Le mensonge du retour de la croissance Française pour remédier au chômage !
Nos politiciens ne cessent d’exhorter, d’ambitionner le retour de la croissance en France pour remédier au chômage. Pouvons-nous réellement nous satisfaire de cette hypothèse, de cette solution ? N’y a-t-il pas urgence à proposer une solution alternative ?
Le chômage est un terme prêtant à la polémique, au débat, au
choc des idées. Nos politiciens vont alors chuchoter à l’oreille de chacun,
l’idée que la croissance est le remède à ce lourd fardeau. Nous ne pouvons nier
que la croissance peut-être à l’origine
d’une création d’emploi. Il serait alors d’une vulgaire ignorance de
s’opposer à cette idée. Mais l’espoir de nos politiciens, de nous, citoyens, à
voir la courbe de cette croissance, quelque peu timide, à soudainement se
rebeller et connaître une croissance fulgurante, est purement utopique,
relevant de la chimère. Pourquoi ?
Il y a un indicateur, à vrai dire plusieurs indicateurs qui illustrent ces hypothèses. Analysons tout d’abord l’historique de la croissance française :
Nous pouvons donc aisément constater que cette croissance est fébrile, très fébrile. Il y a plus de trente ans que la France est en crise, plus de trente ans que les Trente Glorieuses ne sont plus de ce monde, de cette France. La croissance française est en déclin, pourtant nos politiciens nous assurent toujours le retour de la croissance. De 1960 à 1969, la croissance s’établit à 5,6 %, puis de 2001 à 2005 la « croissance » est de l’ordre de 1,5 %. Une perte de 4,1 points ! Sommes-nous alors réellement dans la justesse, quand nous espérons le retour de la croissance, face à la crise du chômage ?
La croissance française doit être tirée par les moteurs internes qui sont la consommation des ménages et les investissements. Il y a donc une évidence éclatante, la nécessité d’attribuer du pouvoir d’achat aux ménages français. Mais cette évidence n’est pas mise en pratique :
En 1976, la part des salaires dans le PIB est de 77 %, de 1981 à 2004 la part des salaires dans le PIB va continuellement diminuer. Pour ne représenter que 67 % en 2004. Il y a donc bien une baisse de la représentativité de la part des salaires dans le PIB. Pouvant être expliqué par une augmentation importante du gain de productivité et d’une stagnation des salaires.
Par ces deux graphiques, nous pouvons conclure que la croissance française n’est plus à espérer pour relancer le marché du travail. Il faut construire une alternative. Certains d’entre eux ont déjà réfléchi à une alternative. Notamment Pierre Larrouturou, délégué national Europe du PS. Qui propose alors la semaine de 4 jours, 32 heures.
Pour plus d’information sur le sujet : "http://www.lautrecampagne.org/article.php?id=34
69 réactions à cet article
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Tout le monde devrait garder en tête cette impressionnante diminution de la part des salaires dans le PIB. Les salariés se sont fait entuber et continuent à l’être de plus en plus.
Plutôt que de s’affronter pour acquérir un travail toujours plus rare, il convient effectivement de positionner le problème autrement. Cessons de toujours vouloir travailler plus, il vaut mieux partager le travail. Travailler mieux. Et vivre mieux.
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Il aurait été intéressant de montrer un graphique décrivant sur la même période le rendement des actions en bourse, intuitivement, mais je peux me tromper, je pense que la courbe ne montrerait pas forcément la même tendance.
si certains ont des idées sur la question ?
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La croissance Française doit être tirée par les moteurs internes qui sont la consommation des ménages et investissement
Oui mais par quel moteur vont être tirés la consommation des ménages et l’investissement ? L’endettement ? Plus d’împots ? Ah mince c’est ce qu’on fait depuis 25 ans et ça ne marche pas. L’article est d’une fraîcheur déconcertante....
"Il y a donc bien une baisse de la représentativité de la part des salaires dans le PIB. Pouvant être expliqué par une augmentation importante du gain de productivité et d’une stagnation des salaires."
L’évolution de la part salariale dans le PIB est en effet une information intéressante (pouvez vous donner la source svp ?), mais peut être expliquée par dix mille autres choses qu’un gain de "productivité" (je déteste ce mot qui est utilisé à tort et à travers sans que personne n’en maitrise le sens). Et donc, il serait TRES intéressant de connaitre précisément comment se décomposent les % complémentaires du PIB en 1976 et en 2007 pour pouvoir espérer conclure quelquechose. Mais ne nous voilons pas la face, soyons assuré que cette information est introuvable de manière officielle, je laisse chacun deviner pourquoi.
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« qu’un gain de »productivité« (je déteste ce mot qui est utilisé à tort et à travers sans que personne n’en maitrise le sens). »
Je m’inquiète de l’étrange découverte que je viens de faire, le terme « gain de productivité » est utilisé par la plupart des entreprises, alors que personnes (Même pas Michael Porter !) en maîtrise le sens ?! Le « gain de productivité » n’est t-il pas le ratio obtenu en divisant la production par l’un des facteurs de production employé pour l’obtenir ? Oui je crois que c’est ça... ! Nous pouvons aussi même évoqué le terme de productivité globale des facteurs, PGF. Mais déjà que gain de productivité, personne arrive à en maîtriser le sens alors je n’imagine pas le calcul du PGF.
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Comme quoi vous voyez, on en apprend tous les jours. La productivité dans une unité de production d’une entreprise, quelle qu’elle soit, est une mesure concrète facile à mesurer.
Mais la productivité au sens macro-économique, celle qui est confrontée au PIB, donc celle que vous évoquez dans l’article, celle que vous entendez partout dans les médias, dont vous parlent vos enseignants, celle mise en avant par les politiques et économistes de tout bord (NS en tête), vous avez raison personne n’en maitrise le sens. J’ai écrit un article sur le sujet sur agoravox, allez y jeter un coup d’oeil à l’occase. D’accord ou pas il vous intéressera.
cdt
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La part des salaires dans le PIB revient à son niveau des années 50-60, à l’époque personne ne critiquait le niveau car l’économie boomait et tout le monde avait un travail. Mais à l’époque, il y avait aussi beaucoup moins de social : pas de RMI, pas de CMU, uniquement 3 semaines de congès, semaines de 40h, moins de primes pour les familles...J’ai l’impression que l’on ne peut pas tout avoir surtout dans un monde qui retrécit.
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« années 50-60 »[...]« uniquement 3 semaines de congès, semaines de 40h, »
Pour ceux qui ont la chance d’avoir un emploi à temps plein en France, en 2006 la moyenne hebdomadaire (y compris les heures supplémentaires) est de 41 heures. Source : Eurostat (lu sur nouvelle obs du 17 au 23 janvier 2008) !
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Ce qui veut donc dire que dans les années 50-60, la semaine réelle devait être supérieure à 45h. On travaille moins aujourd’hui que dans les années 50-60, je ne juge pas si c’est une bonne ou mauvaise chose.
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L’avenir économique de la France "La Réforme"Un constat simple mais accablant
65 milliards d’euros dépensés chaque année en subvention, soit 4% du PIB
28 milliards d’exonérations de charges sociales (urssaf)
Plus de 6000 dispositifs recensent les aides et les organismes en direction des entreprises.
la France est championne du monde des allègements de cotisations patronales sur les bas salaire depuis 15 ans
Tiens ! les bas salaire,
Une augmentation significative du nombre d’emploi non qualifié depuis une quinzaine d’années en parfaite corrélation des exonérations et des allègements de cotisations sociales.
Les différentes aides aux entreprises auraient-elles tirées les salaires vers le bas afin de pouvoir bénéficier des ces exonérations de l’Etat ?
Voila les constats simples à poser si nous voulons réformer la France.
Si vous ajouter en plus, les organisations territoriales (commune, département, région qui amène un tel millefeuille administratif qu’en France. on dit souvent que ça bloque à tous les étages, de la ville jusqu’à l’Etat, avec toutes les agglomérations, les départements, les régions....et les dérives financières et malversations.
Tout le monde sait qu’il y en a de trop.
La France a besoin de grosses PME. Il faut des entreprises de 800 ou 1 000 personnes pour que nous puissions exporter, faire de la recherche et du développement.et aussi des universités pour avoir une élite intellectuelle qui s’intègre à l’économie d’aujourd’hui, et des outils pour son développement ainsi que de l’argent (permettre des passerelles entre l’université et les entreprises )
Malgré la « contrainte financière, » du passif, la contrainte des marchés spéculatifs qui complique l’environnement économique et du très court terme des médias en recherchent de people-lisation de la vie politique française ,il est nécessaire pour la France, et plus encore pour le président de la République, Nicolas Sarkozy, « de se projeter dans le long terme » c’est-à-dire réintégrer les citoyens et les entreprises , en tant que partenaires dans le développement du pays.
Si nous ne faisons rien, la France deviendra un pays pauvre, composée de pauvres, avec des emplois de pauvres et des services de pauvres.
TOUT EST POSSIBLE
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Le tsar Kozy se fiche du long terme. Pour preuve, et c’est très symbolique, il veut taxer les ordinateurs et les télévisions pour que la pub TV parte vers les chaînes privées, donc pour faire plaisir à son copain Bolloré, oui, celui-là même qui lui prête son avion. Un prêté pour un rendu... nous sommes en plein dans la politique à la petite semaine...
Avec une Europe qui devient clairement antidémocratique, nous sommes vraiment mal barrés...
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La France NE PEUT PAS avoir de grosses pme.
Pourquoi ?
Tout simplement par les mécanismes de financement. Une entreprise jusqu’a une centaine de personnes peut s’autofinancer par ses marges et par ses porteurs de parts sociales. Au dela, elle doit faire appel a l’epargne publique qui passe par les marchés boursiers. Immédiatement introduite, notre pme qui veut croitre au dela de 100 personnes va se faire "introduire" par divers acteurs de son marchés qu’on pourrait qualifier de gros poissons. Elle va se faire donc bouffer et son nouveau proprietaire va soit la dépecer pour favoriser sa propre production (c’est le moins pire), soit ses actionnaires vont la saigner (dividendes, gestion à courte vue, non investissement) jusqu’a ce qu’elle meure.
le jour ou les bourses secondaires comme celles de Marseille, Lyon etc ont disparue, les petites pme de plus de 100 personnes sont mortes !
Les exceptions, si elles existent, proviennent de la structure familiale du pouvoir technique et financier ou bien de la niche économique dans laquelle elle se trouve.
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La croissance, ce n’est pas les menages qui la font mais les entreprises qui les emploient. Qui embauche et qui remunere ? Alors il faut supprimer les contraintes qui pesent sur les entreprises. il faudrait qu’embaucher un employe mais aussi s’en separer soit simple.
Pourquoi les entreprises hesitent a embaucher ? Parce que ca coute cher. Alors on presse le citron de ceux qui bossent et pendant ce temps le chomage augmente. Pourquoi on n’embauche pas de seniors ? Parce qu’ils coutent cher, non seulement en salaires mais aussi en charges. Pourtant leur experience est necessaire et importante, pour l’entreprise evidemment mais aussi pour les autres salaries. Pourquoi des jeunes ne trouvent que des stages ? Parce que ca coute moins cher.
C’est curieux de constater que les francais ont peur du chomage alors qu’il est assez difficile de se faire virer. J’habite dans un pays dit liberal ou les gens n’ont pas les memes craintes. Si on se fait virer, on retrouvera rapidement quelque chose. Et je n’arrive pas au travail la peur au ventre en me disant qu’on va me couper la tete a la premiere connerie. Et si il y a une baisse d’activite, et bien on me virera et je le comprendrai parfaitement. Je ne vois pas pourquoi une entreprise continuerait a me payer si elle n’a plus besoin de moi. Et si je ne cherche pas, alors je ne vois pas pourquoi mes petits camarades qui se levent le matin paieraient pour mon chomage.
Et quand j’aurai retrouve un travail, alors je consommerai de nouveau, comme des dizaines de milliers d’autres personnes dans mon cas, et la croissance pourra repartir.
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Excusez moi, mais votre position dénote une méconnaissance de l’entreprise.
Une entreprise embauche quand elle a besoin de main d’oeuvre (du manoeuvre jusqu’au cadre supérieur).
Une entreprise est comme un ménage, elle fait des choix économiques. Elle essaie d’embaucher au plus économique et c’est normal que les salaires soient toujours tirés par le bas.
Une entreprise ne licencie pas avec plaisir, elle licencie lorsque son outil de production est disproportionné ou lorsque ses marges baisses.
Une entreprise, pour les salariés comme pour les stocks, a intérêt a travailler a flus tendus voire a rupture de stock. il manquera toujours un employé pour faire le travaiol qui surcharge les autres.
Une entreprise rends D’ABORD des comptes a ceux qui ont de l’argent dedans, en terme de dividendes car si les capitaiux ne sont pas rémunérés suffisament ils s’en vont. Un porteur de part sociale local est toujours moins gourmand qu’un actionnaire qui passe par un marché (il faut rémunerer le marché en plus) et le rapport des capitaux est a comparer avec de grandes places internationales plutôt qu’a des investissements régionaux.
Enfin, si les entreprises n’embauchent que peu de seniors, c’est que la pyramide des competences dans l’entreprise est plus etroite en haut qu’en bas. ce n’est pas parce que l’employé est agé et cher... il faut d’abord lui demander combien il souhaite gagner, ce qui n’est pas le cas avant de lui envoyer sa lettre de refus, mais c’est parce qu’il est competent. Etant competent il rentre directement en concurrence avec ceux qui l’embauchent et qui ont peur d’y perdre leur place, d’une part et c’est aussi parcequ’il risque de découvrir les merdes de ceux qui sont déjà en place. on préfère donc toujours un plus jeune a qui ont peu expliquer de la fermer et d’attendre son tour.
Enfin, il ne faut pas confondre les entreprises qui sont déjà cotés en bourse qui sont donc contraintes (!) d’avoir un raisonnement financier qui les deconnecte de la fonction sociale qui est la leur dans une societé... et les entreprises faisant parti d’un tissu economique et qui se battent au quotidien pour vivre et qui font donc vivre la population aux alentours. Ce ne sont pas celles-là qui délocalisent car elle n’existent pas ailleurs. ce sont les entreprises cotées en bourse qui delocalisent pour re-importer au moindre coût les produits qu’elles distribuent tuant ainsi irremediablement par la concurrence (peut on l’appeler libre et non faussée) celles qu’elles n’ont pas pu acheter et dépecer sur place.
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Relisez un peu mieux mon commentaire avant de me faire la lecon et vous verrez qu’on dit sensiblement la meme chose avec des termes differents. Dites moi ou j’ai ecrit que l’entreprise "virait" par plaisir par exemple ? Sur le travail des seniors, beaucoup sont prets a accepter un travail pour lequel ils sont sur-competents et pourtant on ne les embauche pas. D’ailleurs tous n’aspirent pas a des postes de direction.
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Une entreprise ne licencie pas avec plaisir, elle licencie lorsque son outil de production est disproportionné ou lorsque ses marges baisses.
je ne partage pas votre vision idéaliste de l’entreprise. Il n’y a qu’à regarder l’actualité pour voir que les entreprises licencient aussi pour faire PLUS de bénéfices et ==> plus de dividendes aux actionnaires et dfonc ==> plus de stocks options au pédégé (je parle des groses entreprises bien entendu).
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1)... je ne fais la leçon à personne, désolé, faut pas interpreter ça comme ça. Le fait de ne pas être d’accord et de proposer une autre version est simplement un effet d’echange, de confrontation d’idées etc...
Vous devriez peut-être affirmer votre sérénité, votre distanciation (il existe ce mot ?) car il n’y a pas de combat entre nous.
A FanFan... moi, je ne parlais pas des grandes entreprises dont le comportement n’est pas lié a son environnement économique et qui donc ne réagit pas aux mêmes motivations.
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C’est une rangaine bien connue, une tartine bien beurrée par les syndicats et l’extrême gauche. Mais c’est tellement facile de porter un jugement péremptoire sur les entreprises à l’aulne des turpitudes du CAC 40. Il y a évidemment des grandes entreprises en bonne santé, désormais sous tutelle des fonds de pension américain, sommées de licencier (quand c’est possible) pour augmenter sans cesse leurs profits.
En faire un argument pour généraliser est douteux. Car partout ailleurs, c’est c’est une autre réalité élémentaire qui fait foi. On recrute et on débauche en fonction du carnet de commande et des besoins dictés par le marché ou par la capacité de l’entreprise à se développer au détriment de la concurrence. Tout au plus, l’entreprise décidera de licencier pour dégager quelques profits, mais seulement si l’activité peut être maintenue correc tement à effectif réduit. Cela s’appelle du dégraissage. Celles qui le font ne le font pas non plus forcément pour s’en mettre plein les poches, mais généralement pour se donner des marges pour ré-investir.
Des brebis galeuses, il y en a, mais pas tant qu’on le dit.
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@Hélios, tout à fait d’accord, les grandes entreprises licencient pour faire plus de bénéfices,
les artisans/commerçants/prof lib, premièr employeur de France, travaillent avec un effectif restreint, souvent familial (épouse, enfants) et un ou deux salariés. Ces salariés sont généralement attachés à l’entreprise et peu de turn over.
Les TPE/PME, s’adaptent au marché. Quand il y a besoin embauchent et licencient, sans plaisir mais aussi sans état d’âme, quand il y a retournement de conjoncture.
D’accord avec votre post Hélion
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« La croissance, ce n’est pas les menages qui la font mais les entreprises qui les emploient. Qui embauche et qui remunere ? » N’y a t-il pas tout simplement une complémentarité entre ces deux acteurs ?! « C’est curieux de constater que les francais ont peur du chomage alors qu’il est assez difficile de se faire virer. » Ne dites pas ça, au 40% des personnes se trouvant au chômage par la fin de leurs CDD ! Difficile de se retrouver au chômage, encore faut-il avoir un CDI...
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« Car partout ailleurs, c’est c’est une autre réalité élémentaire qui fait foi. On recrute et on débauche en fonction du carnet de commande et des besoins dictés par le marché ou par la capacité de l’entreprise à se développer au détriment de la concurrence. Tout au plus, l’entreprise décidera de licencier pour dégager quelques profits, mais seulement si l’activité peut être maintenue correctement à effectif réduit. »
Oh la pauvre entreprise qui doit embaucher et licencier, débaucher en fonction du carnet de commande. Que de paperasse pour l’entreprise ! L’ensemble de ces salariés ne souffre t-il pas, eux, réelement de ce carnet de commande ? La déshumanisation au sein de l’entreprise, apporté par Taylor ?! Il n’y a plus l’esprit d’entreprise... « Tout au plus, l’entreprise décidera de licencier pour dégager quelques profits » Le « tout au plus » me fais sourire, en effet, c’est d’une banalité et d’une moralité de licencier pour « dégager quelques profits » ! Sauf si nous avons encore besoin de l’être humain pour maintenir correctement l’activité ... !
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Paf dans le mur !
Ce n’est pas grave, vous êtes un peu jeune. Et comme la plupart des journalistes soi-disants économiques n’en connaissent pas plus que vous, et ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez, on ne peut pas vous en vouloir.
Commençons par une question de définitions : qu’est-ce que la croissance ? La croissance mesure l’augmentation du PIB d’une année sur l’autre. "Fort bien ! Mais je le savais", me direz-vous. Sauf que vous n’appliquez pas cette définition à l’analyse des chiffres que vous apportez vous-mêmes. La croissance n’a pas disparue (elle ne peut donc pas "revenir" puisqu’elle est déjà là), la moyenne s’est simplement ralentie.
La croissance disparait lorsqu’il y a récession. La croissance peut être forte ou faible, mais elle reste présente, quel que soit son niveau. La dernière récession a eu lieu en 1993, l’année suivant la dernière attaque monétaire contre le franc (en 1992). Les pourfendeurs de la monnaie unique feraient d’ailleurs bien de s’en souvenir.
Mais le plus grave dans votre propos (mais on retrouve ça, encore une fois, chez tous les journalistes), c’est que vous prenez les chiffres et vous en tirez des conclusions, sans aller plus loin que le bout de votre nez.
Ce sont des pourcentages ! Des pourcentages ! La vraie mesure de la croissance du PIB, ce n’est pas du pourcentage, c’est du volume ! Il faut mesurer, à euros constants, de combien le PIB augmente chaque année ! Et là vous pourrez avoir des chiffres parlant.
Meme remarque sur la part salariale dans la valeur ajoutée : vous ne mesurez pas la valeur ajoutée par salarié, or, c’est cela qui compte, en terme de compétitivité. C’est d’ailleurs l’un des mal français de ces dernières années, c’est que notre compétitivité relative est en recul alors que pendant des années nous étions en progression. C’est l’une des principales raisons de l’état de notre balance du commerce extérieur intra-européen hors produits pétroliers. Nous perdons des parts de marché car la valeur ajoutée par salarié tend à croître moins vite que celle de nos concurrents et néanmoins partenaires (notamment allemands).
Quand à votre dernière conclusion, elle me fait vraiment sourire : "La croissance Française doit être tirée par les moteurs internes qui sont la consommation des ménages et investissement. Il y a donc une évidence éclatante, la nécessité d’attribuer du pouvoir d’achat aux ménages Français"
Vous ne vous posez même pas la question de savoir comment faire progresser l’investissement en France, alors même que vous notez qu’il s’agit là d’un moteur de croissance interne. Pas de doutes, vous avez bien trouvé votre parti politique, qui outre son incapacité totale à avoir une ligne politique sur ce sujet majeur qu’est l’Europe, est mauvais au point de ne pas suivre les recommandations de son meilleur économiste (Strauss-Khan).
Quant au pouvoir d’achat des français, le principal moteur de sa contraction est la hausse incontrôlée de l’immobilier. Même les classes moyennes, avec deux salaires, sont devenues insuceptibles de pouvoir s’acheter un logement suffisamment grand pour pouvoir y loger les enfants qu’ils souhaitent y faire grandir. Ce sont les prix de l’immobilier qu’il faut stopper, pas l’argent public qu’il faut gaspiller - déjà que les caisses sont vides...
Enfin bon je vous souhaite une bonne continuation, et je vous invite - tant que vous n’êtes pas encore lobotomisé par la bouillie pseudo-économique des Fabius-Emmanuelli, à réfléchir par vous-même, en allant au-delà de l’apparence des chiffres...
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C’est sûr que DSK est un très bon économiste avec ses potes de droites mais pas vraiment avec les bijoux de famille de la République.
" La création de EADS fut le plus beau hold-up jamais réalisé par une entreprise lors d’une privatisation. Le groupe Lagardère apportait ses actifs d’une valeur comprise entre 5 et 10 milliards de francs et devenait propriétaire d’un ensemble évalué entre 80 et 160 milliards de francs (selon "le monde" du 2/10/1998). La commission de privatisation avala sans hoquet la couleuvre présentée par Dominique Strauss-Kahn, qui connaissait parfaitement le prix du cadeau fait à Lagardère. En moins de deux ans, le groupe Lagardère doubla sa valeur en bourse. Le poids du même groupe Lagardère dans la presse, l’audiovisuel, l’édition et la distribution de journaux, eut vite fait de calmer les esprits insolents. Hier comme aujourd’hui."
"Le canard enchaîné" du 11/10/2006
Le frère de Lagardère, qui sait aussi ne pas être ingrat , mais avec nos thunes, l’a d’ailleurs appuyé pour trouver un poste un peu putassier mais pas trop mal rémunéré...
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@ Némo, j’ai lu avec attention votre texte, la solution consiste-t-elle selon vous à stopper la hausse de l’immobilier ?? si oui comment..., sauf erreur de ma part, le prix de l’immobilier dépend de l’offre et de la demande.
Avez vous d’autres idées pour relancer la croissance ?
@ l’auteur, bravo ! c’est courageux de votre part de venir vous frotter aux "piques" des lecteurs d’ AV. Je vous soutiens, quand certains disent "il n’y a plus de jeunesse".....
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« Ce n’est pas grave, vous êtes un peu jeune. Et comme la plupart des journalistes soi-disants économiques n’en connaissent pas plus que vous, et ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez, on ne peut pas vous en vouloir. »
Dès le début de votre article, vous faites preuve d’une extrème intelligence, d’un savoir au limite incomparable, par le mépris des pseudos journalistes économiques, ne connaissant rien en l’économie et ne réfléchissant pas plus loin que le bouhttp://agoravox.fr/forum.php3?id_article=34510&id_forum=1595111t de leur nez ! Je suis soulagé de voir, que vous allez dépasser, par le savoir, par votre analyse sans faille, l’ensemble de ses soi-disants économiques ! Ouf !
« Commençons par une question de définitions : qu’est-ce que la croissance ? La croissance mesure l’augmentation du PIB d’une année sur l’autre. »Fort bien ! Mais je le savais« , me direz-vous. » Et je vous direz aussi, que vous maîtriser parfaitement la définition de la croissance, avec une aisance déconcertante !
« La croissance n’a pas disparue (elle ne peut donc pas »revenir« puisqu’elle est déjà là), la moyenne s’est simplement ralentie. »
Ah là, vous faites preuve d’une bassesse, cela ne refléte pas votre état d’esprit, trop savant, pour ignorer et jouer sur le sens des mots prononcés par un jeune si innocent ! D’ailleur la croissance n’a pas disparue, je n’ai pas affirmé la chose suivante. Mais j’ai parlé du « RETOUR de la croissance » et non du « REVENIR » de la croissance. Et le mot « RETOUR » dans le dictionnaire de l’internaute (www.linternaute.com/dictionnaire), a pour définition « Fait de revenir à son point de départ ou à son état précédent. ». Alors l’expression « retour de la croissance » serait-elle juste ? Cela peux signifier, peut-être, un retour à son état initial ? Peut-être que de ma personne, le « retour de la croissance Française » est alors une bizarrerie. Mais oseriez vous remettre en cause la qualité rédactionnelle de Rémi Barroux, écrivain, journaliste au Monde, publiant il y a quelques temps un article avec pour titre : « Le RETOUR de la croissance suscite une polémique sur l’augmentation du pouvoir d’achat ».
« La croissance peut être forte ou faible, mais elle reste présente, quel que soit son niveau. »
(Extrait de mon article) « Nous pouvons donc aisément constater que cette croissance est fébrile, très fébrile. » « cette croissance est fébrile » ne serai-ce pas la même chose que « cette croissance est faible » ? Aurai-je parler de la « disparition » de la croissance en France ? Devrions nous en conclure, que cela fais deux fois que vous me reprenez, sans que cela soit réellement justifier ! Ah oui, j’ai parlé du « RETOUR de la croissance ». Mais apparement, cette phrase n’est pas totalement fausse... Apparement selon certain !
« La dernière récession a eu lieu en 1993, l’année suivant la dernière attaque monétaire contre le franc (en 1992). »
Je vous remercie alors de m’instruire, merci de l’information !
« Mais le plus grave dans votre propos » (Car il faut savoir qu’évoquez le RETOUR de la croissance est déjà grave...) !
« (mais on retrouve ça, encore une fois, chez tous les journalistes) » Maudit journaliste, vraiment ces journalistes ils ne servent à rien ! Quand je vois une personne de votre envergure (Nemo quand même), il est vrai que les journalistes ont tous les mêmes défauts, de ne pas avoir votre savoir, votre pensée singulière et si puissante, votre capacité à créer l’information...
« Ce sont des pourcentages ! Des pourcentages ! La vraie mesure de la croissance du PIB, ce n’est pas du pourcentage, c’est du volume ! Il faut mesurer, à euros constants, de combien le PIB augmente chaque année ! Et là vous pourrez avoir des chiffres parlant. »
Tout à fait d’accord, donc vous estimez que le graphique à été calculer en pourcentage et en euros courant ? Le PIB c’est certe du volume mais pouvant être exprimé en pourcentage, est d’autant plus en euros constants, comme vous le recommandez ! Mais pourquoi dire que ce graphique, ne représente pas un volume exprimé en pourcentage et calculé en euros constants ? Votre savoir inépuisable peut m’éclairer. Je ne vois pas où il est marqué que ce vilain graphique, est calculé en euros courant et que son volume est maladroitement exprimé en pourcentage (ceci est-il incompatible ) ?
« C’est l’une des principales raisons de l’état de notre balance du commerce extérieur intra-européen hors produits pétroliers. Nous perdons des parts de marché car la valeur ajoutée par salarié tend à croître moins vite que celle de nos concurrents et néanmoins partenaires (notamment allemands). »
Notre « partenaires » allemands, et tout simplement la zone Euro est entrain de pratiquer un dumping fiscale. Les allemands ont mené différentes réformes ces derniers temps (je suis convaincu que vous les connaissez !), conduisant ainsi à ce dumping, créant par conséquent le déficit de notre balance commerciale intra-européen. Mais je suis étonné par une de vos expressions « balance commerciale extérieur intra-européen ». Une balance commerciale étant le rapport entre les importations et les exportations ne peut être que « extérieur ». Cette dernière phrase illustre parfaitement, votre manière d’agir avec moi, à propos du « RETOUR » de la croissance. Vous manipulez légérement les mots, et faites croire que ceci est une incohérence à l’ensemble des personnes. Et en effet, la « balance commerciale extérieur » est correct, malgré que le terme de balance commerciale soit préféré...
" Quand à votre dernière conclusion, elle me fait vraiment sourire : « La croissance Française doit être tirée par les moteurs internes qui sont la consommation des ménages et investissement. Il y a donc une évidence éclatante, la nécessité d’attribuer du pouvoir d’achat aux ménages Français » Vous ne vous posez même pas la question de savoir comment faire progresser l’investissement en France, alors même que vous notez qu’il s’agit là d’un moteur de croissance interne. "
J’ai une question, encore une que votre âme si brillante pourra résoudre. L’investissement n’est t-il pas une nécessité pour la croissance Française ? Puis ai-je prétendu à la rédaction d’une thèse économique, prouvant ainsi l’efficacité de tel ou tel méthode pour faire progresser l’investissement en France ? Réfutez vous l’idée que l’investissement est un moteur interne à la croissance Française ? Je vous laisse alors à ce lien hypertext : http://www.googlesyndicatedsearch.com/u/insee?hl=fr&q=les+moteurs+internes&sa=Ok
Regarder la première phrase du deuxième résultat !
« Pas de doutes, vous avez bien trouvé votre parti politique, qui outre son incapacité totale à avoir une ligne politique sur ce sujet majeur qu’est l’Europe, est mauvais au point de ne pas suivre les recommandations de son meilleur économiste (Strauss-Khan). »
En effet, le PS est un parti que j’apprécie plus que les autres, mais sur de nombreux sujet je suis en désaccord avec eux, l’Europe (mini traité Européen), la réforme des universitées, l’opposition dont il font preuve pour la réforme du PAF (Alors que celle-ci était une idée socialiste...). Voilà les derniers points auquel je me suis opposé avec le PS. Et je suis totalement d’accord sur le fait que le PS est nul, médiocre sur le sujet de l’Europe.
« Ce sont les prix de l’immobilier qu’il faut stopper »
Les prix de l’immobilier ne sont t-il pas réguler en fonction de la demande et de l’offre ? Ame savante, pouvez vous me répondre à la chose suivante !
« Ce sont les prix de l’immobilier qu’il faut stopper, pas l’argent public qu’il faut gaspiller » L’argent public ne peut-il pas servir à construire plus de logement sociaux, et ainsi diminuer le désequilibre entre l’offre et la demande ?
« Enfin bon je vous souhaite une bonne continuation, et je vous invite - tant que vous n’êtes pas encore lobotomisé par la bouillie pseudo-économique des Fabius-Emmanuelli, à réfléchir par vous-même, en allant au-delà de l’apparence des chiffres... »
Oh merci de l’invitation. Mais à vrai dire le « je vous invite », me fais plutôt fuire. Vous êtes un personnage moralisateur, croyant détenir la vérité absolue, crachant à la figure des journalistes... Bref votre personnage ne m’inspire pas confiance ! Donc votre invitation je la refuse. D’autant plus que le « réfléchir par vous-même » et encore une fois preuve de mépris à l’égard des opinions qui diverge avec la votre. Du mépris envers ma jeune personne. Vous faites une conclusion sur ma personne, en estimant qu’il faut que je réflechisse par moi même. Si je réfléchie pas par moi même, je m’opposerai à tout et n’importe quoi, comme le fais le PS en ce moment. J’ai cette volonté de lire de nombreuses sources différentes, qui exprime le maximum d’horizons politique afin de me fondé un avis personnel. Et ce n’est pas parce que j’ai fais UN article sur la croissance Française et de son déclin, avec l’aide des graphiques et des explications de Pierre Larrouturou, que ma démarche est la même pour toutes réflexions, pour tous mes articles ! Votre jugement est attif et prétentieux ! Je vous invite, à mon tour, de lire plusieurs articles d’un « auteur », d’une personne avant d’en tirer des conclusions sur son mode de fonctionnement et de pensée ! Ma deuxième invitation, est celle de l’humilité, car pour l’instant vous faites preuve d’autant d’humilité que moi. C’est à dire d’une humilité presque inexistante, digne d’un gamin de mon âge !
Bonne soirée !
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Mon pauvre Sébastien, je vous souhaite vraiment de ne pas vous trouver dans la situation de viré,
sinon le réveil va être, très, très douloureux si vous avez moins de 30 ans et plus de 45 ans !
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Si la rédaction d’Agora Vox a passé ce texte d’un jeune lycéen (le pauvre !) en vue d’illustrer à quel point la formation économique des jeunes est déficiente et leur endoctrinement puissamment réussi, alors oui, au diable la politique éditoriale. Celle de Nemo est déjà bien meilleure, mais gagnerait à tirer parti de mon commentaire.
Domino30 aimerait connaître précisément l’évolution de la composition du PIB. Ne cherchez pas dans la documentation INSEE, c’est peut-être un secret mieux gardé que le plus secret de nos secrets de défense nationale. Voici mes calculs que je suis en mesure de justifier auprès de qui on voudra. Surtout, ne lisez pas cela si vous êtes cardiaque !
Explications préalables : Tous mes calculs sont opérés à partir de données fournies par l’INSEE, sur son site, partie « Comptabilité nationale ». Tous les pourcentages sont en % du PIB, parce que c’est ce que demande Domino30. On comprend encore mieux l’économie si on calcule les pourcentages sur le produit intérieur corrigé de ses erreurs de double emploi.
J’ai publié par ailleurs la preuve irréfutable des erreurs de calcul du PIB éliminées ici sous « doubles emploi ».
Ici, il ne s’agit pas de compter ce qui est seulement sur du papier sans être du pouvoir d’achat réel. Tous ces éléments sont calculés tous prélèvements obligatoires déduits. Il a fallu opérer une approximation pour les impôts sur le revenu. Tous les transferts sociaux ont été retenus à un taux moyen d’imposition inférieur d’un tiers au taux moyen des autres revenus. Pour comprendre l’économie, il faut savoir que là, l’argent circule sans cesse ; que les prélèvements obligatoires de l’état ne restent pas dormir dans ses caisses, qu’ils sont redistribués à un titre ou à un autre.
Le poste « Revenus de transfert » contient, entre autres : la rémunération des agents de l’état, les retraites, et tous les autres revenus de transfert, publics comme privés. Maintenant, allons-y, accrochez vos ceintures !
Doubles emplois : 1959, 36% ; 1973, 37% ; 1981, 39% ; 2001, 39% ; 2006, 40%.
Rémunération travailleurs du secteur marchand : 1959, 37% ; 1973, 34% ; 1981, 30% ; 2001, 26% ; 2006, 26%.
Revenus de la propriété (dividendes compris) : 1959, 2% ; 1973, 0% ; 1981, -2% ; 1988, -3% ; 2006, -3%.
Revenus des sociétés (dits profits), dividendes versés déduits : 1959, 6% ; 1973, 6% ; 1981, 7% ; 1988, 7% ; 2001, 7% ; 2006, 6%.
Revenus de transferts : 1959, 13% ; 1973, 16% ; 1981, 22% ; 1988, 23% ; 2001, 23% ; 2006, 24%.
Excédents (déficits) piblics : 1959 : 3% ; 1973, 3% ; 1981, 4% ; 1988, 4% ; 2001, 5% ; 2006, 5%.
Tranferts vers l’étranger : 1959, 3% ; 1973, 3% ; 1981, 0% ; 1988, 6% ; 2001, 3% ; 2006, 1%.
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Je peux relever trois "bêtises" que j’ai envie de dire ?
===== Rémunération travailleurs du secteur marchand : 1959, 37% ; 1973, 34% ; 1981, 30% ; 2001, 26% ; 2006, 26%. =====
=====
Revenus de transferts : 1959, 13% ; 1973, 16% ; 1981, 22% ; 1988, 23% ; 2001, 23% ; 2006, 24%. =====Dois-je en conclure que les salaires ont perdu 11% depuis 50 ans alors que les fonctionnaires et retraités ont augmentés de ces mêmes 11% ?
====== Revenus de la propriété (dividendes compris) : 1959, 2% ; 1973, 0% ; 1981, -2% ; 1988, -3% ; 2006, -3%. ======
dois-je en conclure que les loyers devraient augpmenter de 3% pour être a niveau ?
===== Revenus des sociétés (dits profits), dividendes versés déduits : 1959, 6% ; 1973, 6% ; 1981, 7% ; 1988, 7% ; 2001, 7% ; 2006, 6%. =====
dois-je en conclure que les entreprises ont maintenus leur benefices ?
Mon dieu que les chiffres sont durs !!!!!!!!!!
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« Si la rédaction d’Agora Vox a passé ce texte d’un jeune lycéen (le pauvre !) en vue d’illustrer à quel point la formation économique des jeunes est déficiente et leur endoctrinement puissamment réussi, alors oui, au diable la politique éditoriale. Celle de Nemo est déjà bien meilleure, mais gagnerait à tirer parti de mon commentaire. »
Expliquez un peu mieux... Argumentez ! Puis je précise que les graphiques ne sont pas de moi, mais le résultat du travail de Pierre Larrouturou, qui lui n’est pas tout jeune ! Les idées sont principalement issue de sa thèse. Je la retransmet.
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Merci pour ces chiffres très intéressants. Je recherchais en particulier la ligne :
Revenus des sociétés (dits profits), dividendes versés déduits : 1959, 6% ; 1973, 6% ; 1981, 7% ; 1988, 7% ; 2001, 7% ; 2006, 6%.
pour montrer, entre autre, que la baisse de la part des salaires ne se faisait pas en faveur du profit des sociétés. D’ailleurs, je pensais y observer une baisse significative depuis 20 ans, du même ordre que celle de la rémunération du secteur marchand. Dans un monde économique idéal, ce sont ces deux chiffres (rémun sect.marchand 26% et revenus des sociétés 6%) qu’il faudrait comparer entre pays, ce sont les postes moteurs, on aurait sans doute de douloureuses surprises.
Le poste « Revenus de transfert » contient, entre autres : la rémunération des agents de l’état, les retraites,
La rémunération des retraites est inclue dans le PIB ??? Si c’est le cas alors je ne comprends plus rien à cet indicateur, on aurait bien besoin d’un article sur tout ça !
Revenus de la propriété (dividendes compris) : 1959, 2% ; 1973, 0% ; 1981, -2% ; 1988, -3% ; 2006, -3%.
Comme Hélios j’ai un peu de mal à interpréter ce chiffre négatif.
Je n’ai pas très bien compris ce que sont exactement les doubles emplois. En particulier si ils existent également dans les PIB des autres pays, ou si ils faussent complètement les comparaisons ?
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Si j’étais vous, je n’aurai pas confiance dans un type qui martèle des recettes de bazar depuis des lustres. Lui, il propose la semaine de 4 jours, traduite d’ailleurs dans les faits en 1996 par la Loi De Robien , une fausse bonne idée tombée progressivement aux oubliettes. On voit déjà le problème avec les 35 h, alors les 32 h ???
La machine remplace l’homme certes dans bcp de domaines. Mais il a oublié que dans bcp de pays émergents, l’homme (ou l’enfant) peut encore remplacer la machine
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Pourquoi, aujourd’hui, existe-t-il des travailleurs (à 35 ou 39 heures) pauvres ? Pourquoi cela n’existait pas en 1975 ? Est-il normal de travailler, et de s’apercevoir qu’à la fin du mois on est à découvert de quelques centaines d’euros... ?
Je n’ai pas votre érudition, à tous, mais je suis un peu d’accord avec Nemo concernant le prix du logement.
Il existe un phénomène de lieu : à Paris, on gagne plus, mais on paye plus cher son logement. En zone rurale, on gagne moins, on dépense mons,mais on paye le déplacement avec sa voiture pour aller travailler.
Je dois ajouter que les prix des légumes, le prix des marchandises de base est un poste de dépense qui coûte de plus en plus cher.
Quand au chômage, je reste persuadé - en comptant les emplois précaires - qu’il se situe en 12 et 15 % de la population en France, notemment chez les jeunes. ça délocalise, sa remplace pas les fonctionaires (1sur 2)... Je ne vois vraiment pas comment relancer la consomation et l’emploi si on valorise les placements en bourse et non dans le capital humain.
Biensur cette situation est voule ! L’argent du pétrole, les tava diverses, les profits en bourse, tout sela est suffisant actuellement pour faire repartir le pays. N’oublions pas que pendant le Chrak boursier des subprimes, la BCE à "dépenser" 235 milliards d’euros en deux jours... Il y a de l’argent, mais on culpabilise le pauvre peuple pour je ne sais quelle raison. Voilà.
Encore une fois je n’ai pas votre érudition, mais comme c’est un espace citoyen j’exprime le fond de ma pensée.
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Je ne voudrais en aucun cas donner des leçons à qui que ce soit, mais vous faire partager mes reflexions à votre saggacité.
Tout d’abord, on constate effectivement, que chaque année, la France créait plus de richesse que les autres années précédentes, dans ce cas elle est plus "riche" qu’avant. Ceci dit on pourrait se poser la question suivante : Faisons nous suffisamment de croissance pour résorber le chômage ?
A priori, il me semble que même si nous faisons 5 % de croissance, beaucoup de personnes resterait au chômage, car désormais nous automatisons tout au maximum, ce qui permet de me faire dire que les gains de productivités seront tels, qu’une partie de la population en serait de toute manière exclue.
Effectivement on met souvent en avant que les investissements et la R&D sont des vecteurs de croissance et de création de richesses indéniables, mais là aussi, elles profiterons à une minorité de personne car elle demande des compétences de plus en plus importantes.
En fait, il me semble, que nous avons atteint les limites structurelles de ce que la France peut résorber entre l’offre et la demande par rapport à une population ou catégorie socio-économique donnée...
Conséquence : une partie de plus en plus importante de la population, ne trouveront jamais de travail, et donc des moyens de vivre décemment.
Ce qui me fait dire, qu’il faudra penser de manière structurelle à soigner nos maux les plus flagrant :
- Redéfinir la distribution de richesse
- Garantir à tout à chacun une allocation minimale sans obligation de travailler (ou alors de manière facultatif dans des services non marchand et non rentable mais d’utilité publique)
- Arrêter de taxer le travail humain ou le minorer
- Trouver d’autre assiette d’impôt (sur la V.A par ex.)
- Privilégier au maximum l’export car notre marché domestique à tendance à saturer
- Privilégier des grands travaux d’infrastructures
- Une politique d’émancipation systématique des populations face aux oligarchies (télécom, électricité etc...)
Il y a certainement d’autres pistes, mais le monde financiarisé où nous vivons n’en a que faire de l’intérêt supérieur de l’intérêt général... c’est au peuple d’agir et d’exiger de vivre décemment et constitutionnalement précisé et donc imposé...
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Oui.
C’est au peuple de réagir. Ceci-dit, il n’existe pas de leader pouvant ammener à cette définition sociale. Un leader ? Nous savons que les éléctions, n’ont de démocratique que le nom.
Il est bien clair que les décideurs ne sont pas "élus", mais sont confortablement "nommés" dans divers organismes qui construisent un mondialisme sans la voix des peuples. Le Gatt, la BCE, le FMI, l’OCDE... dans un autre registre le groupe Bildeberg (très discret, faisant peur au journalistes qui s’auto-sensures !) ; tout ces groupes étant les nouveaux rouages de cette mondialisation cachée et qui font fi des doléances citoyennes...
Je vois également, dans votre scénario, une ironie historique : le capitalisme engendrerai par son système une forme de communisme "utopique", en donnant un revenu minimum sans travailler. Ce qui est possible. Mais repenser une société de façon mondiale (8 milliards d’individus) sous cette forme est-elle possible ?
Je penserai plutôt à une vision, qu’on ces gens, de faire des employés rémunérés à la mission comme dans les interim. Le CDI et le CDD disparaitraient. Quand au sujet, le retour de la croissance, c’est un leurre pour pouvoir imposer dans quelques années cette politique de rémunération. Pour mieux faire accepter ce genre de choses, on prend les decisions maintenant, mais on les appliques plus tard ! Nous devrions pas tarder à voir des lois venir en ce sens, avec un programme d’application à l’orée des 2020.
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Mille excuses, il y a des mélanges de ligne avec une ligne qui s’est échappée ! Quand pourra-t-on introduire dans un commentaire un tableau de chiffres ?. voici les chiffres :
Doubles emploi, c’est OK
Rémunérations des travailleurs secteur marchand, c’est OK.
Revenus de la propriété : il faut lire « Excédents (déficits) publics ».
Revenus des sociétés (dits profits), il faut lire Rémunération des agents de l’état (ligne échappée).
Revenus de transferts : C’est OK
Excédents (déficits) piblics , il faut lire Revenus de la propriété (dividendes compris)
Tranferts vers l’étranger , il faut lire Revenus des sociétés (dits profits)
Ajouter : Tranferts vers l’étranger ; 1959, 1% ; 1973,1% ; 1981, 0% ; 1988,1% ; 2001, 0% ; 2006, 1%.
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Je suis d’accord avec Nemo, le niveau en économie de cet article est tellement faible qu’il déssert la cause qu’il prétend défendre. J’ajouterais d’ailleurs que donner du pouvoir d’achat aux ménages, de même que vouloir encourager les investissements, dans un contexte où les frontières économiques de l’Union Européenne (et donc de la France) sont les plus ouvertes aux importations de tous les pays développés, ça revient surtout à soutenir la croissance à l’étranger, en particulier quand les importations sont aussi avantageuses que maintenant, à cause de l’euro fort.
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« Je suis d’accord avec Nemo, le niveau en économie de cet article est tellement faible qu’il déssert la cause qu’il prétend défendre. J’ajouterais d’ailleurs que donner du pouvoir d’achat aux ménages, de même que vouloir encourager les investissements, dans un contexte où les frontières économiques de l’Union Européenne (et donc de la France) sont les plus ouvertes aux importations de tous les pays développés, ça revient surtout à soutenir la croissance à l’étranger, en particulier quand les importations sont aussi avantageuses que maintenant, à cause de l’euro fort. »
Et le niveau de votre commentaire, vous le jugez comment d’un point de vue économique ? Faible non ?! Soutenir les investissements revient à soutenir la croissance à l’étranger ? Et vous parler du niveau économique de mon article ? Je ne connais pas un seul pays, un seul pays réfléchi, qui ne veut pas favoriser l’investissement au sein de son pays. Pouvez vous m’expliquer, en quoi cela peut porter préjudice, que la France mène une politique en faveur de l’investissement ? L’investissement est nécessaire, c’est un moteur interne à la croissance. Si vous faites partie de ces gens qui ne comprennent (ou font semblant ) pas le rôle d’un moteur interne à la croissance, alors renseignez vous !!
Puis un deuxième détail si nous soutenons pas le pouvoir d’achat des ménages, ils ne consomment plus ? Même si les ménages Français consomments des produits Chinois, Américain ou autre, ils paient une TVA à 19,6 % ! Or, quel est la première recette de l’Etat ? La TVA. La TVA représentent 50% des recettes de l’Etat ! Depuis sa création en 1954, la TVA est la première recette de l’Etat. Doit-on suivre alors votre prodigieux conseils, et ne pas encourager une politique de pouvoir d’achat ? Donc on enlève selon vous, les investissements et nous luttons contre le pouvoir d’achat et nous contribuerons plus à la croissance des autre pays et cela va par conséquence favoriser notre croissance ?
Dire, que vous osez jugé la qualité de mon article de « pauvre en économie » !
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il ne peut pas y avoir de reprise de la croissance en France tant que subsistera l’epouvantail ,inquisition ISF ....le bouclier ne peut arranger que les tres grosses fortunes qui de toutes façons sont pour la plupart déja délocalisées ; ce sont les petits riches qui paient l’ISF ...l’argent délocalisé ne reviendra pas s’investir en France ....que sera 2012 ...f.hollandeet m.Aubry ont ils perdu deffinitivement leur pouvoir de nuisance....
l’argent qui s’enfuit ne fait pas travailler l’ouvrier Français ; ne construit pas du locatif enFrance d’où chomage et crise du logement et la France s’appauvrit
la France est a vendre...70%des valeurs cotées en bourse sont a majorité etrangère...l’actionnaire etranger veut un retour sur investissement rapide ; il rapatrie ses dividendes sans payer un seul impot en France , il ne modernise pas et nos outils de production vieillissent, sont moins compétitifs..
sarco a promis ces jours ci de s’opposer désormais a la prise de controle de nos entreprises par des capitaux etrangers mais avec quel argent ? la caisse des depots a t’elle les moyens de prendre les participations necessairespour sauvegarder ce qui n’a pas encore été bradé.....les capitaux Français expatriés ne reviendront passi l’ISF subsiste..
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Plusieurs personnes accusent l’article d’une « pauvreté économique ». Or, je ne vois pas à quel moment j’ai prétendu à résoudre le problème du chômage ! L’objectif de cette article, était de présenter l’évolution de la croissance Française. Présenter l’évolution de la croissance Française, afin de constater que la relance du marché du travail ne se fera pas, par une augmentation forte de la croissance. Car cette croissance à diminuer, puis maintenant elle a une tendance à stagner ! Je n’ai donc pas par conséquent, prétendu à un article d’une efficacité économique exemplaire. Mais j’ai souhaité, démontrer que la croissance Française n’est pas la solution PREMIERE pour relancer une dynamique d’emploi.
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"Présenter l’évolution de la croissance Française, afin de constater que la relance du marché du travail ne se fera pas, par une augmentation forte de la croissance"
Désolé, j’ai relu votre article pour tenter de comprendre quelquechose à ce commentaire, je n’y arrive pas. Expliquez nous en quoi l’observation de l’évolution de la croissance vous permet de constater qu’une croissance forte ne résoudrait pas la question de l’emploi... Tout ce que l’on peut constater c’est que la croissance est plus faible maintenant qu’auparavant point barre. La croissance est une conséquence d’un contexte économique, pas l’inverse ! Vous mélangez tout.
Vous ne me croyez pas ? Alors au boulot : trouvez nous un seul cas dans le monde et dans l’histoire où une croissance forte (inflation déduite !) n’a pas eu pour conséquence une amélioration globale de l’emploi et du niveau de vie.
"Car cette croissance à diminuer, puis maintenant elle a une tendance à stagner ! ... "Mais j’ai souhaité, démontrer que la croissance Française n’est pas la solution PREMIERE pour relancer une dynamique d’emploi".
Oui la croissance a diminué puis stagné. Et ??? Où est la démonstration que la croissance n’est pas une solution ?? Là on frole le ridicule. Mais rassurez vous, comme la notation vous le montre vous êtes tombés sur le bon forum, dans lequel les articles "cap à gauche toute" trouvent toujours un bon écho quel qu’en soit le contenu.
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Un conseil, si vous n’arrivez pas à comprendre mon article, n’estimer pas qu’il frôle le « ridicule » (ce sont vos mots...), mais que tout simplement que cette article vous laisse face à l’incompréhension !
« Expliquez nous en quoi l’observation de l’évolution de la croissance vous permet de constater qu’une croissance forte ne résoudrait pas la question de l’emploi... »
Hum.... Je commence à comprendre, auriez vous pris la peine de lire mon article ? Où auriez vous omis de lire ces deux phrases : « Nous ne pouvons nier que la croissance peut-être à l’origine d’une création d’emploi. Il serait alors d’une vulgaire ignorance de s’opposer à cette idée. »
Par ces phrases, n’aurai-je pas alors reconnu l’utilité de la croissance Française pour lutter contre le chômage ? A moins que je m’injure d’une ignorance vulgaire... A vrai dire, je préfère vous laissez faire, cela vous fait tant plaisir !
Puis encore une ligne en dessous j’affirme la chose suivante : « Mais l’espoir de nos politiciens, de nous, citoyens, à voir la courbe de cette croissance, quelque peu timide, à soudainement se rebeller et connaître une croissance fulgurante, est purement utopique, relevant de la chimère. Pourquoi ? »
Seriez vous un citoyen utopiste, croyant à une « croissance forte » pour résoudre la question de l’emploi ? Je n’ai à aucun moment affirmer que la croissance forte ne créer pas d’emploi ! Et c’est par votre réflexion que je peux en déduire que vous n’avez pas compris le sujet principal du problème soulevé ! Je parle simplement de l’état de la croissance Française, qui est faible, trop faible pour remèdier au problème du chômage ! Vous avez eu une conclusion assez rapide sur le sujet de l’article, en affirmant « Vous mélangez tout. » Mais il me semble que votre cervelle se mire à tournoyer violemment à l’instant où vous lisez mon article, pour au final « mélangez tout ». Car prétendre que l’objectif de cette article est de dire qu’une croissance forte ne peut résoudre le problème du chômage est une erreur ! Simplement que notre croissance ne peut prétendre à résoudre les problèmes du chômage. Car trop faible.
« La croissance est une conséquence d’un contexte économique, pas l’inverse ! »
Est si il y avait, par exemple, une politique en faveur de la création d’emploi, du pouvoir d’achat (je ne prétend pas avoir les solutions miracle à ces composantes...), et qu’en France, par les 32 heures de Pierre Larrouturou (par exemple...), résulte un grand nombre de créations d’emplois, les ménages, la production, la consommation serait plus importantes ! Et en sommes la croissance augmente, donc elle est bien refléteur d’un contexte économique, et non l’inverse. Je suis bien d’accord avec vous. Et d’ailleur je n’ai à aucun moment, affirmer la chose suivante, que la croissance n’était pas une conséquence d’un contexte économique. J’ai même affirmé « La croissance française doit être tirée par les moteurs internes qui sont la consommation des ménages et les investissements. » Les moteurs internes ne sont t-il pas des composantes à un contexte économique ?
« Vous ne me croyez pas ? Alors au boulot : trouvez nous un seul cas dans le monde et dans l’histoire où une croissance forte (inflation déduite !) n’a pas eu pour conséquence une amélioration globale de l’emploi et du niveau de vie. »
Je suppose que je n’ai plus besoin de chercher... Puisque je suis tout à fait d’accord avec cette affirmation !
« Oui la croissance a diminué puis stagné. Et ? ? ? Où est la démonstration que la croissance n’est pas une solution ? ? »
Vous faites partie, de ces personnes, qui prennent les mots et les comprennent comme sa peut l’ai arranger. L’intégralité de votre commentaire, déforme totalement les propos que j’ai tenu ! Et vous le prouvez bien, jusqu’à la fin.
J’ai conclue mon article de la manière suivante : « nous pouvons conclure que la croissance française n’est plus à espérer pour relancer le marché du travail. » ...CROISSANCE FRANCAISE n’est plus à ESPERER pour relancer le marché du travail. Et vous vous me dites « CROISSANCE », sans précisez Française (celle qui est l’objet de tout le texte...), puis vous me dites « Où est la démonstration que la croissance n’est pas une SOLUTION ». Je n’ai pas évoqué le mot solution à ce propos, mais d’espoir. Voilà qui modifie totalement le sens de ma phrase. Et en effet, la croissance FRANCAISE n’est pas LA solution pour relancer le chômage. Mise à part, si vous estimez que trente ans, où on nous affirme que la croissance va relancer l’emploi en France n’est pas suffisant, et que vous voulez continuez à croire que c’est possible... La croissance moyenne Française actuelle à moins de 2%, n’est vraiment pas garante d’une possibilité de création d’emploi. Mais il est parcontre totalement vrai, que la croissance, pour de nombreux pays, principalement émergement (actuellement), sont créatrice d’emploi ! Puis si vous me dites que la croissance en UE et en France va augmenter, consultez alors les prévisions de l’OCDE ... !
Merci de m’avoir lu, mais la prochaine fois ne jugez pas un article incompris par votre personne si supérieur aux autres... Ne vous faites pas juge d’un article, si vous n’arrivez pas en saisir le sens premier !
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Vous défendez votre article, je comprends cela. Dans les grandes lignes je le résumerais ainsi :
1- La croissance faiblit depuis 30 ans, et ne repartira pas d’elle même => On est d’accord
2- La conso des ménages et l’investissement sont les moteurs de la croissance => Dogme de gauche
3- Il y a d’autres voies à explorer que de s’obnubiler sur un indicateur => On est d’accord
4- Le passage au 32h est une piste => Dogme d’extrême gauche, mais soit
5- Votez Pierre Larrouturou
Hum, pour reprendre vos termes dans les commentaires, si vous voyez là dedans un semblant de début de démonstration... Fort bien.
Pour le point 2, je trouve vraiment dommage d’être enfermé à l’intérieur d’une vision si réductrice de la création de richesse. Enfin bref chacun ses opinions.
Je n’ai sans doute pas plus de connaissances que vous ou les autres agoravoxiens, mais quand je lis "Il y a donc une évidence éclatante, la nécessité d’attribuer du pouvoir d’achat aux ménages français"...
L’évidence éclatante en question ne saute qu’aux yeux de ceux qui ont le coeur qui penche à gauche. Je suis un peu enervé quand certains veulent faire passer cela comme une démonstration. J’espère qu’au moins vous comprenez cela. Il est évident qu’il faut plus de pouvoir d’achat, toute la question est de savoir si il doit être "attribué" ou doit être la conséquence d’une création de richesse.
Chacun a le droit d’exposer son opinion, cher auteur, mais le devoir de la remettre constamment en question.
A+
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« La conso des ménages et l’investissement sont les moteurs de la croissance => Dogme de gauche » L’investissement est un dogme de gauche ? Je suis certainement trop jeune, pour avoir connaissance de ce dogme typiquement de Gauche ! A croire que l’INSEE n’est pas indépendant, est véhicule qu’une pensée gauchiste : "L’investissement des entreprises a progressé de 3,7 %, celui des ménages de 3,1 %. La consommation des ménages est restée le principal moteur de la croissance en augmentant de 2,1 %." Ces propos sont d’un dossier sur la Champagne-Ardenne, par l’INSEE. Certe ce dossier n’est pas nationnal, mais n’est-il pas révélateur, que la consommation des ménages est un réel moteur de la croissance ? Cette extrait n’est-il pas révélateur de l’importance de l’investissement ? Oseriez vous encore nier les faits ? Où aller vous encore réduire ce débat à une affinité partisane ?
« Le passage au 32h est une piste => Dogme d’extrême gauche, mais soit »
Une piste surtout lorsqu’elle à été déjà mise en place par plus de 400 PME en France. Et puis à croire que les entreprises Fleury-Michon, Mamie Nova et Monique Ranou sont d’extrème gauche, puisqu’il on adopté ce système. A croire que les propositions qui ont permis à ces entreprises passées à 32 heures, qui à crée ainsi 10 à 15% d’emplois nouveaux en CDI sans augmenter d’un centime leurs coûts de production, sont un dogme d’extrème gauche, beaucoup trop radicale dans sa création d’emplois... !
Encore une fois, le débat a été rabaissé à des liens partisans !
« Votez Pierre Larrouturou » : Je n’avais même pas pris la peine d’exposer ses idées et d’argumenter autour des 32 heures et des semaines à 4 jours ! Et mon message est « Votez Pierre Larrouturou » ! Si alors vous votez pour un personnage par la simple évocation de son nom et d’une de ses idées... C’est votre problème ! Mais tout ce que je peux vous garantir c’est que je ne procéde pas de la même manière, pour encourager quelqu’un à voter... ! Mais qu’il est agréable de voir, qu’un argumentaire en faveur de Pierre Larrouturou vous manquez. C’est limite si à travers votre réflexion « Votez Pierre Larrrouturou », vous m’incitiez à que je fasse un récital de son programme ! Puis j’ai évoqué son nom, car tout d’abord, mon article provient de ses idées. Mais si je n’avais pas écris la chose suivante : « Certains d’entre eux ont déjà réfléchi à une alternative. Notamment Pierre Larrouturou, délégué national Europe du PS. Qui propose alors la semaine de 4 jours, 32 heures. » Votre réflexion, quelque peu sarcastique, n’aurait même pas eu sa place dans votre commentaire, si je n’avais pas évoqué son nom. Puis j’ai évoqué son nom, car effectivement il a réfléchie à une alternative pour remèdier au chômage ! Es-ce faux ? Puis pour revenir au 32 heures, dogme de gauche. Pourquoi alors c’est Pierre Larrouturou qui représente au mieux ces 32 heures en France ? Pierre Larrouturou est Délégué national Europe du PS, pourquoi alors évoqué l’extrème gauche dans l’idéologie de sa proposition ?
« Pour le point 2, je trouve vraiment dommage d’être enfermé à l’intérieur d’une vision si réductrice de la création de richesse. Enfin bref chacun ses opinions. »
Je vous supplie, me prosterne face à votre ouverture d’esprit, à la grandeur de votre vision sur la création de richesse. Allumez une lumière en moi sur la création de richesse. Ne vous contentez pas de dire « une vision si réductrice de la création de richesse », en ayant aucune volonté d’expliqué à l’ignorant sont savoir pour l’instruire. Enfin bon, je ne vais pas expliquer ma prise de position sur les deux moteurs internes de la croissance pour relancer la croissance, car je sais pertinemmment, que vous êtes beaucoup trop intelligent pour ignorer les réels effets que sa peut avoir sur la croissance ! Puis j’ai aussi cité l’exemple trouvé sur l’INSEE..
« Je n’ai sans doute pas plus de connaissances que vous ou les autres agoravoxiens, mais quand je lis (blogamax) »Il y a donc une évidence éclatante, la nécessité d’attribuer du pouvoir d’achat aux ménages français"..
(donino30) « L’évidence éclatante en question ne saute qu’aux yeux de ceux qui ont le coeur qui penche à gauche. Je suis un peu enervé quand certains veulent faire passer cela comme une démonstration. »
Bien sur, je ne vais pas revenir sur cette évidence éclatante d’attribuer du pouvoir d’achat aux ménages (TVA...), principal moteur de croissance en Champagne-Ardenne (refléteur d’une réel importance...) ! Mais revenir encore une fois sur le fait, que vous rabaissiez ce débat, à un débat de lien partisan ! Un peu près 20 lignes, et trois fois que vous faites références à des liens partisans en tant que contre-argument ! Es-ce alors un réel argument de dire « Vous êtes de gauche » ? J’en doute...
Mais bon vous faites preuve d’humour dans vos contradictions si rapide, où dans votre attachement à l’importance des mots... « L’évidence éclatante en question ne saute qu’aux yeux de ceux qui ont le coeur qui penche à gauche » Puis deux lignes plus loins « Il est évident qu’il faut plus de pouvoir d’achat [...] »
N’êtes vous pas d’accord alors sur l’évidence qu’il faut plus de pouvoir d’achat ? Si le mot « éclatante » chagrine vos petits yeux, mal voyant sur la réalité de la situation, alors je m’engage à enlever le mot « Eclatante » de mon article... Car ce que je souhaite, c’est qu’avant tout, l’évidence sur ce principe soit aussi votre évidence à vous. Qui apparement est à la base, qu’une évidence des gens, ayant le coeur qui « penche à gauche ».
« Chacun a le droit d’exposer son opinion, cher auteur, mais le devoir de la remettre constamment en question. »
Totalement, évidemment que chacun a le droit d’exposer son opinion. Et une opinion doit être évidemment remis en question. Mais que dirait-on de moi, si je dis un jour « La croissance Française va créer 1 000 000 d’emplois » et si le lendemain je dis que « La croissance Française est fébrile, est va donc par conséquent, ne pas être responsable d’une création importante d’emploi » ? Puis encore une fois, je ne crois pas que vous ayez connaissance de mes nombreux changements de point de vue à propos de différents sujets (Par une remise en question de mon opinion). Evidemment que vous n’avez pas connaissance de mes nombreux changements de point de vue, car vous m’avez depuis le début jugée sur UN article !
Et dans la plus grande sincérité, votre commentaire, n’est vraiment pas le genre de commentaire qui peut permettre à un individu de remettre en cause son point de vue sur un sujet. Ne vous improvisez pas moralisateur, sans être encore Sage en la matière...(De la remise en question !)
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En tout cas bravo pour l’énergie consacrée aux réponses, vous avez un bel avenir. Etant donné que nous tournons complétement en rond et que chacun ne reprend que les bouts de mots qui l’arrangent, restons en sur cette conclusion pleine de pugnacité .
Juste une dernière question sur ces 400 PME qui sont au 32h, si quelqun a pris la peine d’établir ce comptage j’imagine que la liste est à disposition quelquepart sur le net ? Non ? C’est top secret ? Tiens...
Bon WE
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el bourrico 17 janvier 2008 20:40Il y a toutefois une chose qui m’échappe dans tout ceci.
Je précise que je ne suis pas économiste.
La "croissance" est consomatrice de ressources non ?
De plus, si on écoute les politiques ou économistes, les taux de "croissance" recquis pour remédier au chômage sont tels que le consomation devrait suivre une courbe exponentielle, car cet accroisement ne se fait pas en pourcentage par rapport à une quelconque base fixe, mais bien sur une base cumulée. C’est pour moi une hérésie, car dans un système fini, doté de quantités finies, rien ne peut croître éternellement sans s’étouffer. Il est donc évident qu’a plus ou moins long terme, cela va s’arrêter, voir s’inverser en raison des pénuries à venir. non ?
D’ailleurs, c’est assez cynique de parler de croissance, et en même temps de rogner le pouvoir l’achat des gens. Lesquels ont d’ailleurs une part de responsabilité, car à toujours vouloir tout moins cher voir gratuit, il est évident que leur salaire vont en pâtir à terme, et dans le pire des cas, c’est même le chômage car nous sommes maintenant en concurence avec le Chinois, le Roumain, ou autre. Ce chômage est donc selon moi structurel, et aucune croissance même à 10% par ans (imaginez au bout de 30 ans ce que cela donne 10% par an) ne le résorbera. (Je parle de 30 ans car le chômage à commencé à devenir un problème dans les années 70)
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Pourvoir d’achat ... quel manque d’ambition ! C’est la CAPACITÉ D’ÉPARGNE qu’il faut viser. Vu les promesses de retraites plantureuses qui s’annoncent !
L’article est très simple, mais pour ce qui est de pointer l’évolution de la croissance, i lme semble fort instructif.
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Pour ceux qui veulent aller plus loin dans la compréhension l’évolution du monde économique actuel et ses dérives, car la question est évidemment complexe, je les invite vivement à lire "le Livre Noir du Libéralisme" de Pierre Larrouturou , dont sont tirées les informations de cet article.
L’auteur y donne une analyse précise et chiffrée (avec les VRAIS CHIFFRES - toutes les sources sont citées et officielles) de la situation économique et sociale des pays les plus avancés ainsi que la Chine - Edifiant !
Il donne ensuite 20 solutions concrêtes et à l’opposé de la "pensée unique" pour sortir rapidement et efficacement de la crise dans laquelle la France s’enlise depuis 25 ans (certaines ont été testées avec succès en France localement ou à l’étranger, par exemple la semaine de 4 jours "à la carte" que 400 pme ont adoptée depuis 1995 et qui a permis de créer des milliers d’emplois en CDI - l’articulation et le financement de cette loi étant très différentes des 35h).
Des propositions originales mais réalistes également pour relancer l’Europe de manière énergique.Cet ouvrage est "décoiffant" et pédagogique...
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Je conseille évidemment ce livre : Le livre noir du libéralisme. Mais les idées sont tirées de ce livre, mais plus simplement des idées de Pierre Larrouturou ! Car son livre est un résumé de ses idées...
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Visitez le lien en fin d’article... C’est un article de Pierre Larrouturou avec les graphiques que j’ai utilisés !
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Vous faites Re alors je fais Re aussi
Si j’étais vous, je n’aurai pas confiance dans un type qui martèle des recettes de bazar depuis des lustres. Lui, il propose la semaine de 4 jours, traduite d’ailleurs dans les faits en 1996 par la Loi De Robien , une fausse bonne idée tombée progressivement aux oubliettes. On voit déjà le problème avec les 35 h, alors les 32 h ? ? ?La machine remplace l’homme certes dans bcp de domaines. Mais il a oublié que dans bcp de pays émergents, l’homme (ou l’enfant) peut encore remplacer la machine
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Extrait d’un article du Monde :
" Quel est le vrai bilan des 35 heures ? Combien d’emplois créés pour quel coût ?
Pierre Larrouturou : En janvier 1998, j’avais publié un livre, « 35 heures, le double piège », dans lequel je soulignais les limites des « 35 heures ». En réalité, avec la première loi Aubry, les accords 35 heures ont permis de créer des emplois en donnant une vraie réduction du temps de travail (RTT) aux salariés, et sans abîmer l’entreprise. Hélas, avec la deuxième loi Aubry, qui a concerné la majorité des salariés, on pouvait signer un accord 35 heures et rester à 38 heures de durée réelle, et les exonérations ont coûté très cher à l’Etat, alors qu’il n’y avait aucune obligation de créer des emplois. Au total, selon l’Insee, la durée réelle du temps de travail n’a baissé que de 4 % en moyenne. Le mouvement a créé entre 300 000 et 350 000 emplois. C’est mieux que le bilan de la droite (les 200 000 emplois Borloo sont en moyenne à 15 heures par semaine), mais ce n’est pas suffisant pour traiter le chômage de masse. "
Il en avait même fait un livre, 10 ans avant, que vous critiquiez les 35 heures. Donc je pense qu’il ne soit pas si fou que ça, le Pierre Larrouturou !
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Si la croissance diminue depuis les années 60, Le monde du chômage se développe également depuis les années 60. Il y a au moins un lien entre les 2 : Le chômage qui augmente ce sont les forces de production qui diminuent.
Dans les années 60 le chômage a doublé. Il y avait 200 milles chômeurs en 1960 et 400 milles en1970. L’ANPE a été créée en 1967 par un secrétaire d’état qui s’appelait Jacques Chirac. Et le premier ministre Pompidou commençait a s’inquiéter. Il disait 500 milles chomeurs et c’est l’explosion sociale.On a dépassé le milion de chômeurs dans les années 70, les 2 millions dans les années 80, quans Blogamax est né vers 1991 le monde du chômage allait vers les 3 millions de chômeurs.
Il a fallu attendre 2005 pour qu’il y ait un début d’explosion sociale dans les banlieues populaires où beaucoup de jeunes sont au chômage.
A l’heure actuelle il y a plus de 4 millions d’inscrits a l’ANPE. Voir le site des Autres Chiffres Du Chômage
Avec les moteurs de recherche on trouve sur Internet des centaines de pages sur le "monde du chômage", ’chômeurs a temps partiel", "chomeurs a temps complet", "chomeurs dépressifs", "chômeurs heureux", "chômeurs fainéants", "chômeurs actifs", "chômeurs tricheurs", "chômeurs honêtes"...etc
Avec les nouveaux contrats de travail il va y avoir plus de chômeur-ses a temps partiel qui seront pas compté-es dans les statistiques du chômage.
Voir aussi le film documentaire de Gilles Balbastre : Le chômage a une histoire. On peut le télécharger sur internet.
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Merci à ceux qui prennent la peine de consulter des chiffres, et deux fois merci à ceux qui essaient de les comprendre pour en tirer une conclusion. Ce sera long de leur répondre :
A. Réponse à Helios :
1°. Ce qui a été perdu, c’est 11,4 point de la part dans le PIB des rémunérations réelles de ceux qui travaillent en secteur marchand (salariés, et travailleurs indépendants qui n’exercent pas en société (commerçants, artisans, professions libérales, etc.). L’INSEE n’a pas encore reconstitué le nombre d’actifs en équivalent d’un temps complet employés en secteur marchand qui permettrait de calculer la moyenne par travailleur, et donc de combien la rémunération a été amputée comparativement à 1959. En supposant que, grosso modo, le nombre de travailleurs est identique, la perte de rémunération est de 31%, presque un tiers.
2°. Revenus de propriété : voyez la rectification que j’ai fournie, il faut lire cette ligne « Excédents déficits publics ». Votre commentaire me montre que vous êtes attentif aux chiffres ! En 1959, il y avait un excédent budgétaire se montant à 1,6% du PIB. En 2006, il y a eu un déficit de 2,6% du PIB. Il y a donc eu dégradation de l’équilibre des comptes publics de 4,2% du PIB (soit près de 9% du montant des prélèvements obligatoires).
3°. Revenu des sociétés : voyez ma rectification, il faut lire cette ligne « rémunération des agents de l’état ». Oui, la part dans le PIB de la masse des rémunérations des agents de l’état est restée stable. C’est à comparer à la perte de 11,4 points de la part des travailleurs du secteur marchand.
La part des revenus des sociétés a chuté de 3,1% à 1%. Pour juger du montant de ces revenus, il faut les comparer au montant de leurs capitaux investis dans leur activité ; c’est un travail que je n’ai pas encore fait.
B. Réponse à Globamax :
D’abord, comprenez que ce n’est pas vous que j’ai voulu accabler (vous êtes innocent), ni la rédaction d’Agora Vox, c’est notre système d’enseignement.
Argumenter ? Quelle est votre contribution personnelle à l’information des lecteurs d’Agora Vox ? Aucune, c’est du Pierre Larrouturou que vous leur servez. Et cela, sans analyse critique de son travail. Sa thèse, c’est comme une bulle du Pape infaillible ?
C. Réponse à domino30 :
1°. Les deux postes moteurs : Bien vu, mes compliments, ce ne sont pas les « patrons » qui grugent les travailleurs du secteur marchand qui produisent avec eux le pouvoir d’achat de tous, mais l’état au moyen de ses prélèvements obligatoires sur les revenus et de son prélèvement de l’épargne.
Pour les comparaisons internationales, ce sont effectivement ces deux données qu’il faut comparer, car effectivement, elles mesurent la puissance du moteur du développement et du pouvoir d’achat. Mais il y a une comparaison équivalente : celle des prélèvements obligatoires. On sait que la France en est le champion du monde, donc le pays qui bride le plus son « moteur ».
2°. Revenus de transfert : voyez ma rectification, la rémunération des agents de l’état n’y est pas, une ligne séparée leur est réservée, bien que s’agissant en réalité d’un transfert de revenus, mais indirect.
3°. Retraites : Ce qui vous a échappé, c’est que j’ai fourni non pas les éléments constitutifs du PIB (le compte de production et d’exploitation des comptabilités nationales), mais le partage du PIB entre les différentes catégories de revenus. Oui, je vais proposer un papier (il en faudra plus d’un !) sur le PIB et les comptabilités nationales.
Comprenez qu’il y a une égalité fondamentale : PIB = Biens et services produits = Revenus.
Les retraites sont comprises dans le PIB non pas en tant que telles, mais comme partie des rémunérations brutes des travailleurs et des employeurs prélevées pour financer les organismes versant les retraites.
Revenus de la propriété : voir ma réponse à Helios ;
4°. Les doubles emplois. Normal que cela n’ait pas été compris ! Il faut pour l’instant seulement comprendre que c’est une production « bidon », ne correspondant à aucune réalité. J’expliquerai ces doubles emplois dans un papier que je proposerai plus tard.
Oui, ils existent aussi dans les autres pays, parce que le système des comptabilités nationales a été normalisé par les statisticiens sous les auspices de l’ONU. Mais toutes les comparaisons aussi bien internationales que d’une année à l’autre sont faussées, car ces doubles emplois sont de montant différent d’un pays à l’autre et d’une année à l’autre.
En très bref, voici trois doubles emplois :
a) Dans le PIB, il y a la production de capital fixe (les investissements). La consommation de capital fixe (amortissements) n’est pas déduite. Pourtant, cette consommation est comprise dans les prix des produits et services. A concurrence de cette consommation, la production de capital fixe est comprise deux fois.
b) Dans le PIB, les biens et services sont inclus pour leur prix de marché (prix de vente TTC). Ces prix contiennent tous les impôts indirects (TVA, TIPP, TP, etc.). Mais ces prix hors ces impôts sont constitués par les rémunérations tous prélèvements compris, donc y compris le nécessaire pour payer ces impôts indirects. Ils sont donc compris deux fois.
c) dans le PIB sont comprises toutes les dépenses de fonctionnement de l’état sous « services non marchand » et sous « production de capital fixe ». Mais ces dépenses sont payées au moyen des prélèvements sur les revenus qui contiennent le nécessaire pour les payer. Ces revenus constituent le montant des biens et services produits hors tous ces impôts. Il y a encore double emploi.
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Bonjour l’auteur,
ne vous laissez pas intimider par ces spécialistes de l’économie qui ont tellement tout compris que, en déclaration liminaire de leur argumentaire, ils prennent votre age supposé trop jeune pour comprendre. Selon ces cranes d’oeufs spécialistes, à 17 ans vous n’avez pas le droit d’avoir raison, vous n’avez pas le droit de penser juste.
"La croissance crée de l’emploi. La preuve, les lycéens qui n’y comprennent rien pensent le contraitre. " C’est-y pas beau comme raisonnement ça ?
Dans cette affaire de croissance génératrice d’emploi d’ailleurs, on est dans le cas typique de la désinformation. On ne mets même plus en doute le fait que la croissance serait génératrice d’emploi. Pourtant, les exemples du contraire sont vraiment nombreux. Des pays dont la croissance est à 2 chiffres continuent à perdre des emplois. C’est bien un des acquis de la modernisation industrielle, d’être capable de créer de la croissance dans avoir besoin d’employer personne - ce a quoi servent les machines.
Ces margoulins, ça fait 30 ans qui nous servent ce discours lénifiant de stupidité, et ou en sommes-nous avec ces hyper spécialistes : A un chomage qui s’établi à peu près partout à des mêmes valeurs si on prends des méthodes de comptage comparables, et à la veille d’une crise financière majeure qui pourrait bien lessiver la "croissance" dans les pays qui s’en sont fait les champions.
Répétez assez souvent le même mensonge tout le temps, et à force il deviendra une vérité qu’il n’ai même plus besoin de justifier ou d’expliquer.
Alors ne laissez pas dire que la croissance génère de l’emploi, pas sans démonstration réellement convainquante, en tout cas plus convainquante qu’un "t’est trop jeune pour comprendre cela"
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Vous qui prétendez donner des leçons aux autres, ayez un minimum de rigueur intellectuelle.
"Des pays dont la croissance est à 2 chiffres continuent à perdre des emplois"
1) Qui ? Quels pays ? (notez le pluriel)
2) "Continuent" à perdre des emplois. Ca veut dire qu’ils ont commencé. Quand ? Et pourquoi ?
Si vos exemples sont si nombreux, alors donnez nous en au moins 2.
En attendant, je n’ai pas vu chez cet "auteur" de réponse à ma question sur la relance de l’investissement. Forcément, puisque, tel qu’il le dit lui-même, il ne fait que reprendre les thèses de Monsieur Larouroumachin.
Je me répète. Oui, la croissance est - grosso modo - la somme de la consommation et de l’investissement. Et sa conclusion est : "il faut relancer la consommation". Comme ca. Pas de justification. Juste "Il faut relancer la consommation". Rien sur les raisons qui poussent à choisir ce moyen plutôt que l’autre.
C’est contre cette stupidité, cet absence totale de sens critique, ce vide de la pensée que je m’insurge.
Pour "penser juste" il faut commencer par penser...
Histoire de faire avancer le débat, et de vous donner un élément de réflexion : cela fait des années que le peu de croissance que nous avons en France est de manière flagrante la résultante d’une consommation dynamique des ménages. La France a laissé faiblir depuis des années ses efforts en matière de recherche et d’investissement, et c’est justement sur la question de l’investissement qu’il faut agir, pour aller chercher les points de croissance qu’il nous manque.
La raison est d’ailleurs assez évidente. La place de l’Etat en France, prépondérante historiquement -avec un léger reflux vers la fin du XIXème siècle, en fait le moteur de l’investissement et de la recherche en France. Ce n’est pas difficile de s’en apercevoir, tous les grands succès industriels d’aujourd’hui (Airbus, TGV, le nucléaire) sont issus de l’effort considérable réalisé du temps du Général de Gaulle. Il se trouve qu’à cette époque, l’Etat avait des moyens financiers qui lui permettaient d’investir dans ce type de projet de long terme.
Or, depuis les années 1970, les marges de manoeuvre budgétaires de l’Etat se sont considérablement réduites, pour aboutir, depuis 1980, à un déficit systématique des budgets annuels. Et les coupes ont été opérées dans les projets de recherche.
Il est donc indispensable, si l’on veut relancer la croissance par le soutien à l’investissement, de réduire les dépenses de l’Etat en modernisant sa gestion, réduire l’emploi public, pour à la fois moins peser sur la dynamique du secteur privé et dégager à nouveau des marges de manoeuvre pour des investissements de long terme (20-30 ans).
En voile, on appelle cela "réduire la voilure" pour passer le grain.
Il ne faut pas se leurrer. Ce n’est pas le secteur privé qui investira dans des projets d’intérêt général ou de politique industrielle de long terme. La financiarisation des grands groupes privilégie le profit à court terme sur les investissements à plus long terme.
Nous avons, en France, la chance d’avoir un Etat capable, lorsqu’il existe une volonté politique forte en ce sens, de mener à bien ce type de missions. Il faut à la fois alléger le fonctionnement de notre bureaucratie, et affecter les profits des entreprises publiques à des projets de recherche et de développement de long terme.
Financer les déficits de fonctionnement en gaspillant les actions EDF, par exemple, c’est la même chose que le camé qui vend ses bijoux de famille pour acheter sa dose.
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Allons mon pauvre ami, vous qui êtes spécialiste de l’économie, je vais donc pas perdre mon temps à vous expliquer cela. Le bon dieu ne vous a pas équipé pour comprendre ce genre de choses !
Je ne fait en vous faisant cette réponse stupide, que manier le même type d’argumentaire que vous même fîtes à l’encontre de l’auteur.
Pour le reste, je vous laisse à vos certitudes et ne vais pas m’user à répondre. Si, par un petit chiffre. à la réunion, la croissance a été entre 5 et 7% annuel sur les 30 dernières années. Son taux de chomage s’établissant à 32% en 2006 (1/3 de la population). Voilà donc l’exemple d’un territoire Français, bénéficiant d’une croissance triple de la moyenne française depuis les 30 dernières années, et qui pourtant est frappé d’un taux de chomage bien plus haut . Ce que on peut en conclure, c’est que cette si belle croissance n’a pas généré d’emploi...
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« En attendant, je n’ai pas vu chez cet »auteur" de réponse à ma question sur la relance de l’investissement."
Mon objectif était simplement de montrer que la relance de la croissance Française n’est plus à esperer pour remédier au chômage ! Pouvez vous alors me dire, à quel moment j’ai prétendu résoudre le problème du chômage ? C’est peut être pour cela que je n’ai pas parler de l’investissement en France. Il est d’une incroyable lacheté, de s’attaquer à un article qui se veut simplement, montrer la courbe de la croissance Française, et de son déclin, et qu’il y a alors une évidence que la croissance Française ne peut être le remède à la crise du chômage. Si vous vous attaquez alors à cette article, dites moi en quoi la croissance Française va t-elle remèdier à la crise du chômage. Cela fais trente ans que nos dirigeants nous affirme que la croissance va relancer l’emploi, et malheureusement la situation s’aggrave (En 1980 moins de 6% en 2007 plus de 8,5% selon les chiffres...). Qui peut encore espérer que la relance de la croissance Française va remèdier à la crise du chômage ? Car mon article a pour seul but, je le rapelle, de dire que la relance de la croissance Française ne va pas remédier aux chômage ! Après si vous avez comme croyance que la croissance Française va relancer l’emploi, c’est que trente ans ne vous suffise pas à comprendre que la croissance n’est pas à esperer pour la relance de l’emploi. Et alors mes 17 ans, n’on pas ce privilège d’affirmer à 30 ans d’incompréhension. J’estime que la relance de l’emploi ne se trouve pas en une possible relance de la croissance Française !
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Tiens je ne savais pas que l’ile de la réunion était un pays, il faudrait que je retourne à l’école décidément. On pourrait aussi prendre dans ce cas le PIB par habitant du quartier de la défense à Paris, et en tirer des conclusions aussi amusantes qu’inutiles. Puis faire la même chose en Lozère ?
La consommation des ménages à la réunion a doublé en dix ans, en particulier avec les prestations sociales (Wikipedia). Quelles conclusions peut on tirer, l’économie étant complètement imbriquée à celle de la France ? Soyons sérieux svp, car la question est intéressante : je ne connais dans l’histoire aucun exemple de "croissance à deux chiffres" comme vous dites dont la conséquence est la perte d’emplois pour le pays. Peut être les pays du golf, et encore ?? Si de tels exemples existaient cela m’intéresserait énormément de les étudier, faites nous part de vos connaissances svp. A moins que vous nous ayez dit des sottises ? Nous n’osons l’envisager...
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« Et sa conclusion est : »il faut relancer la consommation Comme ca. Pas de justification. Juste « Il faut relancer la consommation ». Rien sur les raisons qui poussent à choisir ce moyen plutôt que l’autre."
« Oui, la croissance est - grosso modo - la somme de la consommation et de l’investissement. »
Nous sommes d’accord sur ce point, est pourtant vous vous plaigniez que je n’ai pas « justifier » mon propos. Pourquoi le justifier si l’ensemble des individus, si intelligent et modéré dans leurs propos sur ce « forum », comprennent très bien que la consommation est un élément clé de la relance de la croissance ? Puis la consommation est l’investissement sont des moteurs internes à la croissance, ce n’est pas moi qui le dis mais l’ensemble des économistes ainsi que vous sur ce forum ! Pourquoi alors me justifier d’un propos qui est reconnu de tous ! Donc je suis bien en accord avec vous Nemo, la consommation et l’investissement sont nécessaire à la croissance. Mais je n’ai pas justifier ce propos... Car il est connu de tous ! La preuve, vous nous avez fait part de votre connaissance encyclopédique sur le sujet (La place de l’Etat en France, prépondérante historiquement -avec un léger reflux vers la fin du XIXème siècle...) Vous m’avez l’air imbu de votre propre personne. Vous estimez faire avancer le débat, vous évoquiez le « penser juste », vous jugez la « stupidité » et « le vide de la pensée » dont vous vous insurgez ! Quel âme prétentieuse alors, d’affirmer de s’insurgez de la stupidité et du vide de la pensée. Auriez vous l’intention de prétendre à la pensée juste, à être un savant penseur, être éloigné de toute stupidité et d’être un Homme déclenchant la réfléxion ? Ne seriez vous pas Gandhi avec toutes ces belles qualitées ?
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Très bien ce débat.
Dans un monde fini une croissance infinie n’a pas de sens, donc effectivement la disparition de la croissance semblerait inéluctable. Sauf que le monde n’est pas réellement fini, c’est à dire que le domaine des services n’est pas assujeti à la consomation de ressources finies, et c’est la-dessus que se base une grosse partie de l’espérance de croissance occidentale. Ici, à l’inverse de la Chine par exemple, on ne peut plus espérer faire progresser (en termes strictement économiques) le niveau de vie en sur base de la transformation de ressources naturelles, mais si on veut par exemple continuer à payer les retraites (toujours moins de travailleurs qui financent toujours plus de retraités, donc il faut que les travailleurs soient plus productifs pour compenser) et résorber le chômage (en donnant à la population un pouvoir d’achat plus important et donc une demande suffisante pour remettre tout le monde au boulot), il faut bien faire quelque chose, mais quoi ?
Comme l’on dit d’autres intervenants, la France s’auto-censure assez brillament avec
- un marché du travail trop rigide (ceux qui sont "dedans" bossent comme des dingues et ceux sui sont "dehors" n’arrivent pas a entrer),
- le développement d’un actionnariat "boursicoteur" court-termiste qui valorise le gain immédiat mettant ainsi en péril l’ensemble du tissus industriel (manque d’investissement, perte de savoir-faire à cause de licenciements boursiers, gestion financière plutôt qu’industrielle),
- l’inexistance d’un noyau dur de grosses PME qui assurent le développement industriel par une gestion long-terme, à l’abri des inepties boursières ou des frasques de patrons issus de la nomenclatura (énarques, hauts fonctionnaires) qui s’amusent à la tête de grands groupes dans une perspective d’enrichissement personnel au dépends de l’outil
- un contexte administratif et fiscal très lourd, j’ai lu quelque part qu’il y a en France plus de contrôleurs et d’inspecteurs que d’entrepreneurs...
Il me semble qu’adresser ces différents points (liste non exhaustive, sûrement..) permettrait de renouer avec une vitalité économique qui augmenterait le revenu global de la population, augmentant à son tour la demande intérieure pour des produits plus "haut de gamme" et des services, mettant ainsi plus de gens au travail, bref un cercle vertueux.
On a aussi parlé du prix de l’immobilier, certes un facteur mais ce n’est pas vraiment un problème : il suffit de construire plus de logements, en France il y a encore largement la place, et si le marché se détend les prix (hors immobilier spéculatif) n’auront plus de raison d’augmenter. Comparez avec l’immobilier dans des pays à forte densité de population comme les Pays-Bas ou l’Angleterre, c’est encore nettement plus cher !
Pour finir, je dirai qu’un poids énorme qui pèse sur le pays (et pas seulement la France) est le remboursement des dettes publiques, et qu’il y a là aussi une solution simple et drastique : refuser la notion même de l’intérêt sur des prêts d’Etat. C’est cohérent, car cet argent étant créé ex nihio (il n’y a rien "en face"), la notion d’intéret n’a pas lieu d’exister.
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que de bla bla bla théoriques....nemo ,,blogamax posez vous donc la question : ""si j’avais beaucoup d’argent a placer est ce que j’investirais en France "" .....que pensez vous du role d’épouvantail inquisition de l’ISF .....que pensez vous de la protection abusive des locataires et des textes anti discrimination.......croyez vous que l’argen t Français placé en suisse va revenir..........croyez.vous que f.hollande et m. aubry ont definitivement perdu leur pouvoir de nuisance......
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blogamax.....en premier examen a 17 ans vous n’avez jamais rempli un imprimé de déclaration de revenus et encore moins d’ISF alors , que savez vousd’autre que théorique.......
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Je n’ai pas pris la peine de répondre à votre commentaire ce matin, car à vrai dire, les « si », « croyez-vous », « que pensez-vous » sont des mots, d’après moi, déclencheur de mauvais réflexes. Il force à penser d’une façon très nombriliste, à réagir avec un égocentrisme mal opportun sur des sujets aussi sensible que complexe. D’ailleurs vous évoquez ces sujets, d’une manière très brouillon et sans réel justification, où sans réel correction, respect vis à vis du sujet (J’évoque le chômage, vous rétorquez avec l’ISF !). Alors vous allez me dire pourquoi je réponds à votre commentaire maintenant ? Car votre deuxième message, est une attaque portée à mon propos. Je vais alors répondre à vos commentaires, que je ne peux même pas qualifier de logorrhée, de diarrhée verbale par peur de l’euphémisme (mais aussi par la longueur du texte, qui ne peut même pas alors prétendre à un minimum d’argument). Il n’est pas dur de comprendre, à la lecture de votre commentaire, que votre argumentation est la suivante : Tu as 17 ans, tu n’as jamais payé l’IR, et encore moins l’ISF. Comment veux tu parler alors du chômage et de la croissance Française !? Tout d’abord, je m’étonne de l’étroitesse de votre esprit, de la bassesse de votre raisonnement qui en dit long sur votre personnage. Comment peut-on prétendre, rabaisser un débat de fond, à l’argument du « 17 ans tu es trop jeune » ?
« en premier examen a 17 ans vous n’avez jamais rempli un imprimé de déclaration de revenus et encore moins d’ISF alors , que savez vousd’autre que théorique »
Oui, je n’ai jamais rempli une feuille d’imposition et « encore moins d’ISF ». Devrai-je donc me taire sur le chômage et la croissance Française ? Le rapport ? (Déclaration d’IR pré-remplie. Trop facile pour un petit cerveau réducteur de « jeune » comme le votre !)
Puis ne vous préoccupez pas de l’ISF et du bouclier fiscal. Il n’est plus qu’à 50% (Ouf, les fins de mois étaient difficiles) !
Enfin bon, après cette petite parenthèse à propos des impôts, revenons à votre conclusion (j’ai eu du mal à repérer votre introduction et conclusion, votre commentaire ne faisant qu’une phrase...) : « que savez vousd’autre que théorique...... » Je suis déjà flatté, gratifier que vous reconnaissiez en ma personne, un savoir théorique. J’ai par contre le regret, de ne pas pouvoir en dire autant à propos de vous. Un savoir théorique ? Vous en avez pas fais preuve. Un savoir pratique ? Je ne le constate nul part dans vos deux commentaires ! Car en effet, vos deux commentaires se compose essentiellement de « vide », mise à part de temps en temps une petite attaque personnelle (Il faut bien écrire quelque chose...quand on a rien à dire où peu d’argument !). Il est évident que je ne peux prétendre à la sagesse, à une expérience hors du commun. Je n’ai que 17 ans. Mais la plupart des éléments que j’évoque, sont la somme d’études empiriques par différents économistes, politologue, politicien. Donc cela s’oppose directement à votre argument « de savoir théorique » ! Car le savoir théorique est un ensemble de connaissances, basée sur l’observation ou l’expérience. Donc il y’a bien une idée de subjectivité dans la théorie. Or, par « peur » de la subjectivité, par mon manque d’expérience, je préfère faire preuve d’empirisme. Je puise alors un maximum d’informations issue d’expériences empiriques pour en retirée une objectivité meilleur que la théorie. Donc cette idée de « savoir théorique » est gratifiant pour ma personne, car vous admettez alors que j’ai vécu des expériences ! Mais cela n’est pas de mon point de vue. Puis je n’ai pas encore vécu l’expérience de la feuille d’impôt. L’expérience que vous me reprochez de ne pas avoir eu l’immense joie de vivre. Donc je pense, avoir répondu à votre dernier commentaire et prouvé que celui là est infondé, imprécis et d’une certaine tristesse (Venant d’une personne pénalement responsable)...
Revenons à présent sur votre premier commentaire. Celui qui pousse à la subjectivité. « Si j’avais beaucoup d’argent a placer est ce que j’investirais en France » :
La France a conservé, en 2006, le deuxième rang en Europe pour l’implantation de projets étrangers selon le baromètre 2007 du cabinet d’audit Ernst & Young. Doit-on en conclure, que la France présente peut-être des avantages par rapport à ces pays voisins ? Opposez vous à l’empirisme, avec votre théorie d’une subjectivité sans faille (Mais avec un minimum d’argument convenable...).
« que pensez vous du role d’épouvantail inquisition de l’ISF »
Pour l’ISF, sachant qu’en France en 2006, il y avait 18 889 473 de foyers fiscaux imposables (IR) et 520.000 personnes payant l’ISF. Alors les personnes payant l’ISF ne représentent que 2,75 % des imposables. En France, nous n’aimons pas les minorités à 10, 15, 35, 47 %... Alors pourquoi s’attarder sur l’ISF qui représente 2,75 % de malheureux ? « que pensez vous de la protection abusive des locataires et des textes anti discrimination » Tiens Monsieur me parle des « textes anti discrimination », ne vise t-elle pas à protéger des minorités ? Enfin bon je ne vais pas m’attarder dessus, car bon me parler des textes anti discrimination sans me citer d’exemple précis. Comment défendre la cause morale, éthique de ces textes ? Les discriminations ne sont-elle pas au départ de nombreux conflits, où n’ont-elle pas faire naître des idéologies basées sur la haine raciale ? Devons nous cracher dans ce qui est un acquis culturel ? Les lois anti-discrimination ne sont-elle pas les vraies portes paroles des droits de l’Homme ? Si vous voulez exposer des idées, une idéologie basée sur la fin de toutes lois anti-discriminatoires, je serais présent pour vous répondre ! « que pensez vous de la protection abusive des locataires »
Alors je vais suivre le même raisonnement que vous, aussi débile qu’il soit, mais poursuivons votre raisonnement pour exposer les deux facettes « Locataire - propriétaire ». Que pensez vous de cette réalité : « Pour la première fois en France, une enquête de l’Insee a tenté de comptabiliser à l’échelon national les personnes sans domicile fixe. Conclusion, sur une semaine moyenne, 86.500 personnes, dont 16 000 enfants, ont fréquenté au moins une fois une structure d’hébergement ou de distribution de repas chauds. » A combien estimez vous le nombres de personnes ne venant pas à ces structures d’hébergement et de distribution de repas chauds ? S’ajoutant ainsi déjà à cette triste réalité (de 86 000 personnes, devant se résoudre à aller à des structures d’hébergement), tout autre que la préoccupation des personnes payant l’ISF.
« croyez vous que l’argen t Français placé en suisse va revenir »
Pourriez vous me donner des chiffres officiels ?
« croyez.vous que f.hollande et m. aubry ont definitivement perdu leur pouvoir de nuisance »
J’espère... J’espère d’autant plus, car sa évitera de faire parler des personnes comme vous !
Mon dernier espoir, est de ne pas voir une réponse de votre part, avec des arguments, des propos tenu par moi, que vous reprendrez pour vous en servir contre moi (Le principe du Toi Même, qui ne m’étonnerai pas de votre part) !
Bonne soirée,
Maxime.
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Blogamax......logorrhée quel mot savant ! ! !bla bla bla c"est plus simple.....
cela dit c’est giscard qui en créant les plus values a arreté net les 30 glorieuses et la croissance Française...ajoutons a cela qu’a l’epoque nous avions le plein emploi ,pour casser les revendications salariales qu’il prévoyait ,giscard a instauré en1975 le regroupement familial et c’est ainsique le chomage a démarré en France avec, en plus, tous les problèmes des banlieues ....... devant l’histoire giscard restera la pire catastrophe que nous ayons subie......il a détruit la France......le droit du sol des socialistes n’aurait été qu’un moindre mal s’il n’avait été précédé du regroupement familial........
tout ceci pour expliquer vos statistiques sur la croissanceFrançaise et le chomage...
avec mittran,en 81,avec l’ISFpuis la CSG, il y a eu une fuite enorme de capitaux Français, je dis bien enorme ,contrairementa ce que certains veulent laisser croire et donc , un arret des investissements Français""en France"".....cet argent délocalisé , ne fait pas travailler l’ouvrier Français ; ne construit pas du locatif en France d’où chomage et crise du logement ,avec en meme temps appauvrissement de la France......
il faut bien savoir que pour un contribuable Français , les dividendes,et les revenus locatifs sont imposés deux fois , avec le revenu , et par imposition distincte a la csg ; bien sur , ensuite les capitaux et les immeubles locatifs entrent pour leur valeur dans l’ISF ....
..pour lutter contre le chomage mittran comme chirac , ensuite , ont cherché a faire venir des investisseurs etrangers et ont vendu laFrance.....il faut bien savoirque l’etranger rapatrie ses dividendes sans payer un seul impot en France , cherche un rapide retour sur investissements , ne modernise pas et c’est ainsi que notre potentiel industriel vieillit et perd en compétitivité ; les rapatriements de dividendes alourdissent d’autant notre déficit .......
70%des entreprises Françaises cotées en bourse sont maintenant a majorité etrangère et 40% de l’ensemble des entreprises Françaises ; ceci explique pourquoi aux dernières manifs seul le public a manifesté ; dans le privé on serre les fesses , on sait que l’emploi est fragilisé des lors qu’il dépend du bon vouloir d’un actionnaire etranger......
alors que faire ? continuer a attirer des capitaux etrangers pour faire travailler l’ouvrier Françaiset lutter contre le chomage ?ou faire revenir des capitaux français expatriés ?
sarco a compris il a sauvé Alstom et il a dit que l’absorbtion de pechiney par alcan lui avait arraché les tripes (meme chose pour arcelor).....
tout ceci pour dire que pour qu’il y ait croissance il faut des investissements en France et du travail.....on est mal partis dans le contexte mondial actuel......
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"cela dit c’est giscard qui en créant les plus values a arreté net les 30 glorieuses et la croissance Française"
Cela veut-il dire qu’il a stoppé aussi les 30 glorieuses dans tous les autres pays de l’OCDE ?
En début de commentaire vous vous exprimez ainsi : "c’est plus simple" ! Evitez de tomber dans la simplicité...N’y a t-il pas eu un choc pétrolier en 1973 pendant la guerre du Kippour ? Ce choc pétrolier n’a t-il pas un rôle déterminant dans la fin des trente glorieuses ?
Il ne faut pas affirmer des choses, aussi simplement , comme vous êtes entrain de le faire !En plus n’est-il pas une abérration de prétendre que Giscard qui a cessez la période des 30 Glorieuses, élu président en 1974 alors que la période des trente Glorieuses est établie de 1945 à 1973 ?
Je fais pas plus long, ne reprend pas l’intégralité de votre commentaire... Car je suis un malheureux étudiant, de 17 ans, qui se lêve tôt demain (J’aime bien insister sur le 17 ans, étudiant, malheureux car sa été votre premier argument contre moi, et sa va être très bientôt le dernier argument contre moi que vous allez avoir.)
Bonne soirée, ami de la simplicité !
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rectification ...mauvaise rédaction de ma conclusion.....pour qu’il y ait travail il faut qu’il y ait investissements et croissance ;on est mal partis dans le contexte actuel.....
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Je vous propose de rédiger un article, sur l’investissement en France, sur la relance de la croissance Française, l’éradication du chômage et sur l’ISF ! Ainsi votre article, va permettre d’étayer vos connaissances, d’exposer un meilleur argumentaire, et vous aurez alors une réponse de ma part à votre article ! Car écrire des commentaires, en rajoutant à chaque fois de nouveaux éléments, de nouvelle données est beaucoup trop facile pour ne pas cesser le débat et ainsi l’éterniser. Je vois que de tout mon commentaire précédent, reprenant « l’intégralité » de vos petits, ridicule commentaires vous n’avez retenu que « logorrheé ». Pourtant mes commentaires ont répondu à toutes vos accusations ! Pourquoi ne pas les défendres ? Vos propos si savant !
Alors écrivez un article sur ce qui est si chère à vos yeux : l’ISF, l’IR, CSG, l’investissement en France, la relance de la croissance Française... Bref si le débat doit continuer sur cette article, répondez tout d’abord à mon commentaire, qui reprend chacun de vos propos précédents ! Puis après une fois que vous vous êtes expliqué sur vos propos précédent, je vous invite à écrire un article et à montrer l’art de votre argumentation infantine.
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blogamax........giscard a été ministre des finances avant d’etre président....cherchez a qelle epoque...
le choc pétrolier de1973 a été bénéfique pour la France....nous avons pris conscience de l’importance du nucléaire civil et avons pu poursuivre ce programme malgré les critiques .........que serait maintenant le cout de notre energie et notre economie sans le nucléaire.....
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Vous n’avez toujours pas répondu à mon premier commentaire qui s’opposer à vos deux premiers commentaires. Le problème de la fin des trentes glorieuses n’est pas un simple problème de réforme. Il y a eu la fin des trentes glorieuses dans la plus grande majeure partie des pays de l’OCDE. Comment vous pouvez expliquer cette coincidence ? Vous pourriez être l’auteur d’un pamphlet : « Quand Giscard stoppa les 30 glorieuses ! » Je suis tout à fait d’accord que ce choc pétrolier, a ouvert de nouvelle perspective pour la France dans sa diversifaction de production d’énergie, tel que le nucléaire. Mais ne dites pas par ailleur que la fin des trentes glorieuses n’a pas été marqué par la guerre du Kippour et de son choc pétrolier. Et que sa n’a pas été un facteur déterminant dans la fin de cette phase de croissance continue !
Le débat dérive de plus en plus avec vous... Mon article porte à la base sur la croissance Française et son déclin. Sur les attentes de la croissance Française pour la relance du marché de l’emploi ! Il est dommage que vous vous sentiez obliger de détourner de plus en plus le débat... Ecrivez un article sur ce qui vous est si important, où sur un des multiples sujets que vous avez évoquiez dans vos commentaires. Car on ne va pas s’éterniser, et parler à chaque fois d’un nouveau élément pour perpetuer le débat ! Car pour l’instant, le débat ne porte plus du tout sur le débat du début. Et vous commencez à parler de l’énergie nucléaire... Des réformes de Giscard... Bref on parle des trentes glorieuses, alors que moi je vous parle des trente années qui on suivi ces trente glorieuses ! C’est la base du débat !
Bonne soirée.
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