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Les commentaires de jjwaDal



  • jjwaDal jjwaDal 22 décembre 2024 12:53

    Il faut arrêter de dire des âneries. Ce type avait explicitement écrit sur sur son compte « X » qu’il voulait tuer des allemands, ce qu’il est parvenu à faire. Pas exactement le programme de l’AfD. Par ailleurs présenter ce parti comme pro « Poutine » est ridicule puisque dans la novlangue actuelle quand on n’est pas viscéralement (au delà de tout examen des propos et actes sur la durée) anti russe on est « pro », combine déjà bien rôdée pendant l’épisode Covid où remettre en cause l’efficacité et la sécurité des vaccins à « ARNm » équivalait à un refus du principe même de la vaccination…
    Présenter l’opinion de Musk comme une ingérence dans les affaires allemandes est cocasse quand on se souvient du fameux « For God’s sake, this man (Poutin) cannot remain in power » de Joe Biden , un peu plus explicite quand même…
    Que pense l’auteur du coup d’Etat orchestré par les USA en 2014 en Ukraine ? Pas plus ingérent qu’un tweet de Musk ? Et à propos de massacre, si on parlait de la Palestine, un petit bilan comparatif serait éloquent sur le calme en Europe en comparaison.
    Quand nos gouvernements flinguent des Etats entiers (Irak, Syrie, Libye) en y semant un chaos total générateur de migrations massives, quand ils soutiennent ouvertement des dictatures comme l’Arabie Saoudite ou des entreprises génocidaires (celle des sionistes en Palestine), quand ils font tout pour aboutir à une guerre de plus (souvenons-nous de la Serbie) en Europe, il faut s’attendre à un flot de gens parmi lesquels on trouvera des bas du front voulant se venger sur le premier venu.
    L’Occident général, les USA en particulier sont la fabrique par excellence du terrorisme, pas les partis d’extrême droite.



  • jjwaDal jjwaDal 21 décembre 2024 15:31

    Ce sont les plus grands prédateurs, sinon les pires psychopathes qui courent pour accaparer les plus hautes fonctions, les meilleurs d’entre nous font plutôt des carrières scientifiques et il n’est donc en rien étonnant que l’idée même de démocratie et de justice leur fasse horreur.
    Nos pseudos démocraties « représentatives » ne font qu’élire des gens qui ne représentent nullement nos intérêts et tiennent élection pour un chèque en blanc. L’U.E. leur pique largement le pouvoir de décision en le confiant pour l’essentiel à une bureaucratie qui n’a aucun compte à rendre aux européens.
    Von der machin aurait très probablement dû être inéligible après l’affaire des contrats de « vaccins » anti Covid négociés par sms (introuvables) et condamné mais est réélu à la tête de la Commission européenne « démocratiquement » bien sûr. Partout en U.E. on parle de rendre inéligible les candidats de partis considérés comme d’extrême droite ou d’interdire ces partis politiques. La plupart des pays européens ont d’excellente relations avec l’entité sioniste en plein génocide en Palestine et avec des dictatures un peu partout sur la planète et soutiennent le terrorisme partout où il sert leurs intérêts (pas les nôtres, mais c’est un détail), en Syrie par ex.
    Faut-il rappeler que c’est une de ces démocraties, nullement attaqué sur son territoire et nullement en danger qui a nucléarisé deux villes japonaise en 1945 (un crime de guerre évident) et bombardée massivement des villes entières en Allemagne qui reproche aux russes ce qu’ils n’ont pas fait en Ukraine ?
    Les valeurs fondamentales de la classe dirigeante occidentale n’ont pas changé depuis des siècles, elles sont racistes, suprémacistes, privilégient la violence et le mensonge et aboutissent naturellement à évacuer tout sens d’équité et de morale dans les relations internationales.
    Les deux précédentes guerres mondiales témoignent que les peuples ne sont que du bétail à envoyer à l’abattoir au nom d’idéaux de pacotille à l’opposé de leurs pratiques quotidiennes.
    Donc s’asseoir sur le résultat d’élections leur déplaisant est de la broutille pour eux. Faut-il rappeler le corset des traités européens qui fige dans le marbre tout ce qui ne peut plus être débattu démocratiquement, à savoir l’essentiel ?
    L’U.E. est à la démocratie ce que la matière est à l’antimatière. Quand la recette est mauvaise, le plat est indigeste, voilà tout.



  • jjwaDal jjwaDal 18 décembre 2024 17:10

    Ce qui change, c’est essentiellement que les gens sont mieux informés et que désormais la parole des Etats et des grands médias est globalement discréditée et les alternatives de réinformation ont le vent en poupe.
    On n’a jamais eu affaire à des démocrates, puisque la base de leur pouvoir est un texte considéré comme les saintes évangiles ou les dix commandements (la « Constitution » dans les Etats souverains) alors qu’il a été conçu partout dans le dos des peuples pour organiser leur servitude et impuissance et des traités néolibéraux qui servent de garde-fous contre tout débat démocratique et tout retour en arrière, comme si la perfection ayant été atteinte, le monde pouvait changer sans que la grille de lecture ne bouge…
    Trump est un apprentis sorcier dangereux qui a flingué l’accord sur le nucléaire iranien, donné des armes létales aux ukrainiens et connaît peu de choses sinon la « loi du plus fort ». C’est un danger public, qui avec ses talents pour résoudre les crises pourrait nous précipiter dans trois conflits désastreux, bien plus « chauds » (Russie Chine et Iran) pour tout le (reste du) monde.
    L’U.E. est un zombi qui court après toute structure perçue comme vivante et fera tout pour interdire (y compris en droit (du plus cynique bien sûr) les partis populistes ou simplement souverainistes, puisque la souveraineté est considéré un acte de rébellion inqualifiable contre le pouvoir divin de bureaucrates.
    Les peuples prennent conscience qu’ils sont gouvernés par des individus qui « jouent contre leur camp » et se fichent éperdument des problèmes de la population et n’ont aucun projet autre pour leur propre pays que le livrer pieds et poings liés à la merci des structures financières et au dépeçage par les intérêts privés.
    Cela finit par se voir quand tombent les factures, que tout part en déliquescence et que l’argent qu’on nous pique sert à alimenter des conflits pendant qu’on nous promet la mort sur le lieu de travail en guise de futur.



  • jjwaDal jjwaDal 16 décembre 2024 17:30

    Il ne faut pas faire de l’Europe un cas à part, car les USA (ils s’en sortent via immigration massive) , la Chine et le Japon ne font pas mieux et parfois pire. Les causes sont multifactorielles et on peut accuser la dégradation des relations hommes/femmes (l’explosion du célibat ne favorise pas le taux de natalité), le coût de la vie transformant la famille en entreprise économiquement risquée, les multiples dangers collectifs non gérés par nos dirigeants et l’incertitude du lendemain au sens large, probablement la perte de repère comme l’identité nationale quand on a perdu sa souveraineté et qu’on assiste à une invasion de son territoire (il suffit de voir les classes en petite section et maintenant au collège pour voir la France de demain), l’égocentrisme au sens où on préfère investir sur soi que se projeter via une descendance, etc...
    Toutes les populations animales connaissent ce sort, souvent imposé par les limites environnementales, nous réduisons la voilure ce que va poser des problèmes de transition mais n’est pas au futur équilibre une mauvaise chose en soi.



  • jjwaDal jjwaDal 13 décembre 2024 17:35

    C’est en effet une heureuse issue pour les USA et l’entité sioniste qui ont en commun de s’être fondé entièrement sur la spoliation de terre et le génocide des autochtones (on l’a un peu oublié pour les USA) et d’être aujourd’hui par le nombre de morts deux des principales entités terroristes de la planète si on définit comme « terrorisme » le fait de tuer des innocents en masse à des fins idéologiques et politiques.
    Une Syrie décapitée et désarmée est une aubaine pour les sionistes qui vont accaparer bien plus que le Golan et pour les USA qui ont toutes les raisons de poursuivre leur séquestration illégale de la manne pétrolière en arguant qu’ils luttent contre le terrorisme, vu l’origine des nouveaux dirigeants à Damas.
    Pour les syriens et le reste du monde, y compris les européens la facture risque d’être salée, surtout en cumulant celle ukrainienne que M. Trump va gentiment nous refiler.

    Il n’est que temps pour les USA de nous laisser le dossier ukrainien sur les bras et de laisser les sionistes attaquer l’Iran dans l’espoir pas infondé d’une riposte massive de ceux-ci qui fera intervenir l’armée US pour un chaos garanti dans la région.

    Une époque formidable



  • jjwaDal jjwaDal 10 décembre 2024 11:46

    Il y a assurément un moyen de calmer les ardeurs aux combats de tout le monde en nous rappelant que malgré les apparences nous avons tous un point commun fondamental, nous sommes des humains...
    Dans une intervention à la « Soul foundation », Christopher Mellon explique toutes les raisons que les Etats ont de ne pas divulguer une présence étrangère à notre espèce, parmi nous, depuis pas mal de temps d’ailleurs.
    Mais il insiste aussi sur l’effet rassembleur que cela aurait sur nos sociétés, car face à un tel changement de la carte de notre monde (y compris intérieur), on prendrait conscience qu’on a bien plus de points communs avec l’ennemi d’hier qu’on n’en a avec ces « visiteurs inattendus ».
    Je ne vais pas m’étendre sur le sujet de la divulgation qui est désormais débattue de manière législative et bipartisane aux USA (d’ailleurs combattue), mais j’en profiterai pour rappeler que des enfants turbulents changent de comportement sous le regard d’un adulte.
    On ne serait pas capable de se massacrer entre nous sous le regard d’étrangers.
    Cela me semble la seule alternative face à la marche forcenée vers le gouffre nucléaire.



  • jjwaDal jjwaDal 7 décembre 2024 08:48

    @Fanny
    Cela me semble remonter aux frictions violentes du passé entre l’empire russe et l’occident en constitution à l’époque et tourner autour de la disparition de l’empire Ottoman et la possession de la Crimée (déjà). L’empire russe était déjà clairement perçu comme une menace lors de la guerre de Crimée (1853/1856) où français et anglais s’opposèrent à lui et plus confusément antérieurement par l’empire britannique.
    Pour un empire toute entité non éligible au titre de vassal est une menace potentielle et donc un ennemi en devenir.
    La Russie depuis 1990 est une entité différente, mais ne peut accepter d’être un vassal des USA et d’abandonner sa souveraineté à des bureaucrates européens pilotés (au moins idéologiquement) depuis Washington ce qui la maintient comme menace, alors qu’elle n’est clairement plus impériale et idéologiquement plus antagoniste à l’occident.
    Vu la lâcheté et bêtise de nos dirigeants qui ont accepté la vassalisation sans broncher et abandonné la souveraineté pour une camisole idéologique et économique digne de l’URSS, voir un dirigeant défendre sa souveraineté et ses intérêts nationaux les renvoie à leur médiocrité.
    Donc l’enfer c’est la Russie bien sûr et spécialement Poutine qui a la tête qui dépasse, à mon humble avis.



  • jjwaDal jjwaDal 6 décembre 2024 17:53

    Oui, la prolongation de la guerre est ce qui semble le plus probable. Trump est clairement pour l’arrêt de la guerre mais aux conditions des USA et toujours en position de force (au moins aux yeux des américains et du reste du monde). Il ne comprend manifestement pas les causes réelles du conflit, mais est conscient que la menace pour l’hégémonie des USA est la Chine et sûrement pas la Russie qui n’a qu’une fraction des ressources humaines de l’occident collectif (l’empire et ses vassaux européens) et donc ne peut (ni ne veut) menacer leur rôle dans l’économie et la géopolitique mondiale.
    La Russie défend sa frontière (qui hélas passe maintenant en Ukraine, ce que Poutine a refusé pendant 8 ans) et si elle était réellement menacée utiliserait les grands moyens, c’est sa doctrine militaire clairement exprimée.
    La tragédie est que les USA (l’U.E. n’est rien du tout) se sont mis le dos au mur sans porte de sortie, ce qui rend l’issue très dangereuse, même si personne aux USA ne songe risquer une frappe nucléaire pour défendre un pays dont l’immense majorité des citoyens se fout éperdument.
    Ce qui me semble le plus probable est un gel du conflit de part et d’autre du Dniepr, avec un mur de missiles de chaque côté, jusqu’à ce que les cinglés qui nous ont mis dans ce merdier disparaissent de la vie politique et que tout le monde s’aperçoive que personne ne menaçait vraiment personne et qu’on aurait pu s’entendre sur des bases saines bien d’aboutir à la guerre, à la destruction de l’Ukraine, et à un gaspillage monstrueux de ressources pour aboutir à une nouvelle guerre froide totalement imbécile, car la Russie aurait préféré une Ukraine dans ses frontières de 1991, mais définitivement neutre pour assurer sa sécurité et celle de la Russie. En substance c’est ce que Lavrov vient de dire à Tucker Carlson.



  • jjwaDal jjwaDal 6 décembre 2024 17:26

    @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
    Les pleins pouvoirs ? Jamais de la vie. Il avait proposé Matt Getz comme ministre de la Justice et on lui a fait comprendre que « seulement dans ses rêves ». Je ne serais pas surpris que la majorité des sénateurs républicains aient plus d’affinités avec leur collègue démocrates qu’avec la vision de Trump, déjà pour avoir les mêmes bailleurs de fonds pour les avoir mis là où ils sont. La direction du parti républicain aurait préféré n’importe quel candidat en dehors de lui, mais a dû s’incliner face au choix des électeurs. Mais au Sénat aux chiottes le souhait des électeurs. Il est parti je pense pour une chevauchée aussi tumultueuse qu’en 2017.



  • jjwaDal jjwaDal 5 décembre 2024 18:02

    L’Ukraine a un double problème sur le terrain, à savoir le manque d’effectifs et le manque de matériels. Aucune somme allouée si grande soit-elle ne pourra combler cela, sachant que si toutes les armées européennes ont diminué la voilure depuis 1989 c’était parce qu’on estimait ( à raison) la Russie devenue sans danger et Poutine tout sauf un revanchard nostalgique de l’ex URSS. Pour cela d’ailleurs qu’on a tenté cette imbécilité de vouloir faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN, soit un pays doté d’un riche effectif en population russophone et qu’on s’est appuyé sur un coup d’Etat toujours pardonné quand c’est pour la bonne cause, savoir la « nôtre ». On sait déjà qu’une large partie des fonds alloués, ne parlons pas des matériels, ont disparu dans la nature, il faut en tenir une couche sévère pour en rajouter une louche.
    Ils sont capables de détruire l’Ukraine plutôt qu’avouer qu’on aurait dû discuter autour des accords de Minsk pendant les 8 ans où la direction russe (bon, Poutine…) refusait que le Donbass sorte de l’Ukraine…
    Tout l’argent du monde ne redonnera pas à l’Ukraine son territoire perdu, ses infrastructures massacrées, son million de morts et gravement blessés, ses millions d’exilés en Europe et ailleurs qui ne reviendront pas dans un pays détruit dans le collimateur d’une Russie qui le prend à juste titre comme la pointe avancée de la politique étrangère anti Russie des USA.
    Nul besoin d’être étonné quand on voit les dirigeants que les occidentaux se sont donnés dans une époque récente. C’est le musée des horreurs...



  • jjwaDal jjwaDal 4 décembre 2024 17:09

    @Gérard Luçon
    Pas besoin d’être devin pour voir que l’avenir des conflits c’est la multitude, les essaims, l’hypersonique pour l’attaque et l’I.A. pour la défense et les engins cybernétiques pour le tout. On mitonne dans les centres de recherche et le complexe militaro-industriel une recette pour contourner le garde-fou qu’était l’option nucléaire, l’option « destruction mutuelle assurée » ne satisfaisant manifestement plus nos dirigeants. La guerre semble les exciter manifestement bien plus que la résolution intelligente des problèmes qu’ils ont largement contribué à créer et développer.
    On pouvait penser que deux guerres mondiales leur suffisait, manifestement pas. Russie et Chine (deux nations nucléaires) sont dans le collimateur. On se demande bien ce qui pourrait nous arriver de fâcheux.
    Les imbéciles…



  • jjwaDal jjwaDal 4 décembre 2024 13:26

    Nous avons un socle solide qui pourrait faire une large majorité d’opinion en disant que nos dirigeants ne visent nullement le bien du peuple et plus récemment pas même le bien de leur propre pays. De tout temps les peuples ont été des consommables et des larbins qu’on envoyait à la boucherie ici et qu’on trayait comme des vaches, là. Peu de nouveau ici. Des dirigeants se foutant éperdument de leur propre pays me semble plus récent. Aucune intention malveillante de leur part d’ailleurs mais des motifs parfaitement compréhensibles s’ils nous les expliquaient, ce dont ils se gardent pour des raisons évidentes.
    Une première chose à mettre en lumière est l’asymétrie pleinement assumée dans les relations entre Etats, image miroir des relations au sein d’une société où comme le disait Coluche, il vaut mieux avoir un défenseur qui connaît le juge plutôt qu’un connaissant la loi.
    On a affaire à des myopes court termistes et donc du droit (sorti du chapeau occidental) à un Etat sioniste de s’installer en Palestine au droit des ukrainiens de faire ce que bon « nous » semble, rien de surprenant.
    Les frontières européennes n’ont pas cessé de bouger au 19ième comme au 20ième, souvent par la force, parfois sans violence, mais si l’on pouvait transformer en confettis l’ancienne Yougoslavie, invraisemblable d’imaginer le patchwork ukrainien connaissant le même sort. Pourtant les régions ouest et est ont une histoire différente.
    Asymétrie, myopie et court termisme expliquent largement le conflit ukrainien. Jamais les USA n’auraient toléré un Mexique sympathisant avec la Russie ou la Chine au point de s’armer jusqu’aux dents contre « la menace américaine » avec des manœuvres conjointes de l’armée mexicaine et russe ou chinoise sans intervention extrêmement musclée. Nos dirigeants estiment que nous avons des droits exclusifs sans que cela les choque le moins du monde. Le camp du bien qui a occasionné deux guerres mondiales, nucléarisé deux villes quand le territoire de l’expéditeur n’était menacé par personne peut ainsi s’époumoner quand les russes parlent d’une éventuelle frappe nucléaire s’ils se sentent directement en danger, parce qu’il estime que lui seul a ce droit.
    Leur vision de l’économie extrêmement tronquée ne leur permettait pas plus de percevoir correctement qu’on ne peut pas plus asphyxier l’économie russe qu’on ne peut noyer un poisson dans l’eau, car avec sa population réduite et un territoire immense elle pourrait tenir en pure autarcie un siècle en y laissant que quelques plumes mais sans y laisser sa peau. Aucun pays européen ne pourrait tenir bien longtemps, ne serait ce que sur le plan énergétique. Une estimation conservatrice des ressources naturelles russes les chiffre à 65 000 milliards de $, probablement très sous estimée et on voudrait effondrer leur économie ?
    C’est l’économie mondiale qui aurait implosée si la Russie n’avait plus rien exportée (alimentation, énergie, minéraux) du jour au lendemain, l’U.E. avec certitude. Il est facile d’imprimer 1000 milliards de dollars ou d’euros, bien plus difficile de sortir des milliards de m3 de gaz supplémentaires de terre et des millions de litres de pétrole par jour...
    Mearsheimer l’a dit à maintes reprises, jamais l’occident n’aurait dû se mettre le dos au mur, car la direction russe elle estime l’être. La Russie ira jusqu’au bout car elle estime ne pas avoir le choix. Mais les USA risquer une guerre nucléaire pour défendre les frontières de l’Ukraine « jusqu’au bout » quand ils sont infoutus de défendre la leur (celle avec le Mexique déjà) il n’y faut pas compter.
    On a affaire à des salauds mais pas à des suicidaires quand même. Après la guerre est aussi peu maîtrisable que le feu. On sait comment ça commence, mais après, la moindre turbulence...



  • jjwaDal jjwaDal 1er décembre 2024 11:25

    @Gérard Luçon
    Comme ça par exemple ?



  • jjwaDal jjwaDal 1er décembre 2024 09:43

    @Gérard Luçon
    Votre article est à « +4 » et semble éligible à la parution, même si je n’ai jamais croisé (comme beaucoup) cette information qui me semble relever du fantasme (jamais la Russie n’accepterait un clone de l’entité sioniste à ses frontières). Concernant l’article j’ai également regretté qu’il ne montre pas le choix du gain tactique (des USA) en échange d’une lourde défaite stratégique. L’empire est aux aboies et on peut le comprendre mais hâter son déclin pour des gains de court terme restera dans l’histoire à la hauteur de la porte claquée au visage de la Russie quand elle a dissous l’URSS.
    C’est bien joli d’écrire « le grand échiquier » quand on n’est pas foutu de réfléchir plus loin que le bout de son nez...



  • jjwaDal jjwaDal 1er décembre 2024 04:53

    Assez bon résumé de la situation. A noter quand même que le missile Oreshnik (décortiqué par Ted Postol du MIT) ne semble pas être balistique ni avoir été doté de charges conventionnelles lors de cette frappe unique (mais six fois sextuple). Elle fut utilisée comme arme à énergie cinétique avec des effets différents de bombes classiques à effet de souffle.
    Il ne décrit pas bien la position de Trump qui est de vouloir négocier en « position de force » sans comprendre la position russe, attitude fort dangereuse. Trump veut simplement envoyer l’Ukraine sous les roues du bus pour se concentrer sur la Chine qu’il perçoit ,en bon américain formaté, comme un ennemi (de l’hégémonie US, mais ça lui suffit amplement). Il demandera manifestement à l’U.E. et surtout l’Allemagne (cocue autant qu’on peut l’être) de signer les chèques pour toute suite à ce que lui voit comme un « divertissement » de son soucis majeur chinois.
    La France a cramé toute possibilité de jouer la diplomatie au début du conflit et ensuite en ayant clairement renoncé à être la garante des accords de Minsk qui avec l’accord russe prévoyait un Donbass en Ukraine et une cessation des tirs ukrainiens sur sa population des régions est. Hollande comme Merkel ayant naïvement déclaré que ces accords n’étaient qu’un moyen de gagner du temps, cette trahison avouée publiquement ne pouvait que rendre la Russie très méfiante vis à vis de toute négociation de paix, postérieurement au début de leur opération spéciale.
    Glenn Diesen a justement fait remarquer que pour défendre leur position hégémonique les USA s’y sont pris de la pire des manières en unissant leurs « adversaires » (perçus comme tels) au lieu de les diviser et en refusant d’admettre la réalité d’un monde désormais multipolaire où ils auraient pu demeurer le principal centre attracteur par la défense de valeurs universelles qui ne peuvent être par ex la participation active à une agression contre un Etat nucléaire et à un génocide, sans parler de l’utilisation d’une monnaie de réserve comme arme de guerre économique, exposée au vue de la planète entière...



  • jjwaDal jjwaDal 29 novembre 2024 16:28

    @Boogie_Five
    Non, les gens ne se définissent pas plutôt comme « souverainistes » ou « mondialistes », mais partout on voit les symptômes (Trump, Brexit, Meloni, Le Pen, en Allemagne et ailleurs) de ce refus de se faire massacrer par une bureaucratie qui n’a aucun compte à rendre aux peuples qu’elle envoie au massacre économique.
    Après que des dirigeants se présentent comme des « souverainistes » en faisant tout le contraire, le cas en Angleterre post Brexit , cela n’a rien d’inattendu.
    Le « souverainisme » est une condition sine qua non de possibilité de rendre une parcelle de pouvoir aux peuples sur leur destinée, mais nullement une fin en soi. Rien à voir bien sûr avec l’anarchisme.
    Les structures sociales n’émanent pas des villes ou des régions et donc le formatage des individus a tout à voir avec l’Etat , raison pour laquelle je la conserve comme structure majeure à faire évoluer.



  • jjwaDal jjwaDal 28 novembre 2024 17:20

    Joli charabia. Depuis quand la mondialisation « barbare » est-elle l’œuvre de « conservateurs » ? Républicains comme démocrates aux USA ont poussé (pour faire plaisir aux transnationales) pour le libre-échangisme totalement débridé et la jungle pure aussi longtemps qu’ils pouvaient en dissimuler les conséquences.
    Trump arrive en 2016 et commence à y mettre un frein et menace directement ce jour même Canada, Mexique et Chine de droits de douane prohibitifs s’ils n’acceptent pas ses termes. Ce serait donc un des rares personnages de « gauche » aux USA (j’aurai plutôt mis Bernie Sanders dans la catégorie) ?
    La droite extrême n’a pas attendu Le Pen, Meloni et consorts pour pointer le museau elle est à l’Elysée chez nous depuis un bon moment avec Sarkozi, Hollande et ensuite Macron.
    La ligne de démarcation aujourd’hui passe aux milieux des partis et séparent souverainistes d’un côté et « mondialistes » de l’autre, ceux croyant à la nécessité de préserver les fonctions régaliennes de l’Etat pour protéger le peuple de l’appétit féroce du capitalisme et ceux estimant que tout doit être mis en place pour atomiser les individus et les rendre incapables de se regrouper contre le rouleau compresseur qui ne connaît que les cours de la bourse et rien d’autre.
    Donc Philippe Seguin comme Marie-France Garaud ou Philippe de Villiers, Asselineau et d’autres seraient tombés dans le piège du « subterfuge identitaire » par malchance de ne pas vous avoir croisé et laisser notre avenir commun aux mains de bureaucrates européens se foutant éperdument de nous et totalement irresponsables devant les peuples serait un signe de bonne santé démocratique ?
    Je n’en crois rien.



  • jjwaDal jjwaDal 27 novembre 2024 11:59

    On peut oublier qu’Hamas est un mouvement de résistance à l’occupant sioniste et le définir comme « entité terroriste » puisqu’ils ont clairement tué des innocents.

    L’entité sioniste a aujourd’hui tué cent fois plus de civils innocents que le Hamas et Hezbollah combinés, so...

    Envisageriez-vous le démantèlement symétrique de l’entité sioniste ou considérez vous que certains morts sont non pardonnables et d’autres justifiées ?

    Ne pas le faire serait choisir délibérément un camp en toute hypocrisie car une vie sioniste (sauf pour les sionistes) n’est pas plus précieuse qu’une vie palestinienne.



  • jjwaDal jjwaDal 26 novembre 2024 11:26

    @sylvain
    Sauf que les USA comme l’URSS avaient leur idéologie, on l’a voit mal du côté de la Chine qui n’a pas vraiment un passé impérial. Japonais comme occidentaux la craignent pour avoir abusé d’elle dans le passé et l’avoir agressée donc par projection ils peuvent prêter des intentions quand la Chine « aura le pouvoir de ».
    C’est oublier le passé de la Chine comme expliqué dans cette vidéo et la mentalité présente de ses dirigeants.
    Ils veulent être les meilleurs, cela n’implique pas nécessairement qu’ils veulent dominer.
    Nous verrons bien...



  • jjwaDal jjwaDal 25 novembre 2024 18:18

    @sylvain
    Je partage votre point de vue. J’ai délibérément simplifié car je ne voulais pas écrire un livre sur le sujet. Mais ce qui rapproche beaucoup de ces pays sur le moyen terme c’est qu’ils ont tous quasiment des souvenirs cuisants de leur rencontre avec l’Occident (songez à l’Inde avec les anglais, aux guerres de l’opium pour la Chine , à tout l’épisode de la colonisation un peu partout et au projet néocolonial qu’on incarné toutes les grandes institutions forgées par les USA pour simplifier encore. La Banque Mondiale, le FMI, l’OMC étaient et sont encore pour beaucoup des instruments de pillage, même si le vent tourne avec l’apparition d’alternatives.
    Les USA et ses vassaux ont un projet messianique dont ils sont le centre. L’Inde ne s’attend pas à ce que la Chine critique sa politique intérieure et aucun autre pays n’a 800 bases militaires dans une centaine de pays, ni la capacité d’utiliser sa monnaie comme arme de guerre.
    J’ai tendance à penser qu’aujourd’hui bien plus de choses rapprochent les pays hors bloc occidental, car les peuples ont de la mémoire et la seule utilisation du dollar comme arme de guerre et le soutien à un génocide tout en soufflant en Ukraine les braises du feu nucléaire doivent pas mal irriter pour ne parler que de choses récentes.
    Ils doivent se souvenir que les deux précédents conflits mondiaux c’était déjà nous...