’il s’agissait là d’un produit d’appel très innovant, certes de luxe, mais qui ouvrait réellement l’ère de la micro-informatique et de la communication de masse accessible au plus grand nombre, sous une à deux décennies tout au plus. Nous y sommes. Allez donc voir ce que vous avez aujourd’hui pour 4900 euros dans la gamme Apple : le haut de gamme ! Pour la voiture électrique, nous en sommes aujourd’hui où en était le micro-ordinateur portable au début des années 1990.
Mais je sais que je prêche dans le désert avec des gens comme vous qui semblent s’être fait une religion définitive. Aussi, est-il parfaitement inutile que j’attire leur attention sur le fait que la plupart des modèles de voitures électriques qui vont, à n’en pas douter, pulluler sur le marché dans moins de 5 ans afficheront des puissances comprises entre le dixième et le sixième de la puissance de la Tesla... et des prix divisés dans des proportions presque analogues.Quoi qu’il en soit, ce qui me rassure c’est que, pour une fois, la souveraineté absolue du marché apparaîtra comme une vertu hautement appréciable. En effet, si, comme j’en suis persuadé, les gens tendent à acheter massivement des voitures électriques, que ça plaise ou non à certains mouvements partisans, EDF sera bien obligée de suivre l’explosion de la demande électrique en matière de production. Et nous nous rendrons alors compte que la plupart des incantations aux faux airs spécialisés, provoquées par mon article, n’étaient pas fondées. En particulier, la nécessité qu’il y aurait à construire un hallucinant parc nucléaire, aux délais de construction prohibitifs, pour suivre la demande. Toutes les études sérieuses sur ce thème montrent qu’un à deux réacteurs EPR, tout au plus, permettront de faire face à la demande prévisible, au moins jusqu’en 2020. Ils sont en construction. Simplement, la nuit, au lieu de turbiner notre électricité nucléaire dans nos stations de pompage de montagne (les STEP), nous rechargerons notre parc de véhicules automobiles.Pour l’après 2020, je suis tranquille : la dynamique observée sur ce marché particulier ne pourra que conduire les pouvoir publics à accentuer l’étoffement de notre parc nucléaire.En conclusion, je connais beaucoup de gens qui, comme moi, vont acheter une voiture électrique - j’ai déjà un vélo à assistance électrique depuis 5 ans - et qui se moquent pas mal de la rhétorique artificielle des mages de l’écologisme. Ils savent que le pouvoir réside dans leurs décisions d’achats, que contre la dynamique du marché, ces mages ne pourront rien... Comme toujours, les chiens vont aboyer et la caravane passer. C’est pourquoi, je m’emploie à une promotion très soutenue de la voiture électrique, vous engage vivement à m’imiter... et prends même les paris avec quiconque sur ce que sera la physionomie de notre parc automobile dans une quinzaine d’année, si Dieu me prête vie évidemment.André Pellen -
Pour me convraincre, vous n’auriez pas pu trouver pire exemple qu’un ordinateur portable comme comparaison avec une voiture électrique...
Mes ordinateurs portables, ont tous fini à la corbeille car leur batterie n’excédait jamais 1 ou 2 an de longévité. C’est en outre un des éléments qui n’est jamais inclut dans la garantie...
Essayez encore...
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Pire encore quand on sait la quantité de matériaux nécessaires à la fabrication d’un ordinateur portable ce qui commence très sérieusement à inquiéter les constructeurs eux-même.
Les chiffres se trouvent sur le net... on peut lire des choses comme 1,8tonnes de matériaux pour produire 24kg d’ordinateur portable dont 1500kg d’eau !!!
Magnifique progrès pour l’humanité vous me direz.
Depuis 2007, on se rend même compte que la longévité des ordinateurs portables... diminue...
Vous pouvez vous moquer des mages écolos tant vous le voudrez, moi c’est les apprentis sorciers qui me font rire.
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à Zord qui a érit : « 1,8tonnes de matériaux pour produire 24kg d’ordinateur portable dont 1500kg d’eau »
Les 1776 kilos de matériaux divers qui ne se trouvent pas à l’intérieur de l’ordinateur de 24 kilos n’ont pas pu se volatiliser ni se perdre : soit ils sont utilisés à d’autres fins, soit ils retournent à la nature de diverses façon.
Lorsqu’il ne pourra plus servir, l’ordinateur lui-même retournera à la nature.
Et surtout, quelque soit la façon dont on s’y prend (à l’exception des quelques litres qui ont échoué sur des planètes ou qui tournent sur orbite) on ne peut pas perdre une goutte d’eau.
Ou alors il faut expliquer aux hydrauliciens comment ça se passe.
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La production d’électricité est le moins grave des problèmes de la voiture électrique.
Les batteries sont le réel problème : c’est une catastrophe écologique. Comment sont celles de votre bolide ?
Avoir un bolide et des considérations écologiques est une aberration ! Comment le vivez vous ?
Enfin, le CO2 arrêtez avec ça : la pollution automobile est ailleurs ; les microparticules émises en priorité.
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Quand la vantardise copule avec la stupidité pseudo-écolo.
Bravo-
Francky la chose a dit : « la pollution automobile est ailleurs ; les microparticules émises en priorité. »
mais, Francky la machine, quelles microparticules peut bien émettre une voiture électrique ?
Ni votre agressivité ni votre grossièreté n’entraveront la marche du progrès pour le bien être de l’homme et de son environnement.
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je ne comprend vraiment pas tout ce foin autour de cette tesla alors que ça fait des années qu’il existe des voitures de sport électriques, et plus ou moins françaises, qui plus est : Venturi
http://www.venturi.fr/Constructeur historique de voitures de sport (de très grandes qualité) français, malheureusement très peu connu, et donc s’étant retrouvé au bord de la faillite... racheté et sauvé par des investisseurs étrangers, et maintenant pionnier de la voiture de sport électrique.
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La Fetish coûte 297.000 € et plafonne à 160 km/h, 0 à 100 km/h en plus de 4 s. Elle est surclassée par la Tesla.
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L’auteur à raison,car il faut combattre l’obsurantisme véhiculé par la nouvelle idéologie ultra réactionnaire qui veut ,à la manière d’un régime maoiste ,interdire le droit aux citoyens de disposer de biens personnels,de se déplacer librement en tgv (rappelons nous des manif anti-tgv par les écolos)
http://transport.dna.fr/?TGV-Est-le-dossier-menace-d
Partout,en France ces nouveaux réactionnaires obsurantistes tentent d’imposer leur programme de « décroissance »
http://www.tvargentine.com/-
Faire croire que les propriétaires de voitures électriques les mettraient quasi simultanément en charge le soir en rentrant de leur journée de travail est complètement aberrant.J’ai moi-même une voiture électrique depuis 9 ans et je la mets en charge aux heures où le tarif est le plus avantageux grâce à une simple minuterie.Mais le stade suivant est celui des compteurs intelligents télécommandés par le gestionnaire de réseau qui « appelle » la puissance de ses clients aux heures où il en a besoin pour lisser son diagramme de charge.Enfin le stade ultérieur sera le V2G (Vehicle to Grid) dans lequel le gestionnaire de réseau peut prélever de l’énergie dans les batteries de ses clients quand il en a besoin et lui en rendre quand il en a en excédent ; les retraits sont évidemment payés à un tarif supérieur à celui des apports.N’oublions pas qu’une voiture est à l’arrêt pendant parfois près de 23 heures sur 24 ; l’énergie accumulée dans les batteries de milliers de voitures électriques est donc un « matelas » que les gestionnaires ont tout intérêt à gérer au mieux de leur diagramme de charge.À la limite, plus le diagramme de charge sera plat, moins il faudra construire de nouvelles centrales.Alors, d’accord, Monsieur Lhomme ?-
Marlot a dit : "Enfin le stade ultérieur sera le V2G (Vehicle to Grid) dans lequel le gestionnaire de réseau peut prélever de l’énergie dans les batteries de ses clients quand il en a besoin et lui en rendre quand il en a en excédent ; les retraits sont évidemment payés à un tarif supérieur à celui des apports."
Ça, c’est très fort, rien que pour y avoir pensé.
J’aimerais bien connaître cela, mais j’estime que mes chances sont faibles...
Encore que... sait-on jamais ?
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À l’attention de l ecolo, à propos de V2G.
En lançant V2G dans Google (pages web), on trouve 726.000 occurrences, dont de très nombreuses pages intéressantes. -
à Marlot
Merci du renseignement, il m’a permis de trouver des documents fort intéressants.
C’est quelque chose de réalisable, mais cela demandera du temps et il ne m’en reste plus trop.
Mais, pour la planète et pour notre civilisation, c’est autre chose et cette idée vaut d’être essayée.
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Bon, c’est tellement bien parti qu’on attend le prochain article sur la sortie de route ...
La mobilité à outrance est MORTE. Enterrée. Finie. Kaputt. Dead. On a passé le pic pétrolier (même l’IEA l’a reconnu à demi mots), et les autres pics vont suivre dans les années à venir. L’énergie pas chère qui nous a permis d’aller passer les vacances dans le sud chaque été ou sur les iles, profitez en des dernières gouttes, vous allez en voir la fin.
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à Atlantis qui a dit : « La mobilité à outrance est MORTE. »
L’outrance ne se trouve que dans votre propos.
La mobilité c’est la liberté d’aller, de venir, d’y retourner ou d’aller ailleurs.
Les hommes, les vrais, ont lutté pendant des millénaires pour acquérir la liberté. Et cette lutte continue.
Ils ne vont pas se laisser ravir une liberté si chèrement acquise, juste pour se plier aux fatwas de talibans de votre espèce.
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@ l’auteur,
Quel est le poids total à vide du véhicule (avec ses batteries bien sûr) ?
Quelles sont les performances (autonomie et puissance) par une température extérieure de, disons, -5 °C, avec chauffage continu pour avoir 20 °C dans l’habitacle ?Sinon, j’avoue qu’elle me plaît bien, cette jolie petite voiture ! Malheureusement, je ne dispose pas de la somme nécessaire pour en l’acquérir
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Je ne suis pas un spécialiste du produit et ne sais hélas pas tout de ses caractéristiques. De plus, l’essentiel de son retour d’expérience est à aller chercher en Californie où il se vend très bien dans le who’s who de Los Angelès ; Shwartzenegger possède la même Tesla noire que sur la photo et en fait une promotion très soutenue dans son État. J’ajoute que l’entreprise Tesla ne parvient plus à suivre les commandes qui lui parviennent en masse du monde entier : mon correspondant a dû attendre un an la livraison de son véhicule... et encore, en joignant un chèque de 50000 euros à sa lettre de commande !
Cela dit, sur le plan technique, je peux quand même préciser ceci : le moteur électrique de la Tesla tiendrait presque dans une grosse valise et l’essentiel du poids de la bagnole provient des batteries. Le poids de cette voiture est d’environ 1100 kg. Pour ce qui est du chauffage, je pense que la clim électrique n’éprouve aucune difficulté à extraire les calories du volumineux système de refroidissement du pack de batterie ; car il faut savoir que ce pack chauffe beaucoup, au point qu’il est nécessaire de le refroidir en circulation. Je pense également que, si perte d’autonomie due à la clim il doit y avoir, elle doit être essentiellement observable l’été, en mode refroidissement.Je saisis opportunément l’occasion que vous m’offrez pour faire une bonne fois pour toute la mise au point suivante. Dans cet article, je ne fais pas spécifiquement la promotion de la Tesla, mais de ce que technologiquement et industriellement il est déjà possible de faire en matière de voiture électrique : un produit de luxe, haut de gamme. Sur ce point précis, je renvoie tout le monde à la réponse que j’ai déjà faite à une critique qui avait cet objet. Je suis, bien entendu, 100 % d’accord avec le fait que, pour le prix, 5 à 6 petites berlines urbaines rendront un bien meilleur service à la collectivité, mais il faut bien voir que la Tesla est un magnifique produit d’appel de la nouvelle technologie automobile, qui aura immanquablement un impact psychologique sur les populations cibles. En tout cas, vous pouvez être persuadé que le véhicule électrique que je prévois d’acheter l’an prochain ou l’année d’après ne sera pas une Tesla !André Pellen. -
@ l’auteur,
J’oubliais : merci pour votre article et continuez, s’il vous plaît, à nous informer sur le fonctionnement de cette voiture. En plus, ça vous fera un bon prétexte pour la conduire régulièrement : vous direz au propriétaire que c’est pour votre travail de journaliste-citoyen...
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Les super riches vont pouvoir s’éclater et se la péter écolo, on est vraiment content de l’apprendre, merci.
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Bonjour l’auteur,
la voiture électrique est, à l’aune des autres « succès planétaires » tels que l’e-book, un mythe qui se transforme en vaste escroquerie.Coté technologique, la voiture électrique a un peu plus d’un siècle, ce qui en fait une technologie très ancienne. Si elle n’as pas été utilisée, c’est tout simplement parce que le stockage de l’électricité n’est pas efficace, et ne l’as jamais été. Et encore aujourd’hui, il faut plus d’une tonne de batteries pour arriver à la même énergie qu’une 50aine de litres d’essence, sans compter le temps de chargement de plusieurs heures si il est complet.
comme de nombreux commentateurs l’ont dit, si on remplace l’essence par l’électricité, alors il faudra couvrir le monde de centrales nucléaires, avec les effets sur le long terme que cela induit.
et pour finir, les meilleurs batteries sont à base de lithium. Outre le fait qu’elles peuvent exploser dans certaines conditions, ce lithium (en fait ce type de lithium) employé est une ressource rare, disponible en quasi exclusivité en Amérique du Sud. Les prévisions de production / raffinage pour du lithium de qualité chimique compatible avec les batteries donnent un volume pour 5.000.000 de voitures par an. Pour mémoire, la production annuelle de voiture dans le monde est autour de 40.000.000 par an, soit 8 fois plus. Bref, les prévisions les plus optimistes en matière de production de batteries dans 20 ans couvriraient à peine 12% de la demande ! On fait quoi avec les 88% qui vont manquer ?
Bref, la voiture électrique est un gadget amusant en attendant, mais ne sera en aucune manière *la* solution qu’on lui prétends être. Et ce sera dans tous les cas beaucoup plus cher !
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à wesson, qui a écrit :
« comme de nombreux commentateurs l’ont dit, si on remplace l’essence par l’électricité, alors il faudra couvrir le monde de centrales électriques, avec les effets sur le long terme que cela induit. »Le monde est actuellement couvert d’usines d’extraction et de raffineries pétrolières et gazières, il est creusé d’innombrables mines de charbon et de lignite, on y trouve aussi de nombreuses mines de charbon à ciel ouvert, les plus dangereuses pour la nature et les populations avoisinantes.
Cette exploitation des combustibles fossiles, de l’extraction à la combustion, est dangereuse pour notre santé, pour celle de nos enfants, pour celle des animaux, pour celle des plantes.
De plus, certains (dont votre idole Stéphane Lhomme) prétendent – cela n’a rien de certain mais les politiques de tous les bords mettent un point d’honneur à montrer qu’ils en tiennent compte quand même – que l’accumulation du CO2 ainsi provoquée menace, à long terme, nos générations futures et notre planète toute entière.
L’énergie nucléaire apparaît donc comme la moins dangereuse, que ce soit à court, moyen ou long terme, et il est, de toute évidence, urgent de développer, de généraliser son utilisation.
La voiture électrique, dans la mesure ou son électricité ne provient pas de combustibles fossiles, constitue donc un indéniable progrès dans le sens de la protection de l’humanité et de la planète dans son ensemble.
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Stéphane LHOMME est toujours sur la même ligne du non au nucléaire civil, il transmet toujours le même message - de peur- eh bien oui j’ai peur quand je lis autant de bêtises et d’âneries.
En fait quand j’ai besoin de me détendre, je « tape » LHOMME sur GOOGLE et prends connaissance de ses nouvelles balivernes.
N’oublions pas que les antis nucléaires – imagés par de sympathiques barbus – n’hésitent parfois pas à exécuter des actes condamnables par les lois de la république, et ils sont d’ailleurs de plus en plus punis.
Ses arguments reposent sur de la basse propagande, aucun argument scientifique ne pointe jamais le bout du nez…
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Ropi 24 octobre 2009 15:30"N’oublions pas que les antis nucléaires – imagés par de sympathiques barbus – n’hésitent parfois pas à exécuter des actes condamnables par les lois de la république, et ils sont d’ailleurs de plus en plus punis.«
Presque pareil que »les pro nucléaires« , en somme.
A cette »nuance" près que eux sont de moins en moins punis ; même de plus en plus encouragés.Comme quoi ça vaut le coup de ne pas se laisser pousser la barbe.
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La voiture bling-bling ne m’intéresse pas. Et je n’imagine même pas le prix que la planète doit payer pour sa fabrication, en termes de pollution. C’est facile de se dire « vert » quand on est très riche.
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à chantecler qui, le 24 octobre, a écrit : : « … les nouveaux bolides électriques sont de la fumisterie » parce qu’il les compare aux véhicules électriques utilitaires.
Depuis toujours, tout ce qui est utile, voire indispensable, à la vie et à la survie est aussi utilisé dans le but d’en tirer du plaisir.
L’homme ne peut pas se contenter de travailler, manger, boire, dormir et se reproduire dans les seuls buts de ne pas mourir et de perpétuer l’espèce.
Les psychologues et autres sociologues sont unanimes à considérer que l’homme ne travaille pas seulement pour gagner sa vie mais qu’il y cherche aussi un épanouissement.
Quant à manger, boire et se reproduire l’histoire et la littérature nous apprennent que, depuis la plus haute antiquité, ces actions fondamentales sont devenues autant de sources de plaisirs aussi variés que raffinés – cela dépend, évidemment, un peu de chaque individu, mais la plupart des humains (peut-être pas vous, je n’en sais rien) ont fait en sorte de dépasser le but strictement utilitaire de, disons par exemple, la fonction de reproduction et de la nécessité physiologique qu’elle engendre, pour en tirer de purs plaisirs.
À ce sujet, je vous surprendrais peut-être en vous apprenant que certains humains ont même mis au point des techniques qui leur permettent de se livrer aux plaisirs les plus variés de l’accouplement tout en évitant les désagréments d’engendrer une descendance trop nombreuse.
D’ailleurs, de l’expression que vous utilisez « l’auto électrique est un piège à con » en la comparant aux véhicules utilitaires, qui, eux, d’après vous, n’en sont pas, on débouche sur l’évidence qu’on drague mieux au volant d’une voiture électrique que derrière celui d’un tracteur utilisant la même source d’énergie.
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Non seulement vous lisez ce que vous voulez des articles qui vous dérangent, mais vous ne prenez même pas la peine d’acquérir ne serait-ce qu’un vernis de compétence vous permettant de parler avec bon sens d’un sujet auquel vous ne connaissez manifestement rien : celui des énormes progrès du rapport poids/puissance, réalisés ces dernières années dans la conception des batteries modernes.L’existence même de la Tesla contredit rigoureusement chacune de vos assertions rappelées ci-après : ... Il est impossible d’envisager de faire fonctionner des bolides électriques avec un système de batteries de plus d’une tonne et les mêmes avantages (autonomie, vitesse, comportement au froid...) qu’une voiture thermique.La Tesla ne trimbale que 500 à 600 kg de batteries, dépasse largement les 220 km/h, a une autonomie de 250 à 300 km... et ses batteries Li-ion ne sont pas sensibles au froid, au contraire : il est nécessaire de les refroidir en permanence. Ajoutons à tout ça que la fulgurance des progrès en la matière ne se dément pas.À l’évidence, le charabia c’est vous qui le pratiquez allègrement en y ajoutant le grotesque.André Pellen -
à chantecler, qui a eu l’idée de m’écrire : « je tombe par hasard sur votre charabia... »
point 1 : en qualifiant ma réponse de « charabia » vous m’apprenez que j’ai visé juste et détruit votre raisonnement : réagir par l’insulte, le dénigrement ou l’argument ad hominem, c’est avouer qu’on manque cruellement d’arguments solides.
point 2 : je n’ai pas confondu « les plaisirs de la vie, l’utilitaire, la technique compatible... », j’ai seulement montré que les notions « technique » et « ludique » sont étroitement imbriquées et rarement dissociables ; je ne suis pas précurseur en ce domaine puisque Voltaire a écrit « le superflu, chose si nécessaire » dans Le Mondain.
Qu’on utilise de plus en plus d’engins utilitaires fonctionnant à l’électricité, c’est évidemment souhaitable lorsque l’électricité n’est pas fabriquée à partir de fossiles – et, puisque jnous en sommes là, permettez moi de vous apprendre qu’il existe des engins utilitaires électriques de plus de deux tonnes.
Mais, que l’on produise parallèlement de beaux engins et appareils de toutes sortes ainsi que de jolies petites ou puissantes voitures dont le but le plus évident est de faire plaisir à leur utilisateur, cela constitue aussi une nécessité. Ou alors, il faudrait que vous expliquiez précisément et clairement pourquoi vous préconisez que l’on perpétue la tradition des bolides et des jolies voitures exclusivement à essence.
point 3 : vous glorifiez les « petits véhicules utilitaires , que l’on peut mettre en charge aussitôt que l’on ne l’utilise pas », mais je dois vous apprendre (décidément, vous ne serez pas venu pour rien sur ce forum, vous en apprenez des choses !) qu’il en va de même pour les « bolides électriques », d’ailleurs André Pellen a pris bien soin de le préciser : la charge dure actuellement trois heures pour la Tesla qu’il a essayée. Qu’est-ce que vous pouviez-bien imaginer ? Une batterie qui fonctionnerait sans recharge pendant toute la durée de vie du véhicule ? Nous n’en sommes pas encore là ; actuellement, c’est plutôt (comme pour les sous-marins et les brise-glaces) un moteur nucléaire qui vous conviendrait...
point 4 : il n’y a que pour vous, et quelques sectaires, qu’il est « impossible d’envisager de faire fonctionner des bolides électriques avec un système de batteries de plus d’une tonne avec les mêmes avantages qu’une voiture thermique », prenez la peine de regarder autour de vous sans a priori : vous constaterez que les batteries évoluent constamment dans le sens d’un poids et d’un encombrement plus faible pour une autonomie plus grande et une recharge plus rapide. Toutes les caractéristiques des batteries s’améliorent parce que, comme tout le reste, elles bénéficient du progrès général dont l’accélération a bien de quoi vous stupéfier, je vous l’accorde.
point 5 : lorsque vous déclarez : « il n’y a aucun jugement de valeur là-dessus » ou bien c’est un mensonge éhonté ou bien c’est du délire :
- lorsque vous qualifiez ma réponse de « charabia », c’est un jugement,
- lorsque vous m’accusez de tout confondre, vous émettez un jugement,
- lorsque vous décrétez qu’il « est impossible d’envisager etc. », vous ne faite de juger qu’il est « impossible d’etc. »,
- et lorsque vous déclarez « je tombe par hasard... » sur ce qui est ma réponse à vos allégations, qui peut vous croire ?
Je termine en complétant mon message auquel vous répondez d’une façon aussi grossière qu’ingénue :
On drague mieux au volant d’une voiture électrique que derrière celui d’un tracteur utilisant la même source d’énergie, ce qui montre qu’il n’y a pas grand chose de changé en ce domaine, car si on enlève « électrique » la proposition reste valable.
Ce que je pense, et qui me servira de conclusion, c’est qu’on drague plus écologiquement, et souvent plus efficacement, au volant d’une voiture électrique que derrière celui d’un tracteur quelle que soit sa source d’énergie.
Qu’en pensez-vous ?
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à chantecler qui a écrit : « je note que l’écolo est un fan du nucléaire »
comme je ne sais pas ce que vous sous entendez par « fan du nucléaire », je précise ma position : je ne suis tout simplement pas anti nucléaire.
Après avoir observé le problème complexe que pose les énergies et leur impact sur la nature et l’humanité, j’en suis arrivé à la conclusion que, à l’heure actuelle, toutes les énergies doivent être considérées, chacune en fonction de ce qu’elle peut apporter de bon et de moins bon et qu’il ne faut en exclure aucune a priori pour des questions idéologiques ou politiques.
J’observe que sans l’énergie nucléaire, notre civilisation industrielle s’effondre par manque d’énergies fiables en quantité suffisante et à un coût raisonnable, ce qui correspondrait à une catastrophe pour l’humanité sans bénéfice particulier pour la nature.
Il faut se rendre compte que, actuellement, l’énergie nucléaire, en plus de ses nombreuses et indispensables applications médicales et de protection, produit l’électricité la plus fiable, la moins coûteuse (à l’exception du charbon et du lignite) et la moins polluante.
J’admets aussi que les énergies dites « renouvelables » ne doivent pas être négligées et que les recherches sur les énergies nouvelles doivent continuer.
Mais, je regrette profondément que des gens, comme vous le faites, se prétendent scientifiques tout en se permettant de proférer des jugements de valeur à l’emporte-pièce, dénués de toute relation avec la science, sans même prendre la peine de considérer toutes les données d’un problème.
Si vous étiez un scientifique digne de ce nom, vous auriez à cœur de faire clairement la part de ce qui vient de la science et de ce qui ressort uniquement de votre opinion personnelle et de vos sentiments.
Chacun a le droit d’avoir une opinion sur n’importe quel sujet – et même sur tous les sujets – et de l’émettre sans avoir à la justifier ; mais tenter de faire passer une opinion personnelle pour une conclusion scientifique, c’est une tromperie indigne d’un homme de science.
Parmi les scientifiques que je fréquente, je n’en connais pas qui utilisent l’insulte, le dénigrement, les arguments ad hominem, les insinuations pour imposer leur avis.
Donc, s’il vous reste quelque chose d’intelligent à dire pour ou contre la voiture électrique, dévoilez sans crainte les bases scientifiques de vos jugements.
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à chantecler qui a écrit, le 31 octobre : « amusez-vous bien avec vos jouets pour riches et crédules ! »
Si vous cherchiez à vous cultiver au lieu de radoter des slogans, vous sauriez que tous les objets complexes que nous utilisons couramment (voitures, vélos, enregistreurs, radios, appareils photo, chaînes HI FI, téléviseurs, lecteurs de CD et de mp3, etc.) ont été à l’origine des objets de luxe que seules pouvaient s’offrir des personnes très riches.
Parce que des personnes riches achètent très cher des objets bénéficiant des toutes dernières découvertes, ces « jouets pour riches » peuvent, quelque temps plus tard être acquis pour un prix raisonnable par le plus grand nombre et faire la joie des foyers modestes.
À mon avis, les voitures électriques comme la Tesla sont les précurseurs obligés de modèles économiques qui seront la voiture de tout le monde demain.
Je ne vois pas du tout pourquoi nous nous obstinerions à rouler dans des véhicules bruyants, puants et polluants que sont les voitures à essence dont vous semblez vouloir à tout prix pérenniser l’existence dangereuse.
Quant à votre qualificatif de « crédules » je ne vois pas bien ce qu’il vient faire dans cette discussion. Ayez la bonté de me l’expliquer.
Au passage, je vous remercie d’avoir bien voulu confirmer que seule l’énergie nucléaire est capable de produire l’électricité suffisamment fiable, abondante, bon marché et peu polluante indispensable à la généralisation de la voiture électrique.
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La voiture électrique est l’avenir pour se déplacer :
- en silence, à bas prix, et sans polluer
Passer par la voie sportive est toujours un signe FORT de développement rapide et porteur.
SARKOZY et TODD devraient interdire les formules 1 à essence pour progresser vers des courses automobiles électriques, rechargées par nos bonnes vieilles centrales nucléaires au TOP de l’écologie.
Les « faux » écolos -eux- peuvent continuer à circuler en vélo ( mécanique) et à s’éclairer à la bougie ( qui dégage du CO2 en brûlant)Au fait comment font ‘ils pour obtenir de l’électricité qui ne soit pas d’origine nucléaire ?
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à Président de WONUC France qui a écrit, le 24 octobre : "SARKOZY et TODD devraient interdire les formules 1 à essence pour progresser vers des courses automobiles électriques, rechargées par nos bonnes vieilles centrales nucléaires au TOP de l’écologie."
Je suis bien d’accord avec vous et j’incline à croire que Sarkozy et même Todd doivent penser, eux aussi, que à mesure que le temps passe, les courses de bolides à essence – que ce soit en Formule 1 ou en rallye – s’acheminent inexorablement vers leur fin.
Seulement, une course de voiture n’est pas seulement un étalage de technologies nouvelles et un moyen de les faire évoluer. C’est aussi un spectacle.
Or que je sache, mais je n’y connais pas grand chose, un accident de voiture électrique a fort peu de chances d’occasionner les terribles explosions et autres splendides incendies qui font la joie des spectateurs et la fortune des médias. D’autre part, le déplacement d’une voiture électrique émet beaucoup moins de vibrations sonores et parfume nettement moins l’atmosphère que celui d’une voiture à essence.
Alors, voilà : que deviendrait le spectacle des courses de voitures dépouillées de leur bruit et des émotions poignantes qu’engendrent toujours pilotes et voitures en feu ? (Il est cependant possible de faire l’impasse sur les odeurs puisqu’elles ne sont pas rapportées par les médias.)
De vous à moi, je ne serais pas autrement étonné d’apprendre que les ingénieurs des différentes écuries sont déjà en train d’unir leurs efforts pour trouver un moyen – plusieurs ? – qui conserve tous leurs attraits aux courses d’automobiles même mues par l’électricité.
Entre nous, – n’ébruitez pas la chose, je vous prie – je me demande si le gonflage des penus à l’hydrogène ne pourrait pas produire quelque effet propre à soutenir l’intérêt du populaire lors des accidents... Or l’hydrogène peut très bien être produit proprement à l’aide de l’énergie nucléaire, mais aussi par les éoliennes dont l’Edf ne serait plus obligée de jeter la production après avoir dû la payer à prix d’or.
Sauver les courses automobiles et préserver une des distractions favorites du peuple tout en rentabilisant (enfin !), même un peu, la production des éoliennes, c’’est ça qui serait une bonne idée, non ?
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C’est une arnaque. La voiture électrique ne nous est pas destinée elle est destinée à la nouvelle génération que l’on est en train de formater pour subvenir aux exponentiels besoins en argent de la classe des hommes d’affaire. donc voilà on est en train de convaincre de former des jeunes génération à l’achat de la voiture électrique et de tout un système de consommation autour. c’est triste de voir que le lobbing est extrêmement actif. La voiture électrique est polluante sur le moyen terme, il faudra recycler les batteries qui coûtent très cher. Des enfants vont creuser à mains nues sans protection pour prendre les matières premières pour 3 centimes par jour
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@pearwy
Vous ne savez pas de quoi vous parlez et vous contentez de rabâcher tous les lieux communs qui foisonnent dans la propagande verdo anti capitaliste. Ce que vous faites là s’appelle du psittacisme.
Je suppose que, lorsque la voiture autonome (forcément électrique !) aura envahi des espaces urbains bien plus propres et bien plus sains qu’aujourd’hui — c’est pour demain et même pour tout à l’heure aux US ! —, vous serez le dernier résistant qui s’imposera de marcher à pieds, par respect pour les enfants « qui creusent à mains nues sans protection pour prendre les matières premières pour 3 centimes par jour »...
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