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Accueil du site > Tribune Libre > Sapir, Onfray, Chevènement, tigres de papier du souverainisme Par Bruno (...)

Sapir, Onfray, Chevènement, tigres de papier du souverainisme Par Bruno Guigue le 01 juillet 2016

A titre personnel et d'une façon générale, j'apprécie les personnalités et les compétences respectives des signataires de cet "appel" et me suis d'abord demandé comment des euroseptiques aussi divers dans leurs motivations pourraient s'accorder sur l'architecture d'un quelconque projet politique par delà d'évidentes banalités ?

En quoi Michel Onfray, Natacha Polony ou Jacques Sapir pourraient-ils s'accorder sinon leur triste constat de l'échec minable de l'utopie d'une Europe fédérale ? En pratiquement rien ; difficile d'imaginer quoi que ce soit sur une base aussi limitée que floue.

Cette impitoyable analyse de Bruno Guigue met cruellement en évidence le principal fondement de la crise qui mine l'Occident, à savoir l'incapacité à nous sortir du magma idéologique où nous a plongés le délire impérialiste et néo-libéral d'une hégémonie économique absurde.

Bruno Guigue  : pas assez diffusé sur le Net, et c'est bien dommage.


« Brexit : vingt intellectuels eurocritiques lancent un appel pour un nouveau traité »(*), tel est le titre d’une tribune publiée par « Le Figaro » du 30 juin. Ce texte signé par Jacques Sapir, Michel Onfray et Jean-Pierre Chevènement rend un hommage appuyé au « peuple britannique » qui a « exprimé souverainement sa volonté de rester maître des décisions qui le concernent. » Car « ce vote courageux et massif » est « une claque pour la dérive technocratique dans laquelle l’Union européenne actuelle s’est laissé enfermer ». Et « tout montre que dans la plupart des pays européens, les citoyens n’acceptent plus d’être gouvernés par des instances non élues, fonctionnant en toute opacité ».

Fort bien, mais lisons plutôt la suite. « Le vote britannique peut être une chance : il doit être l’occasion de réorienter la construction européenne, en articulant la démocratie qui vit dans les nations avec une démocratie européenne qui reste à construire ».

Et nos intellectuels, pour finir, demandent la réunion d’une conférence qui aurait pour objet « la renégociation des traités sur les trois questions cruciales dont la méconnaissance a conduit à l’affaissement de l’actuelle construction européenne : la souveraineté, c’est-à-dire la démocratie et l’indépendance stratégique. »

En somme, les signataires saluent ostensiblement le courage du peuple britannique, mais ils ne manifestent nullement l’intention de suivre son exemple. Ils tressent des couronnes au « Brexit », mais ils suggèrent à nos dirigeants l’artifice permettant de faire l’économie d’un « Frexit ». Au lieu d’inviter les Français à la même intrépidité, ces héros par procuration laissent aux Britanniques le privilège d’avoir ouvert une brèche qu’ils rêvent de refermer. Coïncidence troublante, cette tribune est parue le jour même où Alain Juppé déclare sur Bfm/Tv : « On peut craindre un Frexit, et c’est pourquoi je suis hostile à un référendum ».

Il faut croire que « Frexit » et « référendum » sont des termes d’une parfaite obscénité, car ils ne figurent pas dans la tribune précitée de nos « intellectuels eurocritiques ». Prolixe en projets de « réorganisation », « refondation » ou « réorientation » de l’Europe, ce texte oublie l’essentiel : qui décide de l’appartenance à l’UE ? Alors qu’on devrait demander au peuple français s’il veut y rester avant d’envisager de la réformer, on préfère mettre la charrue avant les bœufs. Ce faisant, on exclut le peuple du processus, on fait comme s’il n’existait pas. Au lieu d’organiser sans délai l’exercice de la souveraineté, on la court-circuite.

Une conférence des chefs de gouvernement de l’UE jouit-elle d’une légitimité supérieure à celle du peuple français ? Nos intellectuels le pensent, puisqu’ils omettent de poser la question principielle de la volonté populaire. « Il faut rendre à la souveraineté populaire et à la démocratie leurs droits dans une Europe confédérale qui serait faite de l’entente et de la coopération entre les nations », disent-ils. Mais l’acte fondateur de cette souveraineté ayant été passé par pertes et profits, que vaudra cette restitution des « droits de la démocratie » dans « une Europe confédérale » qui n’a jamais existé ? Et puis, est-on sûr que le peuple en veuille vraiment, si l’on s’obstine à ne pas lui poser la question ?

C’est pourquoi les propositions qui émaillent ce texte, insignifiantes, ressemblent au filet d’eau tiède qui se remet à couler, invariablement, à chaque crise communautaire. On y lit le projet, par exemple, d’une « réorganisation profonde des compétences et, le cas échéant, du mode de désignation des institutions européennes (Conseil, Commission, Parlement, Cour de justice, BCE) ». Oui, mais pour quoi faire ? Qu’est-ce que la démocratie y gagnera ? On attend la réponse. Il faudrait aussi, dit-on, « outiller le Conseil européen où vit la légitimité démocratique en le dotant des services capables de préparer et exécuter ses décisions ». Mais ce même Conseil avalise depuis trente ans les injonctions ultra-libérales de la Commission. Croit-on vraiment qu’il s’en affranchira si on augmente le nombre de ses fonctionnaires ?

Au demeurant, cette consolidation de l’exécutif est équivoque, car on ne sait si elle vise à favoriser un surcroît d’intégration ou à border les prérogatives des Etats-membres. Comme le propos est conceptuellement flou, le moins qu’on puisse dire est qu’il demeure politiquement mou. Moyennant quelques réformes, toute l’architecture institutionnelle de l’UE, en tout cas, est promise à une remarquable longévité. Le texte mentionne la Banque centrale européenne, par exemple, mais sans mettre en question une indépendance statutaire, exigée par le dogme monétariste, qui en fait le levier des politiques d’austérité. Croit-on sérieusement conserver la BCE tout en évacuant l’orthodoxie financière qui en est le principe fondateur ?

Cet irréalisme brouillon reflète la contradiction insoluble dans laquelle s’enferrent les signataires, prompts à diagnostiquer le mal mais apeurés à l’idée du remède. Faute de vouloir l’administrer, ils se contentent de soins palliatifs et s’obstinent à prolonger l’agonie d’une Union européenne dont ils ne veulent pas voir qu’elle est condamnée. Qu’est-ce que l’UE ? Historiquement contingent, cet artefact supranational a été construit sur une idée fausse, il s’est maintenu grâce à une supercherie et il périra à cause de l’aveuglement des élites qui l’ont imposé. L’idée fausse est le préjugé selon lequel le marché autorégulé peut créer un espace de prospérité. La supercherie est celle qui consiste à flouer la souveraineté au nom de cette idée fausse. L’aveuglement des élites consiste à croire que cette supercherie passera définitivement inaperçue.

Des signataires de cette tribune, on pouvait sans doute attendre autre chose que cette contribution insipide à la soupe européiste. En occultant la question principielle du référendum, ils passent par-dessus-bord les principes démocratiques dont ils se réclament. Tigres de papier d’un souverainisme attiédi, ils fuient devant le verdict populaire, s’effraient du tumulte des urnes en colère et se rangent derrière nos dirigeants dans cet appel pathétique, expression d’un déni de la réalité qui fait irrésistiblement penser aux cabris chers au général de Gaulle :

« Nous avons la conviction qu’il appartient à la France de lancer cette grande initiative qui proposera de remettre l’Union européenne sur ses pieds. Les peuples européens et pas seulement le nôtre, l’attendent. Nous faillirions à notre devoir de citoyens français mais aussi d’Européens si nous n’agissions pas pour que la France se porte aux avant-postes de cette grande tâche ».

Bruno Guigue | 01 juillet 2016

Haut fonctionnaire d’Etat français, essayiste et politologue, professeur de philosophie dans l’enseignement secondaire et chargé de cours en relations internationales à l’Université de La Réunion, Bruno Guigue est l’auteur de cinq ouvrages, dont « Aux origines du conflit israélo-arabe, L’invisible remords de l’Occident, L’Harmattan, 2002 », et d’une centaine d’articles.
 
* Liste des signataires : Marie-Françoise Bechtel, Guillaume Bigot, Jean-Pierre Chevènement, Gabriel Colletis, Éric Conan, Franck Dedieu, Alain Dejammet, Éric Delbecque, Jean-Pierre Gérard, Christophe Guilluy, Loïc Hennekinne, Paul Jorion, Jean-Michel Naulot, Michel Onfray, Natacha Polony, Jean-Michel Quatrepoint, Emmanuel Lévy, Benjamin Masse-Stamberger, Claude Revel, Henri Sterdyniak, Jacques Sapir, Paul Thibaud.

Crédit photo : Le Figaro

Source : http://arretsurinfo.ch/sapir-onfray-chevenement-tigres-de-papier-du-souverainisme/

 


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61 réactions à cet article    


  • JBL1960 JBL1960 5 juillet 2016 11:34

    Voilà ! On était quelques uns à avancer que jamais les zélites ne laisseraient partir la Grande Bretagne de l’UE et on a en eu toutes les preuves depuis le 24 juin ce que j’ai essayé de résumer ici = https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/06/28/sortir-de-lue-cest-verbotten/
    Mais, c’est presque grand guignol ! D’ailleurs, Annie Lacroix-Riz a elle aussi donné son avis sur cet appel des 20 qui probablement restera dans les annales. Bon ils annoncent la couleur au moins on sait désormais qu’ils n’ont jamais été ailleurs que dans le camp des « j’accepte ! » = https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/07/03/jaccepte-ou-pas/ D’ailleurs, je me demande si pour le coup je ne vais pas le relayez mais en y ajoutant mon grain de poivre...


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 5 juillet 2016 13:34

      @JBL1960

      vous pouvez bien quitter l’UE, mais pas déménager les pays


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 juillet 2016 18:46

      @JBL1960
      Vous n’avez rien compris : le Brexit est acté. Reste à définir les relations commerciales qui remplaceront les anciennes. Les Anglais se moquent de l’ UE, encalminée dans l’austérité, la précarité et sa croissance à 0%. Ils ont le Commonwealth, 53 pays et 2,3 milliards d’ habitants. Et sans les Mamamouchis hystériques.


      C’est plus compliqué en GB, car il n’ont pas l’ UPR qui prépare la sortie depuis longtemps : Cf « Le jour d’après la sortie de l’ UE », et aucun Parti politique anglais n’a envisagé la sortie. Mais le Gouvernement va bien être obligé de s’y coller.
      Vous ne semblez pas comprendre les relations des Anglais à la démocratie...

      De plus votre commentaire est incohérent, vous y mettez Annie Lacroix Riz, qui est pour la sortie de l’ France de l’ UE.

    • leypanou 5 juillet 2016 12:28

      Pour compléter l’article, cette phrase d’Annie Lacroix-Ruiz très pertinente : Autant vaudrait demander à une association bancaire de s’auto-transformer en entreprise de bonnes œuvres, pour réaliser la fameuse « Europe sociale » qu’on nous vante chaque jour.
      car cet appel revient à peu près à cela au fait.
      Des rigolos ou des enfumeurs (au choix), ce n’est pas ce qui manque.


      • JBL1960 JBL1960 5 juillet 2016 13:56

        @leypanou Absolument, d’ailleurs à la suite de cet appel des 20, j’ai reproduis dans son entier l’observation critique d’Annie Lacroix-Rix dans ce billet = https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/07/05/lappel-des-20/ Et j’essaie de donner quelques pistes pour ce sortir et les doigts du nez, et de ce Système...


      • Daniel Roux Daniel Roux 5 juillet 2016 12:30

        Plus le temps passe, plus l’UE apparaît pour ce qu’elle est, l’outil des riches actionnaires des multinationales pour contrôler les marchés et réaliser le maximum de profits.

        D’où la mondialisation sauvage à marche forcée et sa conséquence, l’appauvrissement des populations d’Europe de l’Ouest, la mise en faillite des systèmes sociaux, la fragilisation des familles.

        Qu’est qu’un chef de l’exécutif ? C’est souvent le résultat d’une intense campagne médiatique favorisant l’émergence de deux partisans de l’UE. Les opposants à l’UE apparaissent largement majoritaire dans ce processus. C’est ce que prétend ce fourbe de Hollande lorsqu’il proclame :

        « Le prochain rendez-vous démocratique sur l’Europe aura lieu aux prochaines élections présidentielles. »

        Mais les électeurs ne votent pas que pour ou contre l’Europe. Ce n’est pas parce que le candidat noie sa position européenne au milieu de 100 propositions démagogiques que l’élection se résume à cette proposition particulière. C’est pourtant la position officielle.

        « Pas besoin de référendum sur ce sujet, puisqu’il sera tranché par les élections présidentielles »

        C’est également la défense de Sarkozy sur sa forfaiture, « Je l’avais dis lors du débat avec Royal »

        En clair, ils sont bien décider à ne pas demander au peuple de décider de son destin.

        La parade ? Voter pour les candidats promettant l’organisation d’un référendum, puisque cette décision, de l’appartenance ou non à l’UE, est ce qui commande tout le reste.


        • Legestr glaz Ar zen 5 juillet 2016 14:28

          @Daniel Roux

          Pourquoi ne pas voter pour un parti qui annonce clairement la couleur comme l’UPR, qui met dans son programme politique, sans ambiguïté, la sortie de l’UE ? Les partis qui appellent à un référendum ne se positionnent pas sur l’appartenance de la France à l’UE. Il ne sont ni « pour » ni « contre ». Pourtant ils proposent un programme de gouvernement dans le cadre des traités sachant que leur programme est irréalisable dans ce cadre. Ils se positionnent sur tous les sujets hormis celui du « Frexit ». Ce n’est plus une curiosité mais une attitude révélatrice.


        • Daniel Roux Daniel Roux 5 juillet 2016 14:52

          @Ar zen

          Rappelez-vous : Le gouvernement par le peuple..

          C’est au peuple de décider. Le référendum occasionne un débat contradictoire puis l’expression de la décision populaire.

          Sarkozy, Hollande et les parlementaires ont trahi le peuple et démontrés que leurs pouvoirs ne sont pas légitimes.

          Du coup, sa contestation dans la rue, l’est.


        • Legestr glaz Ar zen 5 juillet 2016 15:47

          @Daniel Roux

          Si le peuple vote pour un parti qui annonce un programme de gouvernement en sortant de l’UE c’est plus que du temps de gagné. Ce sont des dispositifs en capacité de gérer le pays immédiatement. Le référendum est réalisé au moment des élections. Le peuple vote pour la sortie de l’UE, il ne peut être plus clair.

          En revanche, un parti non préparé va entraîner le pays à la catastrophe puisque son programme sera impraticable dans le contexte des traités. La souveraineté d’un pays, telle que définie dans la constitution, est totalement incompatible avec la « supranationalité » organisée dans l’UE. L’idée d’un référendum est donc une très mauvaise idée. Soit le parti se positionne contre, avec ce que cela comporte, soit il compose avec l’UE, avec ce que cela comporte en matière de perte de souveraineté monétaire, budgétaire, de politique étrangère de politique sociale et environnementale.

          Un parti politique c’est une vision, ce sont des actions et une organisation pour mener celles ci à bien. Sans vision de sortie de l’UE, sans programme tenant compte de cet aspect des choses, le parti qui n’éclaire pas ses électeurs est d’une immense inconséquence. Parce que l’affaire n’est pas seulement de quitter l’UE. Ce qui est important c’est de démontrer au peuple en quoi cette UE ne défend pas l’intérêt commun, en quoi cette UE est nocive et qu’il faut en sortir. Proposer un référendum c’est :

          - Ne pas prendre position

          - Ne pas éclairer le peuple

          - Lui laisser croire qu’il existe des alternatives.

          - Ne pas avoir de vision de l’intérêt du peuple.



        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 juillet 2016 20:01

          @Daniel Roux
          « C’est au peuple de décider. Le référendum occasionne un débat contradictoire puis l’expression de la décision populaire »

          Dans vos rêves, les débats contradictoires ! Les médias et les politiques euro-atlantistes sont seuls autorisés à discuter de leurs légers différents, mais ils sont d’accord sur l’essentiel : que l’ UE n’éclate pas, ce qui serait un échec terrible pour la domination américaine de l’ Europe occidentale.


          Il n’y a donc aucun débat contradictoire, sans changement de cette classe politique, et la liberté d’expression dans les médias, au moins dans les médias publics.
          Ceux qui sont pour la sortie de l’ UE, le PRCF et l’ UPR, sont censurés, comme les Communistes et les Gaullistes pendant l’ occupation, qui n’avaient pas accès à RadioParisment.

        • Daniel Roux Daniel Roux 6 juillet 2016 08:42

          @Fifi Brind_acier

          Si ce que vous écrivez représente la position officielle de l’UPR, ce sera sans moi.

          Je ne supporte pas ces pseudos élites qui prétendent que le peuple est un mineur incapable et qu’il est légitime de le mettre sous tutelle de ceux qui savent.

          Nous voyons ce que cela donne après des décennies de ce régime.

          Remplacer les ambitieux arrogants par d’autres ambitieux arrogants n’est pas une bonne affaire pour la démocratie.

          Il n’y a pas d’autre système de gouvernement acceptable par le peuple, que la démocratie. Les dirigeants des médias dominants sont déloyaux envers le peuple. Si les lois n’existent pas pour les condamner sur des faits avérés, elle devront être proposées au parlement ou faire l’objet d’un référendum.

          Je maintiens qu’un référendum est l’occasion de débats contradictoires. C’est de la responsabilité de ceux qui gouvernent de les organiser.

          C’est ça la démocratie, une information loyale, des débats éclairant et au final, une décision du peuple qui s’impose à tous.


        • izarn izarn 6 juillet 2016 08:44

          @Daniel Roux
          On pourra résumer ce que vous dites en :
          Ni Hollande ni Sarkosy en aucun cas ne proposeront de referendum, et meme, ils feront tout leur possible pour rester dans l’UE-Titanic, jusqu’à nous y noyer...
          Absolutisme fasciste.
          De toutes les façons,UE ou pas UE, il est urgent de rejeter ces escrocs, ces anti démocrates, ces totalitaires larbins soumis aux ordres de Wall Street. Ces ex « young leaders » choisis pour nous par Goldman Sachs et les Bilderberg....


        • Daniel Roux Daniel Roux 6 juillet 2016 08:49


          Article 27 de la loi du 29 juillet 1881

          "La publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler, sera punie d’une amende de 45 000 euros.

          Les mêmes faits seront punis de 135 000 euros d’amende, lorsque la publication, la diffusion ou la reproduction faite de mauvaise foi sera de nature à ébranler la discipline ou le moral des armées ou à entraver l’effort de guerre de la Nation."

          Cet article est insuffisant. La mauvaise foi de l’émetteur de fausse nouvelle est difficile à prouver alors que celui-ci, s’il est un professionnel, devrait vérifier ses sources.

          De même, le trouble à l’ordre public, la tentative manifeste de tromper les citoyens est aussi répréhensible.


        • Daniel Roux Daniel Roux 6 juillet 2016 08:50

          @izarn

          Nous sommes d’accord.


        • Legestr glaz Ar zen 6 juillet 2016 18:23

          @Daniel Roux

          Haro sur l’UPR sans connaître son programme ?

          Voici les grandes lignes du programme de l’UPR que vous ignorez, compte tenu de votre commentaire sur les élites et le peuple « mineur ».

          - suppression de la procédure du congrès pour que le peuple, seul, puisse modifier « sa » constitution. Les « élites » perdent une partie de leur pouvoir de nuisance.
          - instauration dans la constitution du référendum d’initiative populaire comme en Suisse. Le peuple peut décider, en dehors de ses représentants, de directions à emprunter.
          - sortie de l’UE et de l’OTAN pour que le peuple redevienne « le » souverain.
          - indépendance totale des syndicats et financement de ceux ci afin qu’ils puissent représenter légitimement les travailleurs et exercer leur rôle de contre pouvoir social.

          Voilà un aperçu du programme de libération nationale de l’UPR. Dire que le programme concerne les élites est une contre vérité Daniel Roux. Le programme de l’UPR donne une vigueur exceptionnelle à la démocratie, la France passe dans une démocratie semi-directe, ce qu’elle n’a jamais connue.

          Je pense que vous ne connaissez pas le programme de l’UPR pour avoir écrit ce que vous avez écrit. Prenez vos renseignements parce que vos critiques sont totalement infondées.


        • Daniel Roux Daniel Roux 6 juillet 2016 20:12

          @Ar zen

          Vous m’inquiétez vous et fifi. Vous semblez ne lire qu’une phrase, voir qu’un mot dans les commentaires, comme si vous étiez sans arrêt sur la défensive, dans une tranchée, seuls contre tous.

          Lisez avant de vous jetez, le couteau entre les dents, sur votre clavier.

          Ce n’est pas haro sur l’UPR, c’est si... la ligne officielle est de décider d’une sortie de l’UE sans référendum dont le résultat s’imposerait à tous.


        • Legestr glaz Ar zen 7 juillet 2016 06:49

          @Daniel Roux

          Effectivement vous mettez un « Si » devant votre début de commentaire. Il vous suffit alors de lire : « si » vous dites« ça, alors....et le reste s’impose de la même manière au conditionnel. Mais il ne s’agit pas d’un conditionnel. L’UPR souhaite sortir de l’UE et de l’OTAN et annonce la couleur. Les gens qui voudront voter pour l’UPR le feront en connaissance de cause, pas dans l’ambiguité. 

          Encore une fois Daniel Roux, un parti politique ne peut concevoir un programme de gouvernement que s’il est »libre« de pouvoir le mettre en place. Hors, dans le contexte de l’Union Européenne, il est »impossible« de mettre en place un programme qui ne respecte pas les dispositions d’un traité. 

          Par conséquent, si vous appelez de vos voeux un référendum pour savoir si la majortié du peuple veut sortir de l’Union Européenne, il est tout à fait inutile et contre-productif de proposer une programme politique qui ne sera pas réalisable. Parce que, figurez vous, que le peuple se détermine selon un programme politique.

          La sortie de l’UE est motivée afin de retrouver la souveraineté »perdue« de la France. Nous sommes actuellement dans un système »supranational« . vous pouvez bien présenter tous les programmes que vous vous voudrez, ils ne seront pas applicables dans le contexte des traités. Un mouvement politique c’est une vision de la société. Cette vision ne peut advenir que si le mouvement à la possibilté de mettre en oeuvre son programme. Ecrire un programme irréalisable est une escroquerie.

          Ainsi la situation se résume à ceci. Je reste dans l’UE en disant que je vais interroger le peuple pour savoir s’il souhaite sortir de l’UE. Dans ce cas, je ne peux pas proposer de programme de gouvernement. Ni en matière économique, puisque la souveraineté monétaire et la souverainté budgétaire ont été transférées à bruxelles, ni en matière migratoire, puisque la souveraineté a été transférée à Bruxelles, ni en matière de politique étrangère, ..... C’est donc une sorte de »gag« auquel on assiste en regardant un programme politique surgir dans le cadre des traités européens. Un programme infaisable. 

          Un programme politique c’est une visison de la société. Si le programme consiste à sortir de l’Union européenne pour reprendre les manettes de sa politique monétaire, budgétaire, migratoire ou encore de politique étrangère, c’est ça le programme pour lequel le peuple vote.Il est donc parfaitement informé de la suite des évènements. 

          Aujourd’hui un parti politique ne peut plus faire l’impasse sur sa position concernant l’UE. Soit il propose un programme en étant »dedans« , et il accepte la supranationalité et toutes les décisions venant de Bruxelles soit il est »dehors« et il propose un programme indépendant de la politique de Bruxelles. 

          Votre idée de proposer un »référendum« après qu’un programme de gouvernement ait été concocté au peuple est un sophisme. A moins que le parti en question annonce clairement : »je vous propose un programme dont je sais qu’il ne pourra pas être appliqué dans le cadre de l’Union Européenne« . Mais, figurez vous que, cette explication, aucun parti ne la met en avant. Jamais il n’est dit qu’en matière économique ou en matière migratoire une politique différente passe par une »sortie« de l’Union Européenne.

          C’est donc tromper ses électrices et ses électeurs que de proposer un programme dont on sait qu’il ne sera pas réalisable dans l’UE. 

          Mais effectivement je vous suis sur ce terrain. Un parti peut donc très bien proposer un »référendum« pour sortir mais il doit assortir cette »vision« d’un préalable : »mon programme ne sera pas réalisable dans le contexte des traités européens". Mais ceci n’existe pas !



        • Daniel Roux Daniel Roux 7 juillet 2016 08:15

          @Ar zen

          « Voter UPR, c’est voter pour la sortie de l’UE et pour le reste, faites-nous confiance. »

          Nous savons que la sortie de l’UE commence par l’envoi d’un lettre article 50. Ensuite, pendant 2 ans maximum, des discussions sont engagées pour organiser cette sortie. Enfin de nouvelles relations sont décidées.

          Ce n’est pas parce qu’un pays sort de l’UE qu’il coupe tous ses liens du jour au lendemain. Il est donc nécessaire de prévoir un programme qui tienne compte de la durée du processus, qui organise la transition, qui détermine les liens qui seront conservés et leurs contreparties probables.

          Dès que la victoire de l’UPR deviendra envisageable, c’est à dire après le premier tour, le pays subira immédiatement une importante évasion de capitaux et un arrêt des investissements avant même que la campagne pour les législatives ne commence.

          Il est peu probable que le pouvoir en place à ce moment là prenne des dispositions pour l’empêcher.

          Le programme de l’UPR doit donc prévoir et annoncer les mesures compensatoires à la terrible crise économique qui ruinera la France avant même que l’UPR soit en mesure de gouverner.

          Je ne suis pas plus malin que la moyenne, mais il m’apparait évident que cette façon d’envisager la sortie de l’UE n’a aucune chance d’intéresser une majorité de Français.

          Ce qui serait plus crédible et pragmatique serait d’annoncer un programme prévoyant l’organisation d’un référendum. Cela laisserait le temps d’organiser la sortie dans les meilleures conditions possibles en ayant le pouvoir de prendre les mesures nécessaires au fur et à mesure des besoins.

           

           


        • Legestr glaz Ar zen 7 juillet 2016 10:16

          @Daniel Roux

          La conférence « le jour d’après » envisage tout.

          https://m.youtube.com/watch?v=iZ6diUzQPj0

          Par ailleurs, je n’ai rien contre la tenue d’un référendum pour sortir de l’UE. Même immédiatement.

          Un programme de gouvernement propose une vision de la société à travers des actions et développent des dispositifs pour y parvenir. Ce programme politique peut évidemment contenir l’idée d’un référendum qui se tiendrait pour savoir si le peuple souhaite sortir la France de l’UE ou non.

          Mais, ce qui ne va pas, c’est de taire que ce programme n’est pas réalisable dans le cadre contraint des traités européens. La sincérité et la bonne foi voudrait que ce parti politique annonce clairement que le programme politique qu’il préconise ne pas pas être installé dans le cadre des traités européens pour la simple et bonne raison que la France n’est plus souveraine dans de très nombreux domaines, la majorité d’ailleurs. Ni monétaire, ni budgétaire, ni agricole, ni migratoire, ni social, ni en politique étrangère, etc.

          La question est donc de savoir pourquoi un parti qui parle de soumettre le peuple à un référendum pour sortir de l’UE ne dit pas, clairement, que, « sinon », son programme de gouvernement est irréalisable ? Proposer de nouvelles mesures économiques, de nouvelles mesures migratoires, de nouvelles mesures agricoles en sachant que celles ci ne verront jamais le jour en restant dans l’UE devrait faire l’objet d’une annonce aux électrices et aux électeurs. Mais ceci n’est pas dit. Pourquoi ?


        • Daniel Roux Daniel Roux 7 juillet 2016 20:17

          @Ar zen

          Il faudrait leur demander.

          Peut-être aurez-vous le temps de lire cet article, ici.

          J’y traite de la démocratie, des partis politiques et du pouvoir dictatorial du Président.


        • Olivier Perriet Olivier Perriet 5 juillet 2016 13:33

          L’argument de Sapir, néanmoins, se tient :
          pour mettre à bas l’UE il faudra la remplacer par autre chose, sinon on tombera dans le vide, comme le RU l’expérimente actuellement.

          Prôner la sortie, c’est bien, mais préparer la suite c’est encore mieux.

          Au fait, que propose M Guigue ?


          • Legestr glaz Ar zen 5 juillet 2016 14:31

            @Olivier Perriet

            Comme à l’UPR avec François Asselineau : conférence « le jour d’après ».

            La suite est préparée et bien préparée.

            https://m.youtube.com/watch?v=iZ6diUzQPj0


          • robin 5 juillet 2016 16:02

            @Ar zen

             Le jour où Asselineau par extraordinaire sortirait de son anonymat relatif, il sera neutralisé d’une manière ou d’une autre par les « tueurs » de l’empire.


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 juillet 2016 18:57

            @Olivier Perriet
            La GB n’est pas dans le vide, tant qu’elle n’est pas sortie de l’ UE, elle applique les accords et traités antérieurs .


          • Legestr glaz Ar zen 5 juillet 2016 19:19

            @robin

            Je suis absolument d’accord avec vous. Un type comme Asselineau, avec un programme pareil, fin de la procédure du congrès, sortie de l’UE et de l’OTAN, la mise en place du référendum d’initiative populaire, retour du droit de la BDF de prêter à taux zéro, est un homme à abattre. S’il apparait dans les médias de grande diffusion et qu’il diffuse ses analyses à un large public alors « l’empire » le fera taire. Un accident est si vite arrivé. Pourtant je ne veux que le plus grand bien à cet homme qui le mérite pour tous les efforts pédagogiques qu’il fait comme un véritable lançeur d’alerte.


          • Olivier Perriet Olivier Perriet 5 juillet 2016 19:30

            @Fifi Brind_acier

            Sauf qu’il y a eu un vote pour en sortir, donc, virtuellement elle l’est


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 juillet 2016 20:12

            @robin
            Encore faut-il que l’ Empire ait les moyens d’empêcher l’effet domino  ?
            S’ils paniquent tant, c’est justement qu’ils savent que le Brexit a levé un tabou : l’ Europe n’est pas éternelle.


            Et ce qui les hante désormais, c’est la fin de l’ URSS, qui les a enchantés, à l’époque, sans qu’ils imaginent que l’ Union européenne pourrait en faire autant un jour ... Les Pays-Bas, la Suède y songent....

            Et le Président tchèque veut organiser un referendum sur la sortie de l’ UE & de l’ OTAN...

            Merci de vous soucier de l’ UPR, mais c’est certainement le seul Parti qui enregistre actuellement 17 adhésions en moyenne par jour ...


          • izarn izarn 6 juillet 2016 08:57

            @Olivier Perriet
            Non on ne tombera pas dans le vide, c’est exactement comme la sortie de l’euro.
            Les emmerdeurs, figurez vous, se trouvent dans l’UE elle meme....
            De toutes les manières le débat est stérile : Si il y a Frexit, fondamentalement l’UE éclate....
            Mais il restera toujours divers traités de coopérations, il suffit de les garder en raturant « UE », Commission, Parlement Européen, BCE....
            C’est à dire en restant libre de modifier ou non les choses, de façon bilatérale.
            Rejeter le carcan, ne veut pas dire annuler toutes les coopérations existantes. Ce qui en plus est illusoire, issu du fantasme totalitaire et nombriliste des européistes.
            Peur du vide, propagande irrationnelle.
            Seuls les crapules voudront faire le vide, comme ils essaient de le faire actuellement lamentablement avec la Russie.


          • Olivier Perriet Olivier Perriet 6 juillet 2016 09:31

            @izarn

            c’est vous qui le dites, en fait on en sait rien, à moins d’être Mme Soleil :
            il y a toujours un scénario rose et un scénario noir, avec une multitude de scénarios gris.

            Et encore faut-il qu’il y ait Frexit un jour, ce dont je finis par douter.

            À mon avis l’Allemagne a de bonnes chances de faire éclater unilatéralement la construction, comme à son habitude, et les frenchies impréparés seront à la remorque, comme à notre habitude


          • non667 5 juillet 2016 14:04

            le pen vite ,vite ,vite


            • Legestr glaz Ar zen 5 juillet 2016 14:35

              @non667

              Le FN et Le Pen n’ont rien préparé du tout.

              Le programme du FN s’inscrit dans le cadre des traités européens. Il est impossible à mettre en oeuvre. C’est absolument désolant. À quoi cela sert-il de faire des propositions qui vont être rejetées par l’UE car contraires aux disposition des traités ? Cela n’a aucun sens.


            • César Castique César Castique 5 juillet 2016 16:49

              @Ar zen

              «  C’est absolument désolant. À quoi cela sert-il de faire des propositions qui vont être rejetées par l’UE car contraires aux disposition des traités ? Cela n’a aucun sens. »


              Ça fait au moins quatre fois que j’explique à cet upérisé que ça sert à faire endosser la responsabilité de la rupture à la partie adverse. Mais bon, il y a des mecs comme ça, chez qui certaines choses n’entrent pas... En psychologie sociale, le phénomène s’appelle la dissonance cognitive.


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 juillet 2016 19:02

              @César Castique
              Site officiel du FN : « Plus libres, plus forts, une Autre Europe est possible ! »
              Vous pouvez nous faire connaître quel sera le contenu de cette Autre Europe ?


              PS : juste un détail, le programme de l’ UPR concerne la France, pas l’ Europe.

            • Legestr glaz Ar zen 5 juillet 2016 19:51

              @César Castique

              vous parlez de dissonance cognitive. S’il y en a bien un qui en est atteint c’est Vous. Une preuve ?

              J’ai lu le programme de gouvernement du FN de la première à la dernière page. Le FN a une « position » sur tout (c’est le terme utilisé dans le programme « position »). Par conséquent, une position sur tous les sujets, nombreux, sauf sur deux d’entre eux : l’appartenance à la zone euro et l’appartenance à l’UE pour lesquels la « position » disparaît au profit de la nécessité de faire un référendum.

              Le programme du FN est impossible dans le cadre des traités européens. Mais la dissonance cognitive à l’œuvre chez les militants FN, comme vous, fait disparaître cette impossibilité rédhibitoire soit en traitant les autres d’imbéciles, d’ignares, ou de qualificatifs similaires, soit en dégainant des arguments du style : faire endosser la responsabilité de la rupture à la partie adverse".

              César Castique va nous expliquer pourquoi il est si important de faire porter la responsabilité de la rupture à la partie adverse. C’est certainement crucial. Si le FN ne le fait pas alors il se passera... mais quoi au juste ? Effectivement, c’est un argument solide que vous nous servez avec beaucoup de conviction. Il tient bien la route cet argument. Dissonance, vous avez dit dissonance ?

              J’avais une question pour vous. Pourquoi, sur tous les autres sujets, le FN ne fait-il pas de référendum de manière à faire porter la chienlit organisée à la partie adverse ?

              Parce que pour vous les Françaises et les Français n’ont pas compris par la faute de qui ils sont entrés dans l’UE ? Il faut leur faire un dessin ? Il faut faire porter les raisons de la rupture à la partie adverse ? Et bien, elle n’est pas belle votre dissonance ? Quant à la mienne elle consisterait à nier quelle évidence ?


            • César Castique César Castique 6 juillet 2016 01:08

              @Fifi Brind_acier

              « Site officiel du FN : « Plus libres, plus forts, une Autre Europe est possible ! ». »

              Forcément. Si une Europe « disparaît », il faut obligatoirement la remplacer, sauf à noyer le territoire émergé compris entre l’Océan glacial arctique et la Méditerranée du Nord au Sud, entre l’Oural et l’Atlantique d’Est en Ouest.

              « Vous pouvez nous faire connaître quel sera le contenu de cette Autre Europe ? »

              Des nations libres, ayant recouvré leur quatre souverainetés (monétaire, budgétaire et économique, législative, territoriale), collaborant librement entre elles, comme cela se faisait avant la mise en place de l’EURSS.

               

               

              @Ar zen

              « … l’appartenance à la zone euro et l’appartenance à l’UE pour lesquels la « position » disparaît au profit de la nécessité de faire un référendum. »

              La position, c’est la récupération, à l’amiable ou au forceps, des quatre souverainetés sans lesquelles une nation n’existe pas (voiir ci-dessus). Le référendum ne vient qu’ensuite, si la partie adverse fait la mauvaise tête.

              « Le programme du FN est impossible dans le cadre des traités européens. »

              Lorsqu’il y a une volonté politique entre gens de bonne compagnie, il n’est pas un seul traité qui ne se modifie. Maintenant, lorsque la partie adverse est une bande de sales cons qui met les pieds au mur, alors il faut passer au plan « B » : le référendum.

              « César Castique va nous expliquer pourquoi il est si important de faire porter la responsabilité de la rupture à la partie adverse. »

              Bien volontiers.

              C’est capital dans la mesure où cela va obliger les Juppé, Valls, Bayrou, Lagarde et moindres comparses, à endosser la tenue du collabo pour tenter de justifier l’intransigeance des étrangers de Bruxelles à l’encontre des légitimes aspirations à la souveraineté, des patriotes français.

              « Si le FN ne le fait pas alors il se passera... mais quoi au juste ? »

              Et bien, les collabos pourront consacrer toutes leurs forces, toute leur énergie, tout leur pognon, tout leur temps de parole à combattre le Frexit, sans donner l’impression de se soumettre aux décisions d’une bande d’étrangers, drivée par une Teutonne.

              « J’avais une question pour vous. Pourquoi, sur tous les autres sujets, le FN ne fait-il pas de référendum de manière à faire porter la chienlit organisée à la partie adverse ? »

              Je ne comprends rien à cette question. En revanche, je peux expliquer pourquoi il a été prévu un référendum. Les Français ont été consultés en 1972, sur l’élargissement de la CEE, en 1992, sur le Traité de Maastricht et en 2005 sur le TCE.

              Or, la sortie de la zone euro et de l’U.E. est un objet autrement plus important que les trois précédents, et on ne demanderait au peuple de l’entériner ?

               Vous avez une curieuse conception de la démocratie. Mais j’ai déjà ressenti l’impression que votre Guide lui-même ne lui accorde pas une importance démesurée. Ne serait-ce déjà que dans la conduite de son particule…

               « Parce que pour vous les Françaises et les Français n’ont pas compris par la faute de qui ils sont entrés dans l’UE ? Il faut leur faire un dessin ? »

              Vous avez vu les sondages sur l’appartenance de la France à la zone euro et à l’U.E. ? Je comprends que votre gourou, avec ses 1.57 % de voix s’en foute, mais le Front national, lui, ne peut pas faire comme s’il tirait, lui aussi, dans la catégorie des mi-mouches (jusqu’à 2 %).


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 6 juillet 2016 06:41

              @César Castique
              « Si une Europe « disparaît », il faut obligatoirement la remplacer ».
              C’est bien ce que je dis, vous voulez remplacer ces Traités par d’autres. Vous vous situez dans le cadre de la construction européenne.


              Alors, que l’UPR ne veut plus de Traités européens du tout, plus de construction européenne du tout.
              Des Nations libres, cela s’appelle l’ Europe géographique, et pas « Une autre Europe ». Des Nations libres peuvent signer des accords de coopération dans le monde entier, et pas seulement entre pays européens.

            • César Castique César Castique 6 juillet 2016 09:06

              @Fifi Brind_acier


              « C’est bien ce que je dis, vous voulez remplacer ces Traités par d’autres. Vous vous situez dans le cadre de la construction européenne. »


                Je vous parle « Europe », vous répondez « Traités ». Or, remplacer l’U.E. par une simple Europe géographique - inepte, parce qu’un pays, ce ne sont pas seulement des plaines, des montagnes et des rivières, mais surtout des êtres humains -, c’est changer d’Europe. 


                « Alors, que l’UPR ne veut plus de Traités européens du tout, plus de construction européenne du tout. »


                Dans la mesure où l’Europe et les peuples européens existent, un certain nombre de règles sont inévitables pour prévenir les conflits, les menaces, les mesures de rétorsion et, dans certains domaines, les échanges permanents étant ce qu’ils sont, ces règles doivent être unifiées à l’échelle du continent.


                Pour cela, il faut donc signer des traités. Comme, par exemple, pour l’imposition des frontaliers, ces gens qui gagnent leur vie dans un pays, mais qui vivent dans le pays voisin. Il faut aussi éviter qu’un paysan qui possède un domaine à cheval sur deux pays ne puisse pas utiliser des OGM d’un côté de la frontière, mais qu’il puisse le faire de l’autre côté


                Des cas comme ceux-ci, la vie quotidienne en comporte des centaines, qu’on on ne peut pas laisser les particuliers régler à leur guise. Mais ça ne vaudrait la peine de noircir des pages sur ces questions, que si l’UPR avait une chance, même minime, de parvenir un jour au pouvoir... Et qu’elle ait, de surcroît, les moyens militaires indispensables pour faire n’importe quoi par rapport à ses voisins. 


                En l’état actuel de ses performances électorales, ce serait du temps perdu. Bêtement perdu.

              • izarn izarn 6 juillet 2016 09:10

                @Ar zen
                De toute manière, la responsabilité du Brexit, se trouve bel et bien du coté de l’UE...J’inclus aussi les catastrophiques Hollande, Merkel, Juncker et autres olibrius « Stay Behind »....
                Et non du coté des anglais. On voit que le discours dominant fait des dissonances dans vos « positions »
                Faut-il répeter que le RU est parti, parceque l’UE est insupportable ?
                Alors les anglais sont sortis parcequ’ils sont débiles,égoistes et perfides, et que l’UE est une sainte chose, si bonne et si démocratique et si pleine de paix ?
                C’est grotesque !


              • non667 6 juillet 2016 17:32

                @Ar zen
                2017 votez franexit ! votez fn = 1 pas vers la sortie de l’ue ,=2 pas pour la sortie du front ripoublicain !
                 il n’y aura plus qu’a veiller que ceux qu’on aura viré par la grande porte ne rentrent par la fenêtre !


              • Legestr glaz Ar zen 6 juillet 2016 18:27

                @izarn

                Vous vous êtes trompé d’interlocteur.

                Je ne comprends pas votre commentaire. Il doit s’adresser à quelqu’un d’autre.


              • Legestr glaz Ar zen 6 juillet 2016 18:48

                @César Castique

                Où avez vous lu que l’UPR ne voulait pas de traités ?

                L’UPR ne parle que de ça : des collaborations internationales, des accords bi-lateraux et multi-lateraux.

                Si vous voulez débattre sereinement , il vous faut mieux vous renseigner. Vous venez critiquer quelque chose qui n’existe pas en l’inventant de toute pièce.

                Pour preuve que vous trompez, en lien la conférence d’Asselineau « le jour d’après » dans laquelle vous apprendrez le nombre exact des traités qui lient la France au reste du monde. Bonne écoute et à bientôt pour vos commentaires, cette fois ci documentés.

                https://m.youtube.com/watch?v=iZ6diUzQPj0


              • César Castique César Castique 7 juillet 2016 00:56

                @Ar zen« Où avez vous lu que l’UPR ne voulait pas de traités ? »



                Je n’ai rien inventé, c’est votre voisine de truffière qui écrit :


                « ...l’UPR ne veut plus de Traités européens du tout. »


                « Bonne écoute »


                Soyons sérieux. Treize mille deux cent cinquante-et-une seconde d’Asselineau, pour des vaticinations sur un jour d’après qui ne se lèvera sans doute jamais, et qui, si cela advenait, se produirait dans un monde où toutes les cartes géopolitiques auront très certainement été battues et redistribuées. 


                Le jour d’après d’Asselineau est donc une oeuvre politique-fiction, un genre qui m’inspire la même aversion que l’uchronie, l’utopie et la dystopie.

              • Legestr glaz Ar zen 7 juillet 2016 08:16

                @César Castique

                Vous n’êtes pas sérieux, il ne sert à rien d’échanger avec vous si vous enfilez votre costume de mauvaise foi.

                « l’UPR ne veut plus de traités européens du tout » veut dire : " l’UPR ne veut plus de traités européens du tout avec une Union Européenne. La vidéo que je vous propose apporte la preuve incontestable contraire de ce que vous avez avancé. Elle jette à la poubelle vos arguments et les démolis minutieusement. Ce que vous avez écrit est par conséquent sans fondement. Nous étions dans une échange et je vous apporte la preuve que vous vous trompiez lourdement. C’est tout.

                Vous pouvez penser ce que vous voulez, vous pouvez être contre le programme de gouvernement que propose l’UPR. Mais celui ci existe et séduit de plus en plus de monde dans une adversité terrible.

                Puisque les médias de grande diffusion appartiennent tous à des milliardaires et à l’élite financière en France, il convient de se poser la question de savoir pourquoi des partis y sont promus constamment et pourquoi d’autres sont totalement ignorés ? L’élite financière n’est certainement pas altruiste. Elle a donc un « intérêt » certain à sélectionner celles et ceux qu’elle souhaite promouvoir, celles et ceux qui les servent, celles et ceux qui ne vont pas nuire à leurs intérêts particuliers. Puisque cette élite financière est aux manettes de l’opinion il lui suffit d’adapter son curseur. Nous voyons par conséquent quels sont les partis favorables à l’élite financière, ceux qui jouent le jeu de leurs forts intérêts particuliers et ceux qui les desservent et qu’ils bannissent de leurs médias. L’affaire est simple à comprendre. Mais comprend qui veut.

                Cette élite connaît toutes les ficelles de la manipulation des masses. Ce sont des prédateurs. Comme les chasseurs ils utilisent des leurres. Comprenne qui veut.


              • César Castique César Castique 7 juillet 2016 20:05

                @Ar zen

                 « l’UPR ne veut plus de traités européens du tout » veut dire : " l’UPR ne veut plus de traités européens du tout avec une Union Européenne. « 

                Vous deviez former un duo avec la Brindacier : elle cxommence les phrases et vous les terminez.

                « Nous étions dans une échange… »

                Je m’en souviens, On en était à discuter de l’importance de faire endosser la responsabilité de la rupture à la partie adverse.

                Pour ce qui est des quatre heures du film, je n’ai vraiment pas le temps et, compte tenu du poids électoral de l’UPR, il me paraît prématuré d’y consacrer, malgré tout, l’équivalent d’une demi-journée de travail.

                « Vous pouvez penser ce que vous voulez, vous pouvez être contre le programme de gouvernement que propose l’UPR. Mais celui ci existe et séduit de plus en plus de monde dans une adversité terrible. »

                En somme, il ne resterait plus qu’à trouver un tribun charismatique, un meneur d’hommes, capable d’enthousiasmer, pour porter ce programme. Ce qui impliquerait qu’Asselineau s’effaçât, mais ce ne semble pas correspondre à l’opinion qu’il a de lui-même.

                « L’affaire est simple à comprendre. Mais comprend qui veut. »

                Comprend quoi ? Que du NPA au FN, ils sont tous aux ordres de l’oligarchie et qu’il n’y a que l’UPR qui la terrorise ?

                Si tel est le cas, je ne vous demande pas d’expliquer les motivations de la coalition, allant du NPA, justement, au Médef, qui s’est constituée, à la grande satisfaction du souverainiste Asselineau, j’imagine, pour empêcher Marine Le Pen d’arriver à la présidence de la région Nord-Pas-de-Calais et Marion Maréchal-Le Pen de conquérir la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

                « Cette élite connaît toutes les ficelles de la manipulation des masses. »

                L’avantage du Front national, c’est qu’elle ne les connaît pas vraiment, ces masses… Elle démontre son ignorance de leurs ressorts profonds par des couacs de plus en plus fréquents, comme le vote sur le TCE, le vote suisse du 9.2.13 contre l’immigration de masse, l’émergence de l’Allianz für Deutschland en Allemagne, le match nul à rejouer entre Norbert Hofer et Alexander Van der Bellen en Autriche, le Brexit, la montée de Trump sous la poussée des « petits Blancs »…

                Ce qui me permet de vous faire remarquer, au passage, que la partie s’est déplacée sur des terrains auxquels le gourou de l’UPR n’a pas accès. Non pas qu’ils lui soient interdits, mais pour lesquels il n’est pas équipé.


              • soi même 5 juillet 2016 14:11
                souverainisme c’est devenue un label au même titre que le bœuf français, ont l’on sait juste que c’est français par contre pour la merde qu’ils nous font, bouffer point ?

                Silence radio, il y a qu’avoir la walkyrie de la PME qui en fait de la marinade aux petits oignions de la question la jument elle mange à tous les râteliers politiques..


                • robin 5 juillet 2016 16:00

                  3 Têtes de faux rebelles qui font croire aux sans dents qu’on a encore le droit de penser en dehors des clous en France ......lol !


                  • François Vesin François Vesin 5 juillet 2016 17:13

                    « A titre personnel et d’une façon générale, j’apprécie les personnalités et les compétences respectives des signataires de cet »appel« ... »

                    Faites-leurs alors le crédit de s’être posés quelques questions avant de lancer cet appel, au nombre desquelles l’une pourrait être : comment donner aux Peuples la chance de se réapproprier souverainement « l’idée européenne » sans faire le lit des nationalistes obtus et belliqueux ou des fédéralistes germanisés ? Surtout, comment éviter que toutes les colères accumulées n’explosent pas dans combats fratricides pour le plus grand bonheur des gestionnaires de spectacles que sont devenus la plupart de nos politiciens ? 

                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 juillet 2016 19:09

                      @François Vesin
                      Ceux qui parlent de populistes et de nationalistes, c’est pour salir la souveraineté et faire croire qu’aucun républicain ni démocrate censé, aucun pauvre ou chômeur, ne peut penser à sortir de cette belle Europe de la prospérité, si démocratique ...


                      Ce sont les mêmes qui depuis le Brexit ne parlent que du malheur des riches, des bénéficiaires de la mondialisation et de la finance. Ils oublient juste de dire que ce sont les démocrates et les sans dent anglais qui ont voté le Brexit. Cartes qui expliquent le vote des Britanniques.

                      PS : Pour mémoire, ce n’est pas UKIP qui dirige la GB. Aux dernières élections législatives, il est arrivé 4e, et n’a eu aucun député.

                    • izarn izarn 6 juillet 2016 09:15

                      @François Vesin
                      On se demande ce que vient faire Sapir dans cette nouvelle galère...
                      On remarquera que Zemmour n’a pas signé....


                    • sls0 sls0 5 juillet 2016 17:54

                      Ce n’est pas idiot cette demande de modification des traités, si on enlève tout ce qui est mauvais pour les peuples, on revient sur un modèle qui correspondait aux attentes. Si ont est dans un monde respectueux de l’autre et logique ça devrait marcher.

                      Ce n’est pas le cas, ce n’est pas dans ce monde là qu’on vit, il faudra malheureusement casser pour reconstruire.

                      Reconstruire oui, si on emploie les mêmes maçons ou d’autres maçons aussi tordu, ça risque de rester bancal.

                      Personnellement je trouve que modifier les plans d’une maison banale coute peut être moins cher que d’abattre et reconstruite, sans oublier que l’on peut reconstruire de travers, n’oublions pas qui a l’argent pour payer les architectes et maçons.

                      La direction de l’Europe est dans les mains d’extrémistes qui n’ont que le bien être du 1% les plus riches comme but, la concertation il ne faut pas rêver, ce sera une solution brutale et couteuse.


                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 juillet 2016 19:22

                        @sls0
                        20 rigolos qui approuvent la sortie pour les Anglais, mais pas pour les Français !!


                        Un projet n’a d’intérêt que s’il est réalisable, dans la cadre des Traités actuels.
                        Changer les Traités est illusoire. Il faudrait un projet qui conviennent à 27 pays.
                        Si 1 seul pays n’est pas d’accord, sur un article ou une virgule, on ne change rien du tout : article 48 du TFUE.

                        Or, les 27 pays ne sont d’accord sur rien, et de plus en plus en désaccord sur tout. Il suffit de voir en France toutes les propositions qui fleurissent, ils ne sont même pas capables d’avoir 1 seul projet, chacun veut le sien...
                        20 projets X 27 pays = 540 projets d’ Autre Europe... !! Et pourquoi se mettre à la remorque des autres pays, si on considère qu’il faut être un pays souverain ??

                        La seule solution qui ne demande rien aux autres pays, c’est la sortie.
                        Il suffit que la majorité des Français soient d’accord.


                      • sls0 sls0 5 juillet 2016 20:58

                        @Fifi Brind_acier
                        C’est bien pour cela que j’ai écris qu’il ne faut pas rêver et ce sera une solution brutale et couteuse.
                        Comme les gens sont assez résilient quand on leur érodent leurs droits et qu’ils pensent que c’est l’autre qui est visé, il faudra du temps et beaucoup de dégâts avant d’avoir une réaction majoritaire.
                        Où en sera on ? Tout utopique que soient les 20 rigolos, il ont le mérite d’interpeller une majorité de personnes et seule une réaction rapide d’une majorité peut faire changer les choses avant qu’il y ait trop de dégâts. Que ce soit pas négociation ou sortie, je plus vite sera le mieux, mais pour cela il faut une majorité. L’UPR a un très bon raisonnement mais n’est pas entendu, les 20 rigolos si.


                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 6 juillet 2016 06:46

                        @sls0
                        Pourquoi brutale et coûteuse ? L’article 50 est justement fait pour sortir pacifiquement de l’ UE.
                        Ne vous inquiétez pas, les médias et les politiques connaissent très bien l’ UPR...
                        L’UPR sera entendue quand le nombre de ses adhérents passera un seuil, il ne sera plus possible de l’ignorer. Soutenir une solution irréalisable, c’est le meilleur moyen d’enfumer les citoyens et d’aller justement vers des révoltes inutiles.


                      • izarn izarn 6 juillet 2016 09:28

                        @sls0
                        Nous avons ici les élements de propagande mise dans les cerveaux :
                        Le Frexit serait :
                        -Brutal
                        -Couteux
                        On irait vers le « vide »...
                        Et autres joyeusetés sans fondement, qu’on retrouve en cas de sortie de l’Euro.

                        On voit déja que la campagne de lobotomisation subliminale est à l’action.
                        Il suffit de repeter ça en boucle, pour en faire un sujet principal, sans bien entendu aucun argument valide...
                        Reprise en main des cerveaux :
                        Il faut quand meme réaliser que si les anglais sortent de l’UE, c’est par interet bien compris, et non pas parcequ’ils SONT MASOCHISTES !

                        Posture totalement GROTESQUE !



                      • Odin Odin 6 juillet 2016 12:32

                        @Odin

                        Quant à la Livre, elle se situe sur son support des + ou – 1,16 et un rebond mettrait à mal les théories anti-brexit smiley

                         

                        http://www.boursorama.com/bourse/cours/graphiques/historique.phtml?symbole=3fGBPEUR


                      • sls0 sls0 6 juillet 2016 16:31

                        @Fifi.
                        Pourquoi brutale et couteuse, la concertation et une préparation sereine c’est habituellement moins brutale c’est tout. Une bonne discussion dans le couple ou le divorce.

                        Le brexit ça été 1% de moins sur ma retraite payée à l’étranger en pesos. Si ça doit être moins 10% suite à un éclatement non préparé ce sera -10%, si ça peut améliorer le sort des jeunes européens je ferai avec. Je suis pour sortir de ce machin kafkaïen qui ne sert qu’au dumping social. Si sortir c’est -10%, ça évitera -50% sur la durée. Oui brutal et nécessaire, si les 20 rigolos permettent que ce soit moins brutal ne serait-ce que par une préparation des esprits d’une façon sereine, moi ça me va.


                      • Jacobin Jacobin 5 juillet 2016 18:19

                        Désolé, je ne lis absolument pas la même chose que l’auteur dont je trouve le texte totalement à coté de la plaque.


                        • jakem jakem 5 juillet 2016 20:56

                          Merci l’Auteur pour cet article ! Pétard de nom de Dieu ! faut que je lise ce texte ; si c’est vrai, il-yen a qui me déçoivent infiniment plus que ma sauce vinaigrette. Surtout la Natioucha.


                          • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 6 juillet 2016 08:48

                            Pt1 l’est gonflé le pere Sapir d’avoir signé ce touchon

                             (les autres ca m’etonnes pas surtout la Poloni, c’est la pire, elle gnaque à toutes les gamelles)

                             

                            Revenons au sapir, le reste on sait....

                             

                            je cites :

                            « Maintenant, il faut être aussi conscient que les avantages d’une sortie de l’euro, et ces avantages sont nombreux que ce soit dans le domaine de la croissance, de l’emploi, mais aussi du rétablissement des comptes publics,..... »

                             

                            http://www.medias-presse.info/jacques-sapir-si-la-france-revenait-au-franc-une-baisse-du-chomage-des-23-constitue-une-prevision-robuste-et-credible/41450

                            bref ....

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